抖阴社区

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Un mot qui s'en va comme une larme, comme un doux rêve. 

Arracher l'horreur à ma poitrine par ma gorge par ma bouche.

Des mots qui s'en vont comme des épines, comme des navires.

Qui ne reviendront pas, et c'est tant mieux mais ça fait mal.

Mais qui, qui a posé ses lèvres sur moi ?

Mais qui, qui a osé s'en prendre à toi ?

Pour ses crimes je frapperai.

Puis je m'arracherai l'horreur du cœur à coups de couteaux.

Il n'y a pas de force dans mes bras minuscules.
La rage qui coule, sang noir, sans but, m'anime.
De marionnette à marionnette, on peut se le dire,
Il n'y aura jamais rien de plus que des regrets sur nos pages blanches.

Un mot qui s'en va comme elle, comme la flamme d'un briquet vacille dans le froid de décembre.

Arracher l'horreur, ce monstre dans mon ventre.

Les mots qui s'en vont ne reviendront sans doute pas.

Tu parlais trop, moi pas assez, deux jolies cigarettes.

Mais qui, qui m'a éteinte ?

Mais qui, qui t'a fumée ?

Pour cet outrage, je brûlerai.

Puis j'arracherai l'horreur de ton cœur à coups de fusil.

Tu jetas le paquet dans le caniveau.
Que du papier, qui très vite prit l'eau.
Nous n'étions que du papier, qu'ils roulent et qu'ils grillent.
Tant qu'à être papier, j'aurais voulu être à lettres, pas celui qui brasille.

Alors toi, prenant mon être en otage, une nuit tu volas.

Alors moi, presque en esclavage, pour une nuit fus à toi.

Qu'ils appellent ça l'Amour, qu'ils appellent ça la Maladie,

Quand je l'ai vu t'arder, mon cœur s'est déconstruit.

Pour cette offense, je le tuerai.

Puis j'arracherai l'horreur et en ferai un grand linceul.


Vont et viennent, âmes de vieux bois.
Tous pantins, sous les mêmes lois.
Le cœur dicte, l'envie édicte.
Le désir broie, l'instinct aboie.
J'arrache l'horreur, au bout de mes doigts
Perlent tes larmes. Je tremble, déjà.
Le cœur dicte, la peur édicte.
Même sous la cendre, ta crainte se voit.

J'arracherai l'horreur dont nous nous sommes toutes deux parées.

Calcinés nos émois, la nuit fût longue et "il"
Par son orgueil de roi, pensa que l'ombre horrible
Qui régnait sur ton monde, masquerait toute la bile
Qu'il imposa en toi, rendant ton cœur stérile.

J'arracherai l'horreur, car il ne reste qu'elle et moi.


Ton nom qui s'en va depuis ses lèvres, tout là-bas.

Lui arracher les membres ne me semble pas suffisant.

Les larmes pleuvent, on pourrait en faire un torrent.

Je veux qu'il geigne aussi, qu'il ait mal, qu'il frissonne.

Parce que lui, t'a embrasée avant moi.

Parce que lui, ne t'a même pas embrassée.

Pour cette avanie, je le briserai.

Puis je m'arracherai l'horreur comme une seconde peau, que j'arroserai de tes larmes, que je soumettrai au jugement d'une unique et pâlotte allumette.

Nous étions des filles de flammes, à cause de lui tu es une femme.

Je ne suis peut-être qu'une marionnette, peut-être soumise à ma furie.

Mais l'horreur suintant de mes mains fait de moi une chose incendiaire.

S ' i l - t e - p l a ? tWhere stories live. Discover now