La 诲é辫谤别蝉蝉颈辞苍

J'ai craqué par ce que je suis faible, j'ai craqué par ce que je ne suis pas capable de gérer mes émotions.
J'ai craqué par ce que je suis nulle.
J'ai craqué par ce que je suis rongé par mes démons.
J'ai craqué par ce que tu es revenu.
J'ai craqué par ce que je suis détruite.
J'ai craqué parce que c'est ma seule échappatoire, le seul moment où je me sens vivante, c'est en voyant le sang dégringolé sur mon bras que je prends conscience que je vis encore, je sens cette douleur malsaine se propager en moi, et ça me fait un bien fou, je me sens libre de tout, comme si plus rien ne comptait, je recommence seulement pour cette sensation, c'est peut-être lâche mais je suis lâche, comme un alcoolique qui boit encore et encore pour oublier ses problèmes et ses souffrances, sauf que mon alcool c'est le sang, mon sang.
J'ai surtout craqué par ce que tu me consumes de l'intérieur, j'ai beau te chasser tu ne pars jamais bien loin, quand est que tu vas partir pour de bon hein ?
Quand est où tu vas me lâcher ?
Tu pourrais simplement dégager de ma vie, mais non tu t'accroches tout ça pour quoi ?
Me détruire un peu plus chaque jour ?
Tu penses pas avoir fait assez de dégâts.
Non bien sûr que non, il t'en faut toujours plus.
J'ai essayé de te trouver des excuses tu sais, j'ai essayé de te défendre comme j'ai pu, malgré ce que je disais, j'avais cet espoir, cet infime espoir que tu t'en veuilles, que tu regrettes.
Mais j'ai compris que tu ne changeras pas. Je t'en ai laissé des portes ouvertes, je t'en ai tendu des perches, tu as eu des occasions de t'excuser, tu ne l'as jamais fait, tu m'as regardé dans les yeux, tu as vu tout le mal que tu m'avais fait à travers mes larmes, et mon regard désespéré, mais tu as préféré mentir, voyant les larmes couler sur mes joues sans s'arrêter, tu as continué à mentir encore et encore, tu m'as regardé me détruire avec tes mots, tu as vu tout le mal que tu me faisais. Alors non, je ne peux pas croire que tu regrettes un seul de tes gestes ou de tes mots, parce que si tu le regrettais vraiment comme on me dis, tu te serais excusé, tu serais revenu vers moi.
Comprends alors que je n'arrive plus à te trouver d'excuses, et que je n'arrive plus à te défendre.
Je t'aimais moi tu sais, tu étais tout pour moi, je ne voulais pas ça, je n'ai jamais voulu ça. Alors tu n'as aucun droit de m'accuser et de dire que tout est de ma faute.
J'aimerais qu'on redevienne comme avant parfois mais j'ai trop peur que ça recommence.
Mais tu t'en fous de tout ça, hein papa.