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Une correction bien m¨¦rit¨¦e

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Il y a quelques mois, j'ai été contacté par une personne qui, ayant trouvé mes textes sur Atramenta, m'a demandé si elle pouvait en faire une relecture-correction. J'ai dit oui.

Ce fut douloureux.

Nécessaire, certes, mais douloureux, dans le sens que cela m'a permis de constater que mon niveau de français n'était clairement pas aussi élevé que je le pensais.

Des erreurs, des coquilles, des mots oubliés ou des mots pour un autre, ça peut arriver. Là, c'était des fautes d'accord grosses comme moi (oui, je sais, ça fait peur), des pléonasmes, des doubles négations et d'autres abomination de même genre.

Morale de l'histoire: relire, relire, faire relire. Sans même parler des questions de style, avoir une orthographe et une grammaire sinon impeccable, du moins de haut niveau, c'est juste indispensable si on espère être lu. 

J'ai récemment dit que le langage SMS, c'était une forme de logique néo-libérale appliquée à l'écriture: l'externalisation des coûts de l'écriture vers le lecteur. L'uberisation textuelle, en quelque sorte.

Maintenant, ce qui serait vraiment cool, c'est que je trouve quelqu'un qui serait d'accord de relire mes bêtises et me donner un avis d'éditeur: est-ce que ce sont des histoires qui tiennent la route, est-ce qu'il y a des grosses erreurs stylistiques ou narratives, etc. Évidemment, c'est le plus difficile à trouver: éditeur, c'est un métier et, en général, ça implique de devoir gérer dix manuscrits par jour, dont neuf doivent sans doute être d'une qualité à rendre misanthrope un Bisounours. Les bons jours.

Bon, en attendant de trouver la perle rare, je vais profiter de la trêve des confiseurs pour jeter un œil un peu neuf sur Progressions. On ne sait jamais, je vais peut-être finir par en faire quelque chose de lisible.

(Image: Wikimedia Commons, domaine public)


Codex diatribii AliasisO¨´ les histoires vivent. D¨¦couvrez maintenant