The Way Of Water [Avatar]

Pov: Lyae

Debout sur la plage, le visage impassible, l'esprit vide, j'observe silencieusement le soleil se lever calmement. J'observe chaque nuances de couleurs, le rose orangé, qui laisse progressivement place au bleu diaphane, presque transparent comme du quartz hyalin. J'attend sereinement l'heure, l'heure où ils arriveront tous, l'heure où je la reverrais, après une longue période de séparation. Je passe une main dans mes cheveux en soupirant d'impatience, puis je laisse ma tête tomber en arrière en fermant les yeux.

- Tu attends quoi? S'exclame une voix à côté de moi

Je sursaute légèrement, puis j'ouvre les yeux et je regarde mon interlocuteur.

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur. Reprend-t-il en rigolant

- Ce n'est pas de ta faute. Finis-je par dire en rigolant à mon tour

- Pourquoi tu attends toute seule? Me demande-t-il curieux

- Parce que je n'ai personne avec qui attendre. Je lui répond simplement

Il hoche la tête silencieusement, puis il croise les bras sur son buste et il attend. Je le regarde perplexe et je m'exclame dubitatif:

- Neteyam? Tu comptes réellement attendre?

- Oui, pourquoi? Me dit-il en souriant

- Pour rien. Je lui répond un sourire incontrôlable sur les lèvres en rigolant légèrement

Je me concentre sur le soleil qui est de plus en plus haut au fil des minutes, mais je suis interrompus une nouvelle fois par Neteyam qui me questionne perdu:

- On attend quoi au juste?

Je rigole légèrement à sa question qui paraissait si futile, mais qui est en réalité très intéressante. Il répond à mon rire avec une point de gêne dans la voix, tandis que je m'exclame en souriant:

- On attend l'arrivée des tulkuns, elle arrive une fois par ans. Les tulkuns sont nos frère et soeurs spirituelles, chaque na'vis du récif ont un frère ou une soeur. Ils comptent comme un membres de notre famille et chaque années on attend ce jour avec impatience.

- Tu attends depuis que tu es réveillée?

J'hoche la tête silencieusement, puis je recommence à détailler le paysage, je sens le sable contre mes pieds, je sens l'odeur des fruits exotiques, j'observe l'océan se mouvoir délicatement, j'écoute la respiration calme et régulière de Neteyam. Je laisse le silence s'installer progressivement entre nous, il n'est pas gênant, il ne l'a jamais été, il est calme et apaisant. J'observe, j'écoute, je sens le moindre petits détails, même insignifiant aux yeux des autres, mais pourtant chaque petits détails forment un tout, ils forment ce moment si parfait à mes yeux. Je lance un coup d'oeil dans sa direction et je le vois me regarder en souriant, je souris légèrement, puis je reconcentre à nouveau mon regard sur l'eau clair. Je vois progressivement une silhouette se dessiner, je scrute plus attentivement l'animal et je vois plusieurs autres ombres se dessiner à leur tour dans l'océan. J'écarquille soudainement les yeux, puis je pars rapidement à la rencontre des créatures et je m'écrie joyeusement:

- Ils sont là, les tulkuns sont arrivés!! Neteyam viens vite!!

Je plonge rapidement dans l'eau, puis j'appelle mon ilu et je me hâte à la rejoindre. J'observe rapidement derrière moi, pour voir si il me suit et je le vois sur un ilu en souriant ébahi par ce magnifique tableau, je vois derrière lui les autres se précipiter dans l'eau à la recherche de leur frères et soeurs. J'observe tous ces personnes heureuses, puis je vois Neteyam me regarder en souriant, je sens mes joues rougir, alors que je le lui rend. Je détourne le regard toujours en souriant, puis je cherche des yeux ma soeur spirituelle. Je balaie la paysage du regard et j'y vois ma soeur, mon frère, mes parents, Neytiri et Jake, Tuk et Kiri, mais je ne la vois pas. Je regarde un peu plus loin et je la vois, ma soeur spirituelle. Mon visage s'illumine, puis je la rejoins rapidement et je l'observe en souriant émue. J'observe sa crête rosé, ses grandes nageoires à l'avant de son corps gigantesque, ses deux paires de nageoires caudales. J'observe son corps blanc et gris, couvert de motif bleuté et rose. Je l'observe en souriant les yeux embués, puis je me libère de mon ilu et je la rejoins. Arrivé à sa hauteur, je l'enlace toujours en souriant et je m'exclame doucement:

- Elíye, tu m'as manqué..

Elle me répond d'un son mélodieux, tandis que je m'éternise à la détailler en souriant. Je pose ma main près de son oeil et je m'exclame calmement:

- Il s'est passé beaucoup de chose depuis ton départ..

Elle me regarde curieusement, puis je reprend mon monologue en souriant légèrement:

- Une famille est venue s'installer dans notre village, une famille qui vient de la forêt, ils ont plusieurs enfant, dont un garçon qui ne me laisse pas indifférente...

Je rougis légèrement et je me mord la lèvre pour éviter de sourire davantage, mais c'est peine perdue, je le sens s'étirer sur mon visage. Je détourne le regard gênée, puis je le vois et je m'exclame toujours en souriant naïvement:

- C'est lui, il s'appelle Neteyam... Il me fait sentir différente.

Je dévie à nouveau mon regard sur ma soeur spirituelle et je rajoute d'une voix émue et attendri:

- Grâce à sa famille et surtout grâce à lui, je me sens libre, je me sens bien, j'ai l'impression d'être importante pour quelqu'un. Même si je m'isole toujours beaucoup, je me suis rapprochée de cette famille et je ne suis plus seule, je sais que je peux compter sur eux, je sais que même dans les moments les plus sombres, ils sont là et ils ne me distinguent pas pour ma différence, il est là, il est là pour moi...

J'observe en souriant une famille avec leur enfant et leurs frères et soeurs spirituelles, j'observe ma mère et ma soeur en souriant. J'observe chaque détails, chaque réactions, chaque gestes, car après tous ce sont les détails qui font d'un moment le meilleur qu'il puisse être. Je les observe pour ne pas oublier, pour ne pas oublier que j'ai une famille, que j'ai des proches, que j'ai des personnes pour qui je compte. Je retranscris ce moment dans ma mémoire, pour le jour où j'aurais besoin de me souvenir, le jour où j'aurais besoin de me remémorer, le jour où j'aurais besoin de réconfort. Je penserais à chaque petits détails, à chaque petits instants et je sourirais en voyant ce magnifique souvenir.  J'observe silencieusement son merveilleux sourire, ses magnifiques yeux, sa peau bleu nuit, ses cheveux tressés à la perfection, son corps svelte, ses mains puissantes mais délicates. Je le redessine entièrement dans ma mémoire, pour ne pas l'oublier, pour ne pas l'oublier, lui, celui qui fait battre mon coeur.

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Voici le vingt-cinquième chapitre, j'espère qu'il vous a plut. Honnêtement, je trouve que je n'ai assez décris l'arrivée des tulkuns, que je ne l'ai pas assez rendu vivant, que je n'y ai pas mis assez de magie. Enfin, c'est une façon de parler, mais je trouve que je n'y ai pas mis assez d'émotions et que vous ne le ressentez pas en lisant. Merci, merci à vous pour les dix-milles vues. Merci d'aimer, de voter, de lire mon histoire, jamais je n'aurais garder cette motivation pour écrire sans vous. Grâce à vous, je peux réaliser un rêve. Bref je parle trop...

Voilà c'est tout pour moi!!