EL PADRINO | T.1/T2

Coucou mes beautés, j'espère que vous allez bien ?
On se retrouve pour la petite note à la fin.
Bonne lecture !

PDV Aria
Quelques heures plus tard.
21h30.

Assise sur le canapé depuis des heures, je contemplai sans réel intérêt l'écran plat face à moi.

Je me sentais étrangement vide.

Et j'aurais sûrement pu rester dans ma rêverie encore très longtemps si le poids s'écrasant à ma gauche ne m'avais pas fait revenir à la réalité.

Je tournai la tête en direction d'Alessio tout en répondant au sourire qu'il m'offrait.

– À quoi tu penses ? me demanda t'il en s'installant plus confortablement.

Je pris quelques secondes avant de réagir. Tout en haussant les épaules, je répondais d'un ton las :

– Rien d'important.

Quelques secondes passèrent durant laquelle il m'observa l'air septique avant de finalement lâcher :

– Tu me rappelles mon petit frère.

Je me redressai du fauteuil lui montrant que j'étais attentive à la discussion.

– Aylan ?

Il hocha la tête.

– Pourtant on a des caractères très différents, affirmai-je ne comprenant pas où il voulait en venir.

– Je ne parle pas de caractère, m'assura t'il.

Sa tête retomba contre le dossier du fauteuil, il garda les yeux rivés sur le plafond comme à la recherche de ses mots puis avoua :

– Les premiers jours où tu es apparue, j'ai ressenti l'envie de te protéger de la même façon dont je protégeai mon petit frère. En faite, je pourrais même affirmer que c'était instinctif.

Les oreilles grandes ouvertes, je me plaçai de la même façon que lui afin que mon regard se rive à mon tour sur le plafond.

– Tu dégageais quelque chose d'incroyablement...bienveillant et c'est encore le cas. Pour être honnête, je crois que ça nous a tous perturbé.

Sans comprendre pourquoi, je sentis mes yeux s'embuer en me rappelant tout ce que j'avais traversé ces derniers mois.

J'entendis Alessio prendre une grande inspiration tandis que seule quelques larmes trouvèrent chemin malgré moi le long de mes joues.

– Nous avons grandis dans le chaos, continua t'il la voix grave. Chaque personnes autours de nous étaient un peu plus bousillés que l'autre.

Je tournai légèrement la tête dans sa direction, ses yeux étaient perdu dans le vide.

– Je regrette tout les jours que tu sois rentré dans ce monde par notre faute.

Un silence lourd s'installa avant qu'il ne termine :

– Parce que je sais qu'une personne de plus sera détruite.

– Vous n'y êtes pour rien, tentai-je de le rassurer. Le principal responsable dans cette histoire, c'est lui.

– Si tu veux savoir la vérité... avoua t'il en se redressant. Celui que tu as le plus perturbé parmi nous, c'est bien lui.

Méditant ses mots, je le suivis du regard alors qu'il se relevait.

– J'ai quelques affaires à régler. Si il y a quoi que ce soit appel moi, lança t'il en désignant le téléphone posé sur la table. Et-

Il fut couper par la sonnerie du sien.