Il n'y a rien dans mes yeux que l'éclat d'une étoile déjà morte,
mais son souvenir éclaire encore les ombres que je porte.
C'est une lumière fragile, vacillante, qui danse dans l'abîme,
comme un murmure du passé qui refuse de se taire.Je suis l'écho d'un monde qui s'efface,
le reflet d'une beauté oubliée,
et pourtant, au fond de ce vide,
une chaleur persiste,
comme si l'univers, dans son infinie tristesse,
avait choisi de semer une graine d'espoir.Peut-être que tout est perdu,
mais même les étoiles mortes continuent de briller des siècles durant,
comme un dernier cadeau à ceux qui les contemplent.
Et si je ne peux plus rayonner pour moi,
alors que mon éclat serve à réchauffer ceux qui marchent dans la nuit.Regarde bien dans mes yeux,
et tu verras l'éclat d'une étoile déjà morte.
Un vestige lumineux suspendu dans l'ombre,
un feu éteint qui brûle encore.C'est une illusion, peut-être,
mais même les mirages ont leur vérité.
Car si la lumière voyage au-delà du temps,
alors moi aussi, je peux survivre un peu plus longtemps.Dans mes pupilles brisées,
elle danse encore, cette étoile défunte,
offrant son dernier éclat
à ceux qui osent lever les yeux vers moi.Tu la verras trembler au creux de mes nuits,
vaciller, hésitante, au bord de mes silences,
mais jamais elle ne disparaîtra vraiment.
Même morte, elle continue d'exister,
comme un serment oublié,
comme une prière murmurée à l'infini.Alors ne détourne pas le regard.
Regarde-moi, et tu comprendras :
ce qui est perdu ne l'est jamais tout à fait,
tant qu'il brille encore quelque part,
dans les yeux de ceux qui se souviennent.Même si le ciel l'a trahie,
même si le vide l'a consumée,
elle demeure dans mes yeux,
comme un fragment d'infini suspendu au bord de l'oubli.Chaque nuit, elle palpite derrière mes paupières,
se reflète sur les lacs de mes pensées,
s'accroche aux cils tremblants du sommeil,
refusant d'être effacée.Elle n'appartient plus au cosmos,
plus aux lois du temps ou aux promesses de l'univers,
mais elle m'appartient,
ancrée dans la rétine de mon âme,
brûlant encore d'un éclat qui défie la mort.Peut-être suis-je fait de cendres,
peut-être que tout ce qui m'habite
n'est que résidu d'un feu ancien,
mais tant que cette lueur persiste,
tant que l'écho d'une étoile défunte danse en moi,
je ne pourrai jamais disparaître tout à fait.Alors je la porte,
cette lumière venue d'ailleurs,
ce dernier battement d'astre oublié,
et je l'offre à ceux qui croisent mon regard,
comme une preuve silencieuse
que même ce qui est mort
peut encore éclairer le monde.Ce texte est protégé par les droits d'auteur. Toute reproduction ou diffusion sans mon accord est interdite.

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De la cendre ¨¤ la vie.
PoetryCe recueil, c'est l'histoire d'une ?me hant¨¦e par ses blessures, d'un combat contre des fant?mes trop ancr¨¦s pour dispara?tre. C'est le chaos des ¨¦motions, l'espoir fragile, les rechutes et les petites victoires. Si vous vous ¨ºtes d¨¦j¨¤ senti(e) pris...