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La pression monte -13-

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Le mois de novembre avançait rapidement, et l'air se faisait plus froid, annonçant l'hiver qui approchait. Les premiers flocons de neige étaient tombés la veille, recouvrant les toits de Poudlard d'un manteau blanc. Mais pour les joueurs de Quidditch, ce froid mordant n'était qu'un obstacle de plus à surmonter. Le deuxième match de la saison, Gryffondor contre Poufsouffle, approchait à grands pas.

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Le matin, à l'aube, Camille se leva en soupirant légèrement. Les entraînements s'étaient multipliés ces derniers jours, et même si elle adorait voler, la fatigue commençait à se faire sentir. En descendant dans la salle commune, elle trouva James déjà debout, en train de griffonner des stratégies sur un parchemin.

"Tu ne dors jamais, Potter ?" demanda-t-elle en s'asseyant dans un fauteuil près de lui.

James leva les yeux et lui lança un sourire fatigué mais déterminé. "Dormir, c'est pour les perdants. Si on veut battre Poufsouffle, il faut être prêts. Leur gardien est excellent, et leurs batteurs n'hésitent pas à viser les poursuiveurs. Marlène a failli se prendre un cognard à l'entraînement hier."

Camille hocha la tête. Elle avait vu l'incident et s'était inquiétée pour son amie, mais Marlène s'était vite relevée avec un sourire bravache, affirmant qu'il en faudrait plus pour l'arrêter.

"Tu es sûr qu'on ne s'entraîne pas un peu trop ?" demanda Camille en s'étirant. "On a besoin d'être en forme pour le match, pas complètement épuisés."

James fronça les sourcils, réfléchissant à ses mots. "Tu n'as peut-être pas tort... mais je veux qu'on soit parfaits. Poufsouffle a une bonne équipe cette année. Mais je compte sur toi, Durand. Attrape ce Vif d'or rapidement, et on n'aura pas à s'inquiéter."

Camille roula des yeux en souriant. "Pas de pression, bien sûr."

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Après un entraînement intense dans le froid glacial du matin, les joueurs se dirigèrent vers la Grande Salle pour le petit-déjeuner. Sirius, qui avait passé l'intégralité de l'entraînement à éviter les cognards avec une précision remarquable, s'effondra sur le banc à côté de James, l'air épuisé.

"Je suis sûr que tu prends un malin plaisir à nous torturer, Potter," lança-t-il en se servant une tasse de café fumant.

James éclata de rire. "Oh, arrête, tu es né pour ça, Black. Regarde-toi, tu es magnifique sur un balai."

Sirius leva les yeux au ciel. "Flatteur."

De l'autre côté de la table, Marlène discutait avec Lily, qui n'arrêtait pas de la réprimander sur son attitude désinvolte.

"Tu pourrais au moins écouter James de temps en temps," disait Lily. "C'est ton capitaine, après tout."

"Lily, crois-moi, on l'écoute. Mais il a tendance à oublier qu'on a aussi besoin de repos," répondit Marlène en riant.

Camille, assise en face d'eux, observait la scène avec amusement. Elle adorait ces moments où les tensions disparaissaient, laissant place à la camaraderie.

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L'après-midi, les Gryffondors avaient un cours de défense contre les forces du Mal avec Jacques Durand, le père de Camille. Ce cours était rapidement devenu l'un des préférés des élèves, grâce à l'approche pragmatique et dynamique de leur professeur.

"Aujourd'hui," annonça Jacques en entrant dans la salle d'un pas assuré, "nous allons travailler sur les maléfices informulés. Cela demande de la concentration, de la précision et une parfaite maîtrise de votre magie."

Camille sentit plusieurs regards se poser sur elle. Depuis le début de l'année, certains élèves avaient remarqué qu'elle se débrouillait particulièrement bien en défense, et son lien avec le professeur n'échappait à personne.

Jacques fit un signe vers James et Sirius. "Potter, Black, vous serez mes démonstrateurs. Essayez de lancer un maléfice d'expulsion sans prononcer la formule."

Les deux garçons échangèrent un sourire complice avant de se lever. Sirius réussit du premier coup, projetant un vieux fauteuil contre le mur, tandis que James échoua à sa première tentative.

"Je t'ai battu, Potter," se moqua Sirius en regagnant sa place.

"Je te laisse cette victoire, Black. Ça n'arrivera pas sur le terrain de Quidditch," répliqua James avec un clin d'œil.

Jacques intervint, amusé. "Messieurs, je vous rappelle que la compétition a sa place sur le terrain, pas dans ma classe. Maintenant, à vous de jouer, mesdemoiselles."

Lorsque ce fut au tour de Camille, elle exécuta le sort avec une facilité déconcertante, envoyant un bureau glisser jusqu'à l'autre bout de la pièce.

"Excellent travail, Mademoiselle Durand. Cinq points pour Gryffondor," déclara Jacques avec un sourire fier.

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Le soir, après le dîner, Camille se retrouva seule dans la bibliothèque, cherchant un livre pour son prochain devoir. Elle avait besoin de calme après cette journée bien remplie.

Alors qu'elle feuilletait un ouvrage sur les sortilèges anciens, elle sentit une présence à côté d'elle. En levant les yeux, elle vit James, qui la regardait avec un sourire.

"Tu travailles toujours aussi tard ?" demanda-t-il en s'asseyant sur la chaise en face d'elle.

"Et toi, Potter ? Tu ne devrais pas être en train de dormir pour préparer ton fameux discours d'encouragement avant le match ?"

James rit doucement. "Très drôle. Mais sérieusement, tu es prête pour samedi ? Poufsouffle est coriace cette année."

Camille hocha la tête. "Ne t'inquiète pas pour moi. Concentre-toi sur tes passes et laisse-moi attraper le Vif d'or."

Il lui lança un regard intrigué, puis ajouta : "Tu es une bonne coéquipière, Durand. Mais un jour, il faudra que tu nous expliques d'où vient ton talent pour la magie."

Camille haussa les épaules, évitant de croiser son regard. "Peut-être un jour."

? l'ombre des ¨¦toiles O¨´ les histoires vivent. D¨¦couvrez maintenant