L'Alpha et moi T1

(Média: My house de Flo Rida)

PDV Camille

Le voyage jusqu'à notre nouvelle résidence a été vraiment long, beaucoup trop même. Déjà qu'un aussi long voyage en voiture n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, mais ça l'est encore moins lorsque quelqu'un nous écrase contre la portière. Ce quelqu'un, qui n'est autre que mon stupide frère, Michael, qui n'a fait que dormir sur moi, en bavant sur mon épaule et en me faisant part de ses ronflements. J'avais donc mis ma musique au maximum dans mes oreilles, pour ne plus entendre ses ronflements, la musique et les discutions de mes parents. Mais évidemment ma mère m'a crié dessus en me prévenant que je finirais surement sourde !

Nous arrivons donc dans ma nouvelle ville, il fait encore assez beau, le paysage montagnard est vraiment beau. La ville est typique, avec ces chalets et la forêt qui l'entourent, c'est comme ce que je m'imaginais. Au bout de quelques minutes, nous arrivons devant notre nouvelle maison. C'est un chalet assez grand, très moderne avec de multiples baies vitrées. Il y a un petit jardinet devant et mon père me fait savoir que le jardin de derrière est immense et qu'il est directement relié à la forêt. Je ne vois autour de nous aucun autre chalet, ce qui me fait sourire car nous serons tranquilles, sans que personne ne vienne nous embêter. Je sors de la voiture rapidement, et grimace à cause de mes jambes engourdies par le trajet. Je suis mon père qui viens ouvrir la porte d'entrer, j'entre et ouvre grand les yeux à cause de la surprise. La maison, elle n'est pas du tout comme je l'imaginais, elle est vraiment très belle. Tout est très lumineux, grand, moderne et en bois.

_ C'est vraiment beau, dis-je en regardant autour de moi.

_ N'est-ce pas ! Continu mon père souriant.

_ Ca va nous changer de l'ancienne maison, dit ma mère en arrivant.

_ J'espère qu'il n'y aura pas que la maison qui va changer, réplique Mike sèchement.

Je baisse les yeux au sol, mal à l'aise. Je vois mes parents se tendre et faire comme s'ils n'avaient rien entendu. C'est sûr que c'est plus facile de fuir....

Où sont nos chambres ? Demandais-je pour changer de sujet.
_ Ta chambre est en haut de l'escalier, la première à droite Camille, me répond mon père.

Je monte alors les escaliers en courant, et rentre dans la pièce qui est maintenant ma chambre. Elle est beaucoup plus grande et plus lumineuse que l'ancienne, les couleurs sont restées les même que dans mon ancien cocon. Mon lit est au centre de la pièce, il y a aussi une grande baie vitrée qui donnent une vue vraiment magnifique sur la forêt, avec un petit balcon. J'ai même une salle de bain pour moi toute seule, et un grand dressing à partager avec mes frères. Je commence alors à ouvrir mes cartons que les déménageurs avaient déjà rentrés, puis remplis le dressing et quelques armoires. Je m'arrête au bout de deux heures, décidant de finir de personnaliser ma chambre une prochaine fois. Je prends mon téléphone lance ma vieille playlist et fait un petit tour sur les réseaux sociaux. Je réponds a quelques messages et fait un appel vidéo avec ma meilleure amie, Léana. Je la connais depuis toujours, nous nous sommes quittées pour une semaine maximum alors savoir que je ne la reverrais avant très longtemps, me brise le cœur. Elle me souhaite bonne chance et me donne quelques tuyaux pour ne pas que je fasse fuir les élèves de mon nouveau lycée. Sa remarque me fait rire mais me blesse dans un certain sens. Elle sait très bien que je n'aime

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pas que l'on me face des remarques sur ma vie sociale qui est presque inexistante. Durant longtemps on m'a fait remarquer que j'étais insociable, sans ami. Je n'ai jamais rien dit, mais ces remarques m'ont toujours blessée. Après avoir finis de parler avec Alicia, je vais chercher deux, trois choses à grignoter et monte directement me coucher. Me coucher tard n'est pas vraiment dans mes habitudes, encore moins lorsque je suis fatiguée. Je prends un livre puis finis par m'endormir. Mais juste avant de tomber vraiment dans un sommeil réparateur, je prie pour que tout ce passe bien, et que, comme l'a dis Mike tout à l'heure, il y est du changement.

**

Je me réveille en sursaut à cause d'un bruit strident, qui n'est autre que l'alarme de mon réveille. Je grogne en éteignant l'objet qui me gâche la vie. Je m'étire ne baillant puis me lève difficilement de mon lit douillet. Je marche jusqu'à ma salle de bain puis commence ma petite routine. Je m'habille avec des vêtements simples, qui me font fondre dans la masse et me rendent invisible. Petit à petit, je commence à avoir la boule au ventre, à cause du stress. Ce n'est déjà pas facile d'être nouvelle dans un lycée inconnu mais ça l'est encore moins lorsque c'est en plein mois de novembre. Je lisse mes cheveux noirs qui m'arrivent alors vers le milieu du dos. Je mets un peu de maquillage de façon à faire ressortir mes yeux verts. Je prends mon sac de cours, puis rejoins mes frères et ma mère qui se trouvent dans la cuisine.

_ Papa n'est pas là ? Demandais-je à ma mère.
_ Non, il est en voyage pour son travail, me répond-t-elle simplement. _ Déjà ?

Du changement, à priori ce ne sera pas pour tout de suite. Léo hausse les épaules et continu de manger. Moi je ne prends rien, je ne peux déjà pas manger le matin en temps normal, alors si je mange maintenant alors que je suis stressée, ce sera un vrai désastre. Mais, aujourd'hui je n'ai pas vraiment le choix. Je mange alors tout en regardant ma mère qui a le regard fixé sur un dossier. Je ressemble beaucoup plus à ma mère qu'à mon père. Elle a des cheveux noir, qui maintenant laissent apparaitre quelques cheveux blanc. Nous nous ressemblons beaucoup avec les traits de notre visage, bien qu'elle, elle ait les yeux marrons. Comme toujours depuis quelques années, ma mère est habillée d'un tailleur noir avec une chemise blanche. Il y a quelques années jamais elle n'aurait porté ça, c'était hors de ces principe comme elle s'amusait à nous dire. Mais elle a changé, beaucoup trop même. Comme pour papa, Léo, Michael et moi.

_ Pas trop stressée p'tite sœur ? me demande Michael la bouche pleine. _ Mike, ta bouche, c'est dégoutant, dis-je en levant les yeux au ciel.
_ Et sinon ?
_ Sinon ouais, je suis un peu stressée...

_ Juste un peu ? Tu es sure ? Tu transpires beaucoup pour quelqu'un qui est « un peu stressée ».

J'écarquille les yeux et regarde mon pull pour voir si ce qu'il dit est vrai. Cet imbécile et Léo éclatèrent de rire alors que je soupirais, désespérée, en voyant que ce n'étais qu'une blague.

-Tu n'as aucune raison de stressée, nous sommes là ne t'inquiète pas.

Ils sont peut-être là pour le moment, mais je suis sûr qu'à peine arriver ils partiront de leur coter.

NDA: Hey, merci de lire ma fiction! Mettez un commentaire et un vote, même vous les lecteurs fantôme!
Chaptire réécrit