Imagines |Commande Fermée|

Thème : Dispute + Réconciliation

RbnVisionnaire

Je sortais enfin dans mon jardin, très énervée. J'avais rapidement deviné qu'il n'était pas aller faire des courses. Il était à nouveau sorti pour combattre le crime avec Oliver, et bien que j'aimais cet homme, il permettait à Roy de jouer avec le danger. Et cela, je ne pouvais l'accepter.

Je soupirais et chassais les larmes de colère et de frustration. J'étais fatiguée de me battre avec lui pour qu'il soit avec moi. Je n'en pouvais plus. Je lachais prise. Mais je ne le quittais pas pour autant. Je savais que je ne supporterais pas cette rupture. A quoi bon, je savais qu'il était née pour cela.

Je soufflais pour me calmer quand j'entendais la porte d'entrée s'ouvrir rapidement mais se fermait légèrement et lentement. Je décidais de rentrer à l'intérieur pour voir à quoi ressemblait mon petit copain.

Quand je le voyais, je retrouvais un Roy dépravé et fatigué. Je soupirais fortement alors que je me dirigeais vers la cuisine. Je prenais un verre en cristal et le remplissais d'eau minéral. Je resortais de la cuisine et me dirigeais vers Roy. Je m'asseyais à ses côtés et buvais le verre d'eau. Roy me regardait avec ses gros yeux.

- Tu es sérieuse là ? Me disait-il assez sauvagement.

Je me tournais vers lui, faisant genre de ne pas le comprendre.

- Quoi ? Disais-je sur le même ton.
- Ok, c'est quoi le problème ? Demandait-il en soufflant en même temps, comme si le conflit le fatiguait déjà, sans avoir commencé.
- Mon problème Roy, c'est que tu ne connais pas tes limites. Tu crois que ça m'amuse d'attendre que tu rentres pour me sentir apaiser ? Disais-je en me levant, posant le verre sur la table basse.
- Mais tu n'as qu'à dormir, disait-il en s'allongeant sur la longueur du canapé.
- Sauf que la dernière fois où j'ai dormi pendant que tu étais dehors, tu t'étais fait kidnapper et administrer une drogue qui t'a rendu implacable. Et quand j'ai voulu te raisonner, tu m'as assommé contre le mur de la planque. Alors si je ne dors pas, c'est uniquement de ta faute ?! criais-je.
- Mais tu veux que je fasse quoi ?! Hein ? Me sentir coupable à chaque fois. J'ai tué un policier ce jour-là, et j'ai failli te perdre. Tu crois que ça m'a pas suffit ?! Disait-il en se levant et en grimaçant.

Je le regardais dans les yeux, transmettant un effet de terreur. Mais je me rappelais que je me trouvais devant Roy. Je me dirigeais vers lui férocement et ouvrait son sweat rouge. Bien sûr, je pouvais deviner ce qu'il se trouvait derrière celui-ci. Je le regardais sévèrement dans les yeux quand je le découvrais.

Je plaçais alors ma main sur la touche rouge de son t-shirt blanc. Le jeune homme se mordant la lèvre pour ne pas grimacer.

- J'en peux plus de toi Roy, disais-je en chuchotant, puis en me retournant pour marcher à travers le salon.
- Tu ne pourras pas me changer April ! C'est ma nature d'aider, criait-il à nouveau.
- Et notre fils n'aura plus de père ! Criais-je subitement.

Je me stoppais dans les propres pas à cet instant. Je venais de révéler le plus gros secret que je gardais depuis un mois maintenant. Je commençais à pleurer silencieusement. Merde, pensais-je en me tenant le front.

- April ? Me disait-il calmement. Avril, regarde-moi, cette fois, sa voix coupait dans un son déchirant.

Je ne voulais pas le regarder, non pas par fierté ou par colère, mais par peur de craquer, devant lui. La seule internaltive était de partir de la salle, mais j'étais une femme stupide.

- Va dans la salle de bain, je vais te soigner, disais-je durement.

J'allais dans la salle de bain, dos à la porte et au bain. Je sortais le matériel de soin de l'armoir sur le mur. Quand je le referais, je voyais rapidement Roy s'installait sur le côté du bain, torse-nu et le regard vide.

Je mouillais le petit coton avec un désinfectant contenant de l'alcool. Je me retournais en baissant mon regard sur sa plaie. Je posais délicatement le coton sur la plaie ouverte, mais séchée de Roy. Je lui touchais très nettement sa plaie avec l'alcool, mais lui ne réagissait pas.

Je lui finissais de nettoyer sa plaie, mais bientôt, je ne pouvais plus faire un geste. Et pour cause, Roy m'entourait ses bras autour de mes fesses, mais sa tête reposait sur mon ventre. Je mettrais du temps à réagir. Je plaçais finalement le coton sur le bord de l'évier et caressait ses cheveux.

Nous profitions de ce moment, de ce calme, pour savourer. Je faisais vagabonder les doigts sur ses racines. Chacune des parties de son crâne y passer. Lui, ne bougeait pas d'un pouce, profitant de mes massages.

- Combien de temps ? Disait-il doucement, comme pour ne pas effrayer la petite souris.
- 1 mois et demi, disais-je le même ton.
- Et tu ne m'as rien dit, soufflait-il en me serrant un peu plus.
- Tu ne m'as pas laissé l'occasion de le faire, disais-je en caressant sa joue.

Puis le silence retombant, je souffrais d'aise face un cet instant, sans doute le plus intense depuis longtemps. Mais je me souviendrais plus de ce moment que tout.

- J'aimerais que ce soit une fille, pour que je puisse te voir l'aider à se préparer, ou à lui donner des conseils. Je veux avoir une fille que je pourrais appeler Princesse.
- Parce que je ne suis pas une princesse, moi ? demandais-je en faisant une voix de petite fille.

Pour la première fois, Roy relevait la tête vers moi, son si beau sourire était collé à ses lèvres. J'aimais cela. Je lui redonnais son sourire.

- Toi ce n'est pas pareil, tu es ma reine, disait-il d'une voix charmeuse.

Je me contentais de le regarder avant de me baisser à son niveau. Je le regardais dans les yeux pour placer mes mains sur ses joues. Sans plus attendre, j'embrassais mon homme, celui que j'aimais. Mon futur.

(3/6) Voilà un imagine comme j'aime les faire (même si j'aime les autres aussi)
Mais au départ, j'avais vraiment des difficultés à réfléchir et à écrire. Maintenant, je me suis inspirée de ma page blanche !

J'espère qu'il t'a plu !