My Kaulitz Vampire [TOM KAULITZ]

Aujourd’hui, je peux enfin sortir de l’hôpital.
Le docteur est en train de faire signer les papiers à mon père, juste à l’extérieur de la chambre. Quelques minutes plus tard, ils reviennent tous les deux. Le médecin tient deux béquilles dans sa main.

— Tiens, c’est pour toi, dit-il en me les tendant avec un sourire bienveillant.
— Merci… dis-je en les attrapant.

Une fois de retour à la maison, je pousse la porte de ma chambre et me laisse tomber sur mon lit avec soulagement.

— Attention là-haut, Lexy ! crie mon père depuis le rez-de-chaussée.
— Oui, t’inquiète pas ! je réponds en grimaçant un peu. Ma jambe me lance encore.

Soudain, la fenêtre de ma chambre s’ouvre en grand. Évidemment, c’est Tom. Comme d’habitude, il n’entre jamais par la porte.

— Tom ?
— J’ai tes fiches de cours, dit-il simplement en me les tendant.
— Merci...

Il jette un coup d’œil autour de lui, puis s’attarde sur mon lit pendant quelques secondes.

— Ton lit a l’air super confortable…, dit-il avant de s’y allonger sans gêne.
— Sors d’ici tout de suite !
— Non.
— Sors, sinon je…
— Tu vas faire quoi ? Tu peux même pas bouger ta jambe, idiote, réplique-t-il avec un sourire moqueur.
— Je te déteste !
— Y a quoi à manger ici ? demande-t-il en se redressant.

Mais mon regard se fige. Il était allongé sur… Bob.

— Tu as cassé sa jambe !! criai-je en voyant la patte tordue de ma peluche.
— C’est juste une peluche…
— Non !! hurlais-je en le frappant avec une de mes béquilles.

Je récupère Bob, le cœur brisé, puis je m’assois sur mon lit. Je prends ma boîte à couture, enfile mes lunettes et commence à recoudre la jambe de ma peluche avec beaucoup de soin.

— Depuis quand t’as des lunettes, toi ? demande Tom en me regardant faire.
— Depuis que j’ai appris à coudre. Je vois pas très bien de près, logique non ?
— Calme-toi, c’est qu’une peluche…

Je continue à recoudre Bob minutieusement. Quand je lève les yeux, je remarque qu’il me fixe.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu rentres pas chez toi ?
— C’est pas tes affaires.
— Comme d’habitude… marmonnais-je.

Une fois Bob réparé, je le dépose délicatement sur mon oreiller, puis j’attrape un livre et commence à lire. Mais évidemment, Tom n’en a pas fini.

Il s’approche et attrape mon poignet, avant de s’asseoir juste à côté de moi. Je le regarde, agacée.

— Tu peux pas juste prendre de l’énergie comme les autres vampires ? Tu dors pas la nuit ou quoi ?
— Les vampires, ça dort pas, débile.
— Et Bill, il fait comment alors ?
— Ça vient tout seul chez lui.
— Pourquoi ça marche pas pour toi ?
— Parce que moi… je suis obligé de dormir. Mais j’y arrive pas.
— Et comment tu faisais avant pour prendre de l’énergie ?
— …

Il ne répond pas. Il détourne simplement la tête, fuyant mon regard.

Je soupire et retourne à ma lecture.

> Les Originels
1. Force surhumaine
Les originels sont nettement plus puissants que les humains. Leur force augmente avec le temps. Ils sont encore plus puissants que les vampires normaux.

Je frissonne rien qu’à l’idée de croiser un Originel…

Mais attends… Tom s’est endormi ?!
Il PEUT PAS dormir chez lui, non ?!

J’entends soudain des bruits de pas qui approchent de ma chambre. Mon père.

— Tom ! Réveille-toi !
— Hmm… non…
— Réveille-toi, mon père arrive, espèce de débile !
— Quoi… ?

La porte s’ouvre brusquement. Le regard de mon père tombe aussitôt sur Tom, encore assis à côté de moi.

— Papa !
— Lexy ? demande-t-il, intrigué.
— Il m’a juste apporté mes devoirs !

Mon père fronce les sourcils.

— D’accord… mais vous êtes ensemble ? Je demande ça parce que… vos mains…

Je baisse les yeux et réalise avec horreur que la main de Tom est toujours attachée à mon poignet. Depuis quand ?!

— Non, pas du tout ! m’écriai-je.

Tom enlève sa main rapidement, visiblement un peu gêné, puis se frotte la nuque sans rien dire.

— Bon… au revoir, Tom, dit mon père avant de refermer la porte.

Tom lui fait un petit signe de la main sans un mot, puis se dirige vers la fenêtre.

— La prochaine fois, entre par la porte, je te jure !
— Mouais… grogne-t-il en sautant dehors.

Je le déteste. Sincèrement.
Mais alors pourquoi est-ce que j’ai un sourire idiot aux lèvres ?