Coucou mes beautés, j'espère que vous allez bien ?
Bonne lecture !🤍Pdv Alessio
5 mois après le mariage.Le regard rivé par terre, je portais le liquide ambré à mes lèvres tout en haïssant mentalement le silence révélateur de cette pièce.
Le silence et le chagrin, voilà mes accompagnateurs depuis presque un an.
On disait que le temps faisait les choses ? Quel grotesque mensonge. Le temps ne guérissait pas, il accentuait seulement la peine.
Sans même t'en rendre compte, tu sombrais jour après jour sans avoir la certitude de pouvoir redevenir un jour le même qu'autrefois.
Une partie de moi s'était envolé avec lui.
Et je savais que je ne la récupérerai jamais.
Un long soupir s'échappait de mes lèvres, et je frottai mes paupières lourdes par le manque de sommeil.
Mes yeux tombaient sur cette poudre blanche éparpillée partout sur la table basse, et le dégoût de ma propre personne me saisissait.
La première erreur d'une longue liste.
Une première ligne de coke pour oublier.
La seconde pour se sentir mieux.
Et la troisième parce que la sensation te plaît, que tu te sens bien, presque mieux rien qu'un instant.
Puis l'engrenage te tient.
Comme d'habitude, cette ombre si familière se dessina sur le côté et je tournai la tête l'observant s'asseoir nonchalamment sur le canapé avant d'étendre ses jambes.
– Depuis petit tu t'assois toujours de la même manière, constatai-je en jetant un coup d'œil en direction de mon petit frère, assis à ma gauche.
Son regard se posa sur mon verre puis il releva les yeux vers moi, restant à me contempler dans le silence si longuement que cela m'en avait agacé.
Je détestais quand il faisait ça.
– Quoi ?
Le visage neutre, il reporta son attention droit devant lui, puis prononça d'une voix uniforme :
– Est ce que tu es conscient que je ne suis pas réel ? Que je suis seulement le fruit de ton imagination ?
Mon cœur se resserra violemment, et je fermai les yeux ayant presque réussi à ressentir physiquement la décharge désagréable que ces paroles provoquaient dans mon corps.
Mon cerveau refusait catégoriquement d'accepter cette évidence.
– Je suis mort, Alessio.
Je secouai frénétiquement la tête, ne voulant pas en entendre plus.
– Tais-toi.
Ma gorge était si nouée que c'en était douloureux.
Il se leva du canapé, et je le suivais du regard se placer un peu plus loin de sorte à me faire face.
– Quand est ce que tu vas l'accepter ?
Il restait debout et immobile face à moi, les pupilles fixées dans les miennes.
Je déglutissais avec difficulté et baissai le regard vers la table basse, nous séparant.
Par pitié, n'en dis pas plus.
J'attrapai la bouteille, et remplissais mon verre à moitié vide au moment où il prononçait la phrase que je n'autorisais pas mon cerveau à assimiler :

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EL PADRINO | T.1/T2
ActionTome 1 terminé. Tome 2 en cours. Le chef de mafia Ilario Zacchi règne en ma?tre sur tout le territoire,connu pour sa grande violence et sa cruauté qui égal sa beauté. Aria est une jeune femme qui fuit les problèmes mais que fera t-elle quand elle d...