— (Eva) Une dernière fois, Aaron...
Je secoue la tête
— Ce n'est pas le moment, Eva.
Elle insiste, ses yeux brillants d'un désir qui, contre toute attente, brûle plus fort que la peur.
— (Eva) Pourtant...
— Eva !
— (Eva) Et si c'est la dernière fois qu'on se voit ?
Ses mots résonnent en moi, me frappant de plein fouet. Ce n'est pas possible, dans ma tête des idées contradictoires s'entrechoquent. L'urgence de régler cette histoire une fois pour toutes me martèle, me presse de sortir et d'agir. Mais en même temps, il y a cette envie inconditionnelle, presque viscérale, de me perdre en Eva, de la sentir une dernière fois contre moi, de me sentir en elle, comme si ce moment pourrait être le dernier. L'idée de ne plus jamais avoir cette proximité avec elle me déchire autant que la gravité de la situation.
Je tente de la repousser, de la tenir à distance, mais elle est bien trop déterminée, et je sens qu'elle ne reculera devant rien pour obtenir cette seule faveur qu'elle s'autorise à me demander. C'est son dernier appel, sa manière de se raccrocher à moi avant que tout ne bascule.
Je sens ma résolution vaciller, et Eva, dans un geste habile et calculé, en profite. Sous mes yeux, elle ôte son pull avec une lenteur provocante, révélant sa poitrine nue, exposée, vulnérable et pourtant si assurée. Sa peau est fine, douce, et elle prend ma main, la guidant sans hésitation jusqu'à son sein tendu, ferme sous mes doigts. Elle m'arrache un baiser, sauvage et affamé, avant de se retourner, ses fesses pressées contre moi, brûlantes de désir.
Sans hésiter, elle s'empare de mes deux mains et les ramène sur ses seins, les maintenant fermement en place, tandis qu'elle relève la tête pour me regarder, ses yeux brillants d'une lueur incandescente. Elle est vicieuse, et j'aime ça.
Putain, je suis prêt à exploser.
Son regard brûlant, c'est tout ce qu'il me faut pour que mon désir balaye tout le reste, reléguant au second plan les problèmes qui me pressent. Mes mains parcourent son corps, et je laisse mes doigts glisser de son sein à son cou, le serrant légèrement, juste assez pour la soumettre, la sentir céder complètement à moi. Eva est à ma merci, et elle le sait, elle l'accepte.
Je ferme les yeux une fraction de seconde, essayant de me reprendre, mais c'est trop tard. La tension qui monte en moi est insupportable, un besoin viscéral, incontrôlable. Dans un mouvement brutal, je la retourne et la plaque contre le mur, son corps percutant la surface froide. Ma main descend pour ouvrir la braguette de mon jean, tandis qu'elle se cambre, ondulant contre moi, ses doigts pressés à baisser le sien avec une impatience fébrile.
La vue de son corps exposé, de ses courbes qui m'appellent, m'enflamme davantage. Son petit cul rebondi, juste devant moi, me donne envie de la posséder plus que jamais, de m'abandonner à cette pulsion qui brûle en moi. Mon jean est à peine abaissé, la tension dans l'air est à son paroxysme, et je suis prêt à plonger en elle, prêt à tout oublier, juste l'espace de ce moment où tout s'efface.
Je sens la tension se dissiper un instant, le silence entre nous est presque assourdissant, mais chargé de tout ce que nous ressentons.
— Tu es sûre de toi ? C'est vraiment ce que tu veux ?
Sa voix tremble légèrement, mais pas de doute, juste de la certitude.
— (Eva) Aaron, aussi certaine que le fait que je t'aime, je te fais entièrement confiance. Je veux qu'on vive ça... comme si c'était la première fois.
Je souris malgré moi. J'aime qu'elle ait dit "comme si c'était la première fois" et non "comme si c'était la dernière". Il y a quelque chose de pur dans ses mots, même dans ce moment empreint de désir brut.
Ma bite en main, je la sens frémir sous mon toucher, et je la chatouille juste à l'entrée, là où elle est chaude, humide, prête à m'accueillir. En un coup de rein, je la possède. Ses ongles se plantent immédiatement dans le papier peint, ses doigts crispés alors que son dos se cambre dans un arc parfait. Sa tête retombe en arrière, ses lèvres s'entrouvrent dans un gémissement étouffé.
Je la tiens là, contre ce mur, et tout le reste disparaît.
Je n'arrive pas à être doux. Chaque mouvement est un mélange de passion brute et d'urgence, comme si chaque poussée me libérait de tout le poids qui pèse sur mes épaules. En cet instant précis, il n'y a plus que nous deux, rien d'autre n'existe. Eva est celle qui m'a conquis dès le premier regard, celle pour qui je serais prêt à tout sacrifier.
Son corps réagit à chaque contact, à chaque geste. Ses gémissements s'intensifient, son souffle devient plus court, plus haletant. Sa chatte dégouline alors que mes boules s'abattent contre son cul. Elle prend ma main et la guide à sa bouche, ses lèvres effleurant mes doigts, les lèche. Elle joue avec eux, et c'est excitant, excitant de fou. L'intensité de son désir, de notre connexion, monte en flèche.
Puis, je la sens se tendre sous moi, son corps tout entier vibrant sous l'effet d'un orgasme qui la submerge. Ses yeux se ferment, sa tête bascule en arrière, et son souffle se coupe un instant. Je la regarde, captivé, alors qu'elle atteint son apogée, incandescente, magnifique.
Je la rejoins dans ce moment, m'abandonnant à la sensation, à elle. Mes mains s'agrippent à ses hanches alors que je plonge encore une fois en elle, ravalant un cri rauque. Je la mord à l'épaule, plus fort que je ne l'avais prévu, une marque de cet instant où nous sommes plus connectés que jamais.
— Putain, je t'aime !
Eva reste silencieuse, sa respiration encore saccadée. Je lui dépose un baiser dans le cou, doucement, une dernière marque avant de repartir dans la tourmente. Mon cœur bat lourdement dans ma poitrine, entre l'amour que je ressens pour elle et l'angoisse qui me ronge.
— N'oublie pas que tu m'as promis de ne pas bouger de cet appartement.
Elle soupire, presque résignée.
— (Eva) Je sais...
Une fois rhabillé, je la retourne doucement pour la regarder une dernière fois dans les yeux. Ses prunelles brillent de mille émotions, mais je ne peux pas m'y attarder plus longtemps. Le devoir m'appelle, et je n'ai plus le luxe de retarder l'inévitable.
— Je dois vraiment y aller maintenant.
Nos lèvres se rencontrent dans un baiser rapide, chargé de tout ce que nous n'avons pas le temps de dire. Puis, je quitte l'appartement, laissant Eva à moitié nue, seule. Chaque pas que je fais loin d'elle alourdit mon cœur. Je prie pour qu'elle tienne sa promesse, pour qu'elle m'obéisse.
Et surtout, je prie que je ne sois pas en train de la perdre.