抖阴社区

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𝐄𝐑𝐖𝐀𝐍
ou discussion sur les problèmes
d'être une légende vivante
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 JE POUSSAI LA PORTE DE l'atelier d'Erwan pendant qu'une joyeuse sonnette retentissait dans la boutique

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JE POUSSAI LA PORTE DE l'atelier d'Erwan pendant qu'une joyeuse sonnette retentissait dans la boutique. J'attendis un petit instant, auscultant du regard chaque objet entreposé dans les présentoirs – ça allait de la petite boîte en bois aux vases en porcelaine, peints avec minutie, jusqu'à des mitaines, qui me firent de l'œil. Avant l'arrivée d'Erwan, je chipais une paire que j'enfilais avec un plaisir satisfait, j'agitai les doigts et décidai de garder ces mitaines.

Une porte de fond de boutique grinça et une tignasse inépuisable de cheveux d'un châtain clair apparut Je lâchai un sourire ravi. Deux yeux bleu-gris me dévisagèrent de haut en bas et, finalement, un sourire allant de l'oreille droite à celle de gauche fendit le visage du commerçant. Il fit quelques pas vers moi, bras grands ouverts. Même si j'étais pas tactile pour un sou, je me laissai aller contre lui – et nom d'une feuille, je me sentais si petit !

― Wendyalen ! Deux fois que tu viens me voir en moins de deux semaines ! Tu ne trouves plus de travail, ou tu t'es encore fourré dans un pétrin incroyable ? souffla-t-il après m'avoir relâché, son regard aiguisé me dévisageant.

Je me mordis la lèvre, à la fois amusé de voir qu'il me connaissait si bien et de le voir, tout court. Ce type-là, il m'avait sauvé la vie, à ma moi et à mon frère. Si j'étais aujourd'hui encore capable de marcher, c'était grâce à lui.

Mais j'ai dû effacer mon bonheur vite, pour aller à l'essentiel.

― J'ai vraiment, vraiment, insistai-je, un problème, cette fois. Tu l'as lu, ce carnet, je suppose ?

Erwan se moqua de moi d'un regard... néanmoins choisit de me répondre.

― Wend, franchement, tu me sous-estimes. Mais la reine, je crois pas qu'elle soit si jeune, alors si son âge est déjà faux, tu imagines bien que le reste... rien que des rumeurs, à mon avis, alors arrête de chercher des vers là où il y a du feu.

Très imagé, tout ça. Et très bien raisonné. Mais non, non, Erwan, non. L'autre idiot qui nage comme un poisson, là, il ne faisait pas ça pour rire et je le vois mal collecter des rumeurs. Et tenter de tuer pour les retrouver.

Je plissai les yeux et jaugeai Erwan, la tête de côté. Devant ses sourcils froncés, je soupirai avec un sourire ingénu et expliquai ma matinée mouvementée.

― Dans ce cas...

Il fourragea une main dans ses cheveux, évita mon regard.

― Va falloir prévenir tout le monde... même la reine, bon sang. Les Voleurs aussi, tout le monde en fait. Hé mais (Il m'adressa un sourire en coin :), c'est une mission pour toi, monsieur je vole le palais au nez et à la barbe du Général.

INSAISISSABLES (ancienne version)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant