Dans tes bras, un parfum doux, mais mortel,
Tu étais l'étoile, je n'étais que le ciel.
Ta voix, sucrée, me séduisait sans fin,
Mais c'était un poison déguisé en vain.Sous ton regard, je me perds, je me dévore,
Un feu de glace, mon âme qui t'implore.
Tes mots, si doux, étaient des chaînes d’acier,
Et ton amour, une mer de brumes, un secret.Je croyais être ton ange, mais je n'étais qu'une proie,
Un miroir brisé où ton image se noie.
La rupture arriva, comme un couteau glacé,
L’amour toxique, enfin, s’effondra, effacé.Mais même libre, je sens ton poison dans mes veines,
Ton ombre plane, et je suis encore la tête
De ce royaume déchu où le mal est roi,
Car tu m'as laissé, mais tu restes en moi.
