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A une amie perdu

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Je ne sais même plus compter le nombre de lettres que je t'ai écrites.
Toutes plus sincères les unes que les autres.
Tu m'as aidé à traverser énormément de douleurs.
Tu as calmé mes crises les plus violentes.
Tu es la seule et unique personne que je veux serrer dans mes bras quand mon monde s'écroule.
La seule qui arrive à me faire sourire dans les moments les plus sombres.
Pour tout résumé tu es une amie géniale, et moi je te l'ai rendu comment ?
En te trahissant pour quelqu'un qui n'en valait même pas la peine.
Si seulement tu pouvais ressentir comme j'ai mal et voir comme je regrette.
Je fais toujours des conneries, je blesse et après je regrette mais je suis comme ça, je suis maladroite, je fais de la merde, mais je peux te promettre que quand j'aime quelqu'un je l'aime pas à moitié, et toi je t'ai aimé de tout mon cœur, je t'ai peut-être aimé de trop, peut-être que je t'ai donné trop d'amour et que je t'ai étouffé mais je sais pas faire différemment.
Oui j'ai peut-être été trop excessive dans mes réactions et je t'ai sûrement blessé et si tu savais comme je m'en veux.
Je me suis jamais imaginé sans toi et ne plus pouvoir te serrer dans mes bras, te vois rire avec les autres sans moi, et ça me fend le cœur.
J'ai toujours eu une peur immense de l'abandon après tout ce qui s'est passé ,je t'ai toujours fait promettre de ne jamais m'abandonner.
Et j'ai trouvé une douleur encore pire que d'être abandonné, c'est en être la cause.
Tu as tenu ta promesse tu m'as pas abandonné, c'est moi qui t'ai fait fuir.
Et cette putain de douleur elle me rend folle parce que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.
Il m'est arrivé d'avoir tellement mal que je me suis mise à hurler de douleur tellement elle était atroce. Une douleur tellement forte qu'elle m'a faite recommencer, et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même et c'est ce que j'ai fait.
Et putain comme ça m'avait manqué je n'en suis pas fier, mais sans toi j'ai perdu pied, tu étais mon pilier, mon issue de secours, ma lumière dans toute cette obscurité.
Nos délires, nos sorties, nos câlins, tout ça me manque, tu me manques, et peut-être que tu ne reviendras jamais, et que je souffrirai tous les jours, en attendant le jour ou la douleur s'estompera, ou peut-être qu'on se retrouvera.
Dans un cas j'aurais mal, dans l'autre moins. Ce que je sais c'est que je ferai toujours de la merde, je regretterai, et je souffrirai.

La »å¨¦±è°ù±ð²õ²õ¾±´Ç²Ô O¨´ les histoires vivent. D¨¦couvrez maintenant