抖阴社区

6. Une arrivée inattendue

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Valt
Aéroport international Benito-Juárez de Mexico
23h45

Je sors de mon jet privé. Nous sommes arrivés à Mexico depuis un bon moment. Malgré le fait qu'il soit presque minuit, il fait une chaleur monstre ! Plus le bruit causé par les autres avions franchement ! Figurez-vous que j'ai effectué plus de neuf heures de vol depuis Buenos Aires jusqu'ici. Et sans escales.
J'étais tranquillement entrain de préparer mon retour à Rio de Janeiro, et j'ai changé mon itinéraire à la dernière minute. J'espère que ça en valait la peine.

En descendant, je salue au passage le pilote. Je remarque déjà qu'une Range rover noire m'attend. Mes hommes sont très efficaces. Et je ne suis pas non plus d'humeur à perdre du temps.

- Charles !, je m'exclame après un certain temps. Je suis presque en bas et t'es toujours pas sorti ! Ramène ta tête ici !

- Ola on se calme monsieur Monteiro !, s'exclame-t-il en commençant à descendre. Vargas va pas s'enfuir. Fernando lui a sûrement passé le message.

Je lève mes yeux verts au ciel. Pourquoi je l'ai pas laissé à Buenos Aires lui ? Ça y serait allé bien plus vite sans lui.

- Je compte à dix et tu es en bas. J'ai pas de temps à perdre. Je veux foutre le camp dans les vingt-quatre prochaines heures.

Il accélère le pas à contrecoeur. Il finit par me rejoindre. Avec un sourire arrogant je déclare :

- Tu vois quand tu veux ?

- Ne me regarde pas ! Monsieur " je n'ai pas le temps " ! Où trouves-tu la force de marcher comme ça alors que t'as fait plus de neuf heures de vol ?!

J'ignore sa question. La vérité est que je suis épuisé et je fais tout ça pour éradiquer la fatigue... et également ma frustration d'être ici plutôt que dans ma villa à Rio.

Nous montons dans la voiture où le chauffeur nous attendait patiemment. Il se met à parler portugais :

- Ben-vindo, senhor Monteiro. ( Soyez le bienvenu monsieur Monteiro.)

- Obrigado Sergio. ( Merci Sergio. )

Charles le salue d'un simple signe de tête. Puis je poursuis :

- Suponho que já sabes para onde vamos Sergio ? ( Je suppose que tu sais déjà où nous nous rendons Sergio ? ).

- Sim senhor. No " Palácio ". Estaremos lá muito em breve. ( Oui monsieur. Au "Palacio". Nous y serons très rapidement.)

- Muito bem. ( Très bien. )

Puis il démarre. D'ici une heure tout au plus nous serons au " Palacio " et nous pourrons règler cette histoire, et je vais rentrer à Rio...

Rena

Fernando vient de sortir du couloir. C'est maintenant à mon tour d'échaufauder un plan pour sortir sans être vue.
Je sors en vitesse de ma cachette. Mon signalement a déjà dû être envoyé à tous les hommes surtout que le videur à l'entrée m'a vue. Je remarque que la rembarde du haut possède en réalité deux escaliers. Tout à l'heure, on était montés par celui de gauche...
Je me dirige vers celui de droite. Quelque chose me dit que c'est pas n'importe qui qui monte par ici. J'emprunte donc l'escalier.

Je retombe dans la musique bruyante et la piste de danse bondée.
Je passe entre les gens tant bien que mal. C'est vrai qu'il m'est impossible de passer inaperçue avec ma lèvre fendue qui saigne toujours et mes cheveux en bataille mais c'est ça ou je me fais pincer. Des hommes se collent littéralement à moi et je hais ça. Si je n'étais pas en situation aussi délicate que maintenant je leur aurais fait regretter ça.

Rena ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant