抖阴社区

- Chapitre 11 -

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Le temps passe. Un trophée est retiré, puis un autre. Les amis de Zuzu s'en vont. Mary s'approche de nous et murmure avec un air inquiet : "C'est pas assez populaire ! Il ne reste que deux heures et demi et on est loin des chiffres du club de cuisine !
- Ouais mais c'est de la bouffe gratuite donc c'est évident ! Dit Zuko d'un air blazé
- On ne va pas gagner le prix du club !
- Et ?
- Et alors, explose Mary, tu ne veux pas gagner une médaille ?"

Zuko me jette un coup d'oeil. Il sait que c'est important pour elle mais cela fait cinq heures que nous nous tenons derrière le comptoir. Il murmure "On ne peux rien faire."

Mary hausse les épaules et retourne ranger les livres sortis par les candidats.

C'est vrai. On ne peut rien faire. On n'a aucun moyen d'attirer l'attention sur notre misérable bibliothèque. Il nous faudrait plus d'oeils sur nous.

La plupart des participants ont abandonné parce que la chasse était trop longue et complexe. Il leur faut une raison d'avancer. Une raison plus grande qu'un trophée en plastique.

Une lumière s'allume dans mes yeux. Zuko le remarque.

"Tu as trouvé une solution, hein ? Tu veux mon aide ?
- Non, ça va aller. Tu peux garder le comptoir ?
- Ouais, je vais pouvoir gérer les trois personnes qui viennent."

Sa cicatrice brille un peu au soleil. Je l'embrasse doucement sur les lèvres.

Je sors de derrière le comptoir et m'élance vers la sortie. Quelques minutes plus tard je revient avec la solution la plus facile pour attirer des gens. Je sort une table, installe une nappe et une pancarte. J'accroche quelques pancartes dans l'établissement. Je pose cinq boites sur la table.

Il ne faut que quelques minutes pour que les gens soient attiré par les affiches. Un garçon s'approche en premier.

"C'est ici pour les donuts ?
- Ouais. Par contre c'est que pour ceux qui ont commencé la chasse au trésor.
- Du coup j'ai qu'a rentrer, commencer la chasse et j'ai de la bouffe ?
- Faudra trouver un livre. Et si tu fini, il y a un gateau mystère gratis."

Le garçon soupire. Il n'avait vraisemblablement pas lu l'entièreté de l'affiche. Mais il rentre tout de même dans la bibliothèque. Un membre du CVU clique sur son compteur dans un bruit métalique doux.

De plus en plus de gens se lancent dans la bibliothèque. Régulièrement, ils sortent et je leur sert un donunt. Quand ils ont complètement fini, je leur sert une patisserie en fonction du parcourt accompli.

"On en est à combien ? Je jette.
- 543." Répond le membre du conseil universitaire avec un ton plat.

Je laisse échapper un sourire. Le club cuisine était à 600 une heure auparavant. On avait peut-être une chance !

J'entends ses pieds claquer sur le sol. Je ne relève pas la tête, occupé à organiser la table. "Oui ?
- Salut soeurette."

Je relève les yeux avec horreur. Noatak me fixe. Je serre mes poings.

"Ah, merci de demander, dit il, je vais très bien et toi ?"

Je fronce les sourcils. Je n'ai rien dit. Il fait semblant de commencer une conversation. Pourquoi ? Veut-t-il m'attraper et me forcer à l'accompagner ?

Calme toi. Respire.

Je ferme les yeux et inspire longement. Quand je les ouvre, je dit d'une voix froide : "Je vais te demander de partir Noatak.
- Nan, je ne crois pas, [prénom]."

La psy m'avait appris à accepter la confrontation. J'hésite une seconde avant d'appliquer son enseignement. Je m'éloigne de la table, accompagnant un petit groupe jusqu'à l'entrée.

"Eh ! M'ignore pas ! On va à la maison soeurette. On a besoin de parler."

Il agrippe mon épaule. Je prend une grande respiration.

"Enlève ta main.
- Non.
- Enlève ta main. Je répète.
- T'es sourde ? Nan, je ne te lâcherais pas. Je ne suis pas comme toi, moi. Je ne laisse pas les autres tomber."

Je jette un coup d'oeil aux personnes aux alentours.

"Trouve une personne responsable" Disait la psy. "Une personne plus forte et avec plus de pouvoir."

J'accroche mon regard au membre du CVU. Il n'est pas très impressionnant mais il semble plus grand que lui.

"S'il te plait, tu peux m'aider ?"

Il hoche la tête et s'approche.

"Dégage ! Cri Noatak à l'inconnu. C'est une histoire de famille, 'kay ?
- Je ne crois pas qu'elle veuille de toi, mec.
- Tu ne sais pas de quoi tu parle. Elle veut juste de l'attention.
- Euh... Je...." Je garde mon regard fixé sur lui. "Je vais avertir quelqu'un... Restez là."

Noatak crache une insulte. Il me retourne et me force à le regarder.

"Alors, ça à marcher ton petit jeu d'attention ? Bon. On va retourner à la maison et je vais te montrer ce que ça coute de raconter des conneries."

Je sais ce qu'il va faire. Mon corps se ratatine sur lui même instinctivement.

Il faut me défendre. Je le sais. Il ne va pas me lâcher avant de m'avoir ramener à sa maison. Devant moi, l'image de Zuko se jetant sur Noatak apparait. Les muscles doux de Zuko frappent la tête de Noatak. J'hésite. Faut-il reproduire ses actions ?

Je décide finalement que non. Pourquoi essayer quelque chose de compliqué quand une chose facile peut suffire ?

Je lève mon genoux jusqu'à son entrejambe.

Il recule, la douleur l'envahissant.

"T'es folle ?"

C'est la seule chose qu'il faut pour que je lâche. Ma volonté est déjà brisée et abimer par sa simple présence. Je jette un deuxième coup de toute mes forces sur son ventre. Il tombe.

"Moi ? Oh ouais, c'est surement ça. Ca ne peut pas être que tu m'a brisé !
- Tu exagère toujours...
- Tu m'a enfermer dans un placard pendant des jours !
- Mais oui, bien sur ! Tu m'a toujours envié et t'a juste voulu salir ma réputation !
- Qu'est-ce que j'aurais pu t'envier ? Je crache. Ta copine endoctrinée ? Ta maison gagner avec ton traffic ? Ta personnalité de merde ? Ta force ?
- Mais arrête de dramatiser ! Dit il en essayant en vain de se relever. Qu'est ce que tu veux ? Ouais, j'ai fait des mauvais choix, mais j'ai fait ce qu'il faut pour survivre !
- Ouais, quand tu m'a défoncer c'était grave pour ta survie !
- J'ai fait de mon mieux okay ?
- Pour me briser ? Ouais ! T'a réussi !
- J'ai voulu te protéger ! Te faire devenir plus forte ! Te faire apprendre comment t'en sortir ! Je voulais te protéger pour ne pas que tu finisse comme Père !"

Ca y est. Il l'à lâcher. Il ne veut pas que je devienne comme mon père. Une personne faible. Misérable. Qui avait acquis des dettes sans fin du à son addiction au jeu. Qui s'était fait battre sur le côté d'une route. Qui était mort dans nos bras, plein de sang, nous laissant seuls avec notre mère.

"Tu aurais du me donner de l'amour, pas de la violence. Ce que tu as fait est inexcusable"

Je lève mon pied, prêt à l'attaquer.

Il est au sol. Vulnérable.

Une main attrape mon bras. Zuko me regarde. Son regard est fermé. Presque dur. Sa douce cicatrice a la couleur du sang.

"On ne frappe pas quelqu'un à terre."

Je regarde Noatak. Il est faible. Plus faible que je ne l'ai jamais vu. J'ai du le frapper sans m'en rendre compte. Son corps est plein de coups. Presque enflé. Il saigne par endroit. Est-ce moi qui ait fait cela ?

Je m'écroule dans les bras de Zuko.

J'y reste jusqu'à ce que un conseiller d'éducation arrive.

Flamme rouge [Zuko x reader modern AU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant