EL PADRINO | T.1/T2

PDV Aria

C'est le froid de son regard que je rencontra.

Ilario.

C'était lui.
Il était devant moi.

Il me releva par les cheveux m'arrachant un cri de douleur.

Je me débattais contre lui en criant.

- C'EST TOI QUI A FAIT ÇA.

Il m'attrapa par le bras mais je continua à me débattre.

- LACHE MOI criais-je.

Il me plaqua alors violemment contre les boîtes au lettres. Je grimaça en sentant mon dos les percutaient violemment.

- Ta finit ta petite crise ?

- Où elle est ?! Ma mère ou est t'elle ?

- Ta mère est surement morte à l'heure qu'il est. Et tu vas bientôt la rejoindre si tu ferme pas ta gueule rapidement répondit t'il sèchement.

Je ne tentais même plus de garder mon sang froid. A chaque inspiration ma haine en vers lui augmenté.

- Non c'est pas possible lâche moi putain de fils de pu-

Je ne pu terminer ma phrase que mon corps se retrouva propulsé au sol. Ma tête se cogna violemment au sol et je sentis un liquide chaud secouler de celle ci.

Il s'abaissa à ma hauteur et m'attrapa fermement la mâchoire me forçant à le regarder dans les yeux.

- Tu vas rentrer ça dans ta putain de tête. Tu ne m'échapperas pas, tu peux tenter de fuir loin où tu iras je te retrouverais. Je te garderais en vie pour te faire vivre un enfer et tu me supplieras d'abréger tes souffrances.

Je le regardais dans les yeux une larme longea ma joue.

- Tu trouvais ça dure de rester en vie à partir de maintenant c'est vivre que tu trouveras compliqué.

Un sanglot m'échappa à ses paroles car que je le savais.

Je le savais qu'il disait vrai.

- Regarde toi tu n'as plus rien, plus personne. Tu es seule.

Mes larmes redoublèrent à ses paroles. En quelque jours j'avais tout perdu.

Je ne pouvais même pas le contredire toute ma vie c'était effondré. Je n'avais plus rien.

- Et tout ça c'est ta faute lachais-je avec difficulté mes larmes coulant toujours à flot. C'est toi qui ma tout enlevé. C'est ton plaisir de gâcher la vie des gens.

- Exactement j'en ai rien a foutre de ce que toi ou les autres pouvaient ressentir c'est pas mon putain de problème. Tu le sais toi même que t'es seulement une erreur.

C'est à ce moment précis que je sentis mon coeur se briser.

J'essayais de me persuader du contraire depuis bien longtemps sans réussite. Ses paroles remué seulement le couteau dans la plaie.

- Mais ta raison je suis qu'une putain d'erreur comme tu la si bien dit. Je suis née dans le chaos et je mourrai dans celui ci. Si il te reste ne serait ce qu'un petit peu d'humanité. Achève moi maintenant.

- Tu ne te rends pas compte du service que je te rendrais en te tuant.

Il me releva par le bras en direction de dehors mais avant il rétorqua :

- De l'humanité j'e n'en ai plus depuis bien longtemps.

Il m'emmena du côté passager de sa voiture avant de refermer la portière.