Il n'avait ni la pâleur du matin
Ni le saphir du soir
Ni les rires angelins
Ni les peurs noires
Ni les enfers de juillet
Ni la froideur du nord
Ni les mers saccadées
Ni le blé tremblant d'or
Ni la douceur du berceau
Ni l'aventure de demain
Ni la moiteur du "trop tôt"
Ni l'inconnu du lointainIl était l'apathie des vacances
Il était rends-moi mon enfanceIl était
Tout pour moiEt je l'ai laissé s'effiler
Par la fenêtre de ma chambre
