" Ma sira merci pour tout ce que tu as pu faire pour moi, que tu en est eu envie ou pas , que tu as été épuisée etc je sais que de simples mots ne peuvent pas montrer a quel point je te suis reconnaissante [...]"
[EN COURS ]
Cette histoire est compl...
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Alors que je monte lentement les marches de l’immeuble, ce poids dans ma poitrine ne me quitte pas. Je me tiens un instant sur le palier, ma main posée contre la rampe, le regard perdu. Mon cœur bat plus vite que d’habitude, sans raison apparente. Cette nausée… ce malaise… et maintenant ce frisson étrange qui me traverse.
Je déverrouille la porte, entre dans l’appartement et tout est calme. Trop calme. Je pose mon sac, retire mes chaussures, et avance dans le salon. J’ai cette sensation… comme si quelque chose allait arriver. Quelque chose que je ne peux pas expliquer, mais qui serre mes tripes.
Pourquoi j’ai cette boule au ventre ? C’est pas que la fatigue… il y a autre chose.
Je me laisse tomber sur le canapé, les mains tremblantes. Une sueur froide perle dans mon dos. Je repense à mon rêve, à Dawud dans mes bras à la morgue… à ses yeux qui s’ouvrent. Ce cauchemar me hante encore plus que je ne veux l’admettre.
Je regarde autour de moi. L’appartement est propre, ordonné, chaleureux même… mais mon cœur ne se calme pas.
Est-ce que quelque chose va arriver à Ahmed ? Est-ce que je suis malade ? Est-ce que… est-ce que c’est un signe ?
Je m’accroche à un coussin, le serrant contre moi comme un enfant. Un silence pesant remplit l’air. J’ai envie de pleurer, mais je me retiens. Pas maintenant. Pas encore.
J’attrape mon téléphone et je compose le numéro d’Aya. Elle ne répond pas. Je repose le téléphone et soupire. Mon regard se tourne vers le tapis de prière dans le coin du salon. Sans réfléchir, je me lève et m’y dirige. C’est comme un réflexe, un besoin vital.
Je fais mes ablutions, puis je me mets à prier. Lentement. Consciencieusement. J’essaie de chasser cette peur, cette angoisse sourde qui refuse de me quitter.
Moi (dans un murmure, après la prière) - Ya Allah… apaise mon cœur… montre-moi ce que je ne comprends pas.
Mais même après ça, le mauvais pressentiment reste là. Tapie dans l’ombre. Comme une voix qui me chuchote doucement à l’oreille que ce n’est que le début.