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Séance 29 : Pas à pas

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Psy : Vous pouvez commencer ...

Moi : Je suis quelqu'un d'angoissé non ?

Psy : Vous êtes un type qui écrit un journal psychologique intime car il pense qu'il a un problème et vous envisagez de le régler par vous-même.

Moi : Et c'est un problème ?

Psy : Vous n'êtes pas psy, vous avez quelques éléments de compréhension tout au plus. Vous pouvez mettre votre âme sur la table et la disséquer après tout c'est votre âme.

Moi : Mon âme ?

Psy : Votre intérieur, ce petit monde dans votre tête et qui surfe entre innocence, folie et autres.

Moi : Cela fait bientôt 7 ans que j'ai commencé ce voyage disons...intime.

Psy : Et en 7 ans qu'avez-vous appris ?

Moi : Je n'ai pas l'impression d'avoir appris grand chose, parfois vous parler me donne un coup de fouet, parfois cela pose les choses. Mais tout comme quand j'écris des choses et notes pour moi-même, elles finissent dans un coin, oublier.
J'ai peut-être plus appris de mon médecin du travail, que par cette discussion ou par des psys.
On traite l'instant, on prend parfois conscience, mais on ne change pas votre mode de fonctionnement pour autant.

Psy : Mais en êtes vous plus faible ?

Moi : Non, ce n'est même pas un exercice, disons que je confie ici, ce que je confie à peu de monde. Mais car j'ai peu de monde qui me demande d'aller jusqu'à la confession.

Psy : Vous avez le cœur sur la main et vous comprenez bien que les gens n'ont pas le temps d'aller si profondément à l'intérieur de l'autre. Vous en êtes capable pour vous même, ça ne vous rend pas clairvoyant pour autant, mais les autres ne vont pas le faire pour vous.

Moi : A moins si c'est leur métier.

Psy : Donc vous me faites des infidélités, pour un homme si loyal que vous, c'est une surprise.

Moi : Vous n'êtes pas vraiment Psy !

Psy :  Et vous non plus.

Moi : Pourquoi vous en indignez alors ?

Psy : Oh oui j'oubliais que cette partie de vous ne comprend pas trop le second degrés et le sarcasme. Vous êtes trop idéaliste. Alors que pensez vous des psys ?

Moi  : Difficile à dire, je ne sais pas s'ils prennent soin de moi, alors que c'est une branche du soin.

Psy : Ils sont tout comme vous des humains avec eux des outils pour décortiquer ce que vous leur donner. Et vous donnez un matériau plutôt neutre, presque aseptisé. Vous acceptez les questions et vous parlez ouvertement beaucoup.

Moi : Je n'aurais pas un journal avec moi même, si par essence j'étais comblé des relations humaines et discussions que j'avais. Même si je me retiens d'une certaine façon.

Psy : Oui après tout vous posez cela ouvertement sur internet, vous n'êtes pas comme dans un journal intime à dire si la voisine d'à côté qui a l'air célibataire, mais fumes clope sur clope vous plaît.

Moi : Les fumeurs me rebutent, étant passé par un cancer, je préférerais ne pas m'y exposé, tout comme eux ne devraient pas s'y exposer, à ce poison.

Psy : Mais on est tous exposé à des poisons, ils ont le droit après tout de se tuer à petit feu.

Moi : Peut-être, mais ils exposent les autres. Mais c'est un long débat en soi.

Psy : Et alors cette voisine ?

Moi : Jolie malgré ça, mais comme beaucoup de femmes elles ne recherchent pas mon interaction. Donc j'en déduis, que de base, je ne les intéresse pas.

Psy : Et ça vous vexe ?

Moi : Cela ne me fait pas rien. Je veux dire, toute personne qui a une légère attirance va tenter de gratter un moment, un bonjour, pour savoir si c'est de l'attirance ou même par plaisir d'être regardé par quelqu'un qui lui plaît.

Mon psy est un con et le fils de mes parentsWhere stories live. Discover now