PDV Aria
- Viens avec moi me lança Livia.
L'air frais passé sous ma jupe en cuir, je maudissais Livia de m'avoir forcé à porter cela.
Nous nous dirigeâmes à l'extérieur un énorme entrepôt gris collé à la maison nous faisaient face.
Elle ouvrit celui-ci en composant un code, le portail s'activa automatiquement et laissa place à un garage remplie de voiture.
Les unes à côté des autres, ils y en avaient de toute marques et couleurs confondue.
Elle sortit les clés de sa poche et se dirigea vers une mercedes en parfaite état.
La carrosserie noire était étincelante.
- C'est la mienne m'informa t-elle.
- Toute les autres lui appartiennent ?
- Absolument ricana t-elle. Il adore ça.
J'hocha la tête.
- Ils vont arriver dans quelques minutes rétorqua t-elle en jetant un coup d'œil à sa montre.
J'en profita pour jeter un coup d'œil autour de moi. Le parfait alignement de toute ces voitures étaient impressionnant.
Je m'enfonça vers le fond du garage afin d'assouvir ma curiosité. Je n'étais pas une experte mais leur logo étaient amplement suffisant pour les reconnaîtres.
J'entendis les talons de Livia claquer sur le sol m'indiquant qu'elle s'était rapidement joint à moi.
- Ferrari, Porsche, Bugatti, Lamborghini commença t-elle. Tu peux trouver de tout. J'espère que tu n'as pas peur de la vitesse.
Je n'avais pas peur tant que cela resté raisonnable or le mot raisonnable et Ilario ne pouvaient en aucun s'accorder.
Des brides de conversation se firent entendre, la porte qui nous permet d'accéder à la maison et au garage à la fois s'ouvrît.
Ils étaient tous là.
Ilario se dirigea vers un placard qu'il ouvrit également grâce à un code. À l'intérieur de celui-ci chaque clés étaient parfaitement alignées.
Il en attrapa deux dont l'une qu'il lança à Zayn.
Je vis un grand sourire s'afficher sur les lèvres de Zayn en voyant les clés de la voiture. Les jumeaux ainsi qu'Alessio se dirigèrent alors vers ce qui me semblait être une Bugatti grise.
Le tueur fit tourner ses clés entre ses doigts et se dirigea vers une Lamborghini noir mat.
De ce que j'avais pu observer les voitures étaient pratiquement toutes de couleurs sombres.
Enzo prit le volant accompagné de Livia.
Il ne me restait malheureusement qu'une seule option. Le ronronnement des moteurs se faisaient déjà entendre.
Ses doigts tapotés le volant avec impatience il me lança un regard que je compris immédiatement. Je claqua la portière et m'installa sur le siège en croisant les bras sur ma poitrine.
Le mélange de cuir neuf et d'eau de Cologne pour homme chatouillés mes narines.
Je croisa mes jambes l'unes sur l'autres tout en sentant un regard brûlant se poser sur moi. Je me retourna vers lui, il me regarda quelques secondes dans les yeux avant que son regard ne descende vers ma jupe qui s'était légèrement remonté.
Je le fusilla du regard et l'entendis respirer bruyamment
avant que je ne m'empresse de la baisser.
L'ambiance de la voiture était étouffante, je releva les cheveux collés à ma nuque afin de laisser passer de l'air sur celle-ci.
Je mordais la peau de mes lèvres nerveusement. Je ne comprenais pas pourquoi avaient t'il tous prit des voitures aussi puissantes.
Sachant que nous étions en plein milieu de la nuit et qu'il en possédait des beaucoup plus basiques.
Nous venions de prendre la route direction le jet, j'étais assez nerveuse mais pour l'instant je gérais assez bien mon stress.
Après avoir traversé la même route que j'avais utilisée menant au centre ville, nous venions de nous engager sur l'autoroute à 3 voies.
La route était parfaitement éclairée.
Le silence était pesant mais je n'avais aucune envie de lui parler et ce sentiment était partagés.
Je fronça les sourcils quand je vis la voiture d'Enzo se positionner à notre gauche.
La route était pour l'instant complètement vide mais plus pour bien longtemps, il était seulement 23h et la nuit tombée tard.
Tout le monde en profites donc pour sortir.
La voitures des jumeaux ne tarda pas à se positionner sur la 3ème voies de droite.
Les 3 voitures roulées à peu près à la même vitesse pour pouvoir communiquer.
- Putain Zayn tu roules à la vitesse de ma grande mère qu'est ce que tu fous ? se moqua Enzo.
- Ferme ta gueule fils de pute tu sais très bien que je te nique répondit ce dernier.
- Ça m'étonnerai lança malicieusement Livia.
Son frère passa un bras derrière sa tête et afficha un grand sourire moqueur.
- Comme d'habitude les coupa le tueur. Aucunes règles.
- Alors tu te réveilles Ilario ta peur de te faire battre ?
- Le jour où ça arrivera je te sucerai la bite.
Enzo fit tomber sa tête en arrière tout en rigolant.
- C'est moi qui te sucerai si je perds.
- Tu peux déjà commencer à ouvrir la bouche rétorqua le tueur.
Alessio assit à l'arrière se pencha entre les deux sièges avant des jumeaux.
- Je mise sur Ilario on va se faire niquer.
- Moi je mise sur mon frère les gars lâcha Kaïs.
J'entendis un ricanement venant d'Enzo.
- Je miserai même pas 1 euro sur lui.
Les 3 voitures refermèrent leur fenêtres avant que la première voiture ne s'élance.
Ilario appuya sur l'accélérateur son avant bras contracté était tendu sur le volant. Les manches de sa chemise légèrement remontées laissé apercevoir ses tatouages.
L'indicateur de vitesse indiqué 170 km/h et l'aiguille ne faisait qu'augmenter.
J'étais cloué au siège la sensation était incroyable et terrifiante à la fois.
C'est quand je vis l'aiguille attendre les 200 que mon coeur commença à battre beaucoup plus rapidement.
La peur commencé à se répandre dans tout mon corps.
Des voitures commençaient à apparaître au loin et Enzo était à présent juste derrière nous.
Le tueur prenait un malin plaisir à lui barrer la route ce qui les forçant à ralentir.
La voiture des jumeaux passa en un éclair par la droite.
Pourtant le tueur ne semblait pas plus dérangé. Son téléphone sonna il accepta l'appel avant que la voix d'Enzo ne résonne dans les hauts parleur de la voiture.
- Sale fils de pute cria t'il. Tu crois que je suis venue pour rouler à la vitesse de ta madre ?
Un léger rictus au lèvre, il raccrocha le téléphone.
Il jeta un coup d'œil au rétroviseur avant d'appuyer d'un coup sur l'accélérateur les laissant derrière nous. Mon corps se retrouva collée au siège tant la voiture était puissante.
Sur la route les voitures se faisaient de plus en plus nombreuses.
J'observais nerveusement le compteur : 190, 200 km/h.
Il roulait rapidement trop rapidement, la gorge nouée je respirais difficilement.
Les jumeaux n'étaient plus trop loin devant, leur voiture était à quelques mètres de nous. Un début de circulation s'était formé et les avaient obliger à ralentir.
J'étais soulagé car il allait obligatoirement commencer à ralentir comme Zayn l'avait fait. Or mes yeux s'écarquillèrent quand il accéléra davantage et slaloma entre les voitures.
Mon coeur s'arrêtait à chaque voitures que l'ont frôlées.
Il jeta alors un coup d'œil dans le rétroviseur et un rictus s'afficha sur ses lèvres. Je reproduis le mouvement Enzo et Zayn venaient d'être bloqués par un camion qui essayé de s'engager sur une autre voie.
Et il l'avait prévu.
Mes mains agrippées au siège j'avalais ma salive avec difficulté.
Il s'inséra sur la ligne de droite afin de prendre la sortie.
Le camion venait à peine de s'insérer correctement,nous avions donc largement d'avance sur eux.
La sortie était un virage étroit il allait ralentir non il devait ralentir pour le prendre.
La distance se réduisait peu à peu pourquoi ne ralentissait t'il pas ?
J'avais les mains moites et je respirais bruyamment, je tentai malgré tout de garder mon calme.
- Il faut que tu ralentisses lui lançais-je.
Il tourna la tête vers moi et contraire de ma demande il accéléra.
- Qu'est ce que tu fais m'écriais-je. Tu veux nous tuer ?!
Ça n'allait pas passer nous roulions beaucoup trop vite pour passer le virage.
Mon coeur battait à la chamade.
- Ilario l'appelais-je.
C'était bien la première fois que je l'appelais par son prénom.
- RALENTI CRIAIS-JE.
Toujours à pleine vitesse il tourna le volant rapidement les crissements des pneus raisonnèrent.
La voitures dérapa quelques secondes sur le côté avant qu'il ne reprenne habilement le contrôle sur celle-ci d'un coup de volant.
Ma respiration saccadée j'avais serré la poignée avec toute la force que je possédais.
Je respira un grand coup avant de me retourner vers lui.
Son visage était complètement neutre. La peur coulant toujours dans mes veines, je n'avais qu'une envie sortir de cette voiture.
- MAIS PUTAIN QU'EST CE QUI VA PAS CHEZ TOI ?!
J'avais haussé le ton malgré moi mais le stress accumulé devait sortir.
- Baisse d'un putain de ton avec moi ou c'est pour une autre raison que tu crieras la prochaine fois.
Un connard un putain de connard c'est tout ce qu'il était. Je ferma les yeux et pris une grande inspiration afin de calmer mon rythme cardiaque.
La tête tournée côté vitre j'étais restée silencieuse tout le reste du trajet qui heureusement pour moi avait été rapide. Le jet était déjà sur la piste.
Il sortit de la voiture en claquant la portière et s'adossa à celle-ci pour allumer sa cigarette.
Les yeux clos il renversa la tête en arrière tout en recrachant la fumée vers le haut.
Je souffla quelques secondes en laissant ma tête retombée lourdement sur le siège avant de sortir à mon tour.
L'air frais faisait voltiger mes cheveux et m'aidé surtout à respirer correctement.
La main appuyée au capot je reprenais petit à petit ma respiration. Qu'il soit dans mon champs de vision m'agacée.
Il m'agaçait.
Seulement quelques minutes plus tard les deux autre voitures arrivèrent en même temps. Enzo sortit en trombe de celle ci.
- Putain de camion ils nous a niquer notre course.
Livia laissa son frère et se dirigea rapidement vers moi.
- Alors ?
- Alors quoi ? rétorquais-je.
- Tu as survécue au trajet ça m'étonne que tu ne sois pas actuellement entrain de vomir.
Je souffla longuement vomir n'était rien j'aurai plus tôt misé sur une crise cardiaque.
- Il a faillit nous tuer soufflais-je.
Elle m'adressa un sourire compatissant avant de me tendre une plaquette de cachet.
- De quoi s'agit t'il ?
- Alessio ma dit que tu avais le mal de l'air. J'ai prévu des cachets pour toi.
- Merci lui souriais-je en les récupérants.
Je devais également remercier Alessio. Je jeta au coup d'œil autour de moi mais les garçons étaient déjà montés.
C'était bien la première fois que je montais dans un jet.
Je monta les quelques marches avant de pénétrer à l'intérieur. La décoration était épurée, 2 canapés blanc me faisaient face.
Et l'avion comporté 4 sièges individuel.
Dont des cabines dans le fond, la première était une chambre et la seconde une salle de bain d'après les dires de Livia.
Avec Livia nous prîmes places sur l'un des canapés face à nous se trouvaient Kaïs et Alessio.
Rapidement une hôtesse de l'air se dirigea vers nous.
Son uniforme moulé chaque partie avantageuse de son corps et ses cheveux brun étaient tirés dans un chignon bas.
- Bonjour, vous désirez quelque chose mesdemoiselles ?
- De l'eau ça ira répondit Livia.
- Pas de problème je vous amène ça.
- Merci.
Elle se dirigea à l'avant du jet un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres en remarquant Kaïs et Alessio la matter ouvertement.
L'hôtesse me tendis une bouteille d'eau je la remercia avant qu'elle ne se dirige vers Ilario et Enzo.
Les deux étaient assis sur les sièges individuel et discutés.
- Viens on va s'asseoir là bas lâcha Livia.
Je pris place côté hublot face à moi Ilario et à ma droite Livia.
- On va atterrir à l'aube commença Enzo. Arrivé là bas on ira directement chez Kolian.
- Ils nous faut les robes on passera les chercher en fin d'après midi répondit-t-elle.
Je sentais le cacher commencer à agir sur moi, ma tête était lourde et je luttais contre le sommeil.
Je pris appuie le siège la nuit avait complètement enveloppé le dehors seul la lumière de la ville éclairée toute cette obscurité.
Mon corps était détendu aucun stress, aucune peur et pour la première fois depuis bien longtemps mon esprit était paisible.
Je me sentis partir rapidement.
- Tu es prête ma chérie ?
- Oui maman tout est bon laisse moi juste le temps de refermer ma valise.
- Je descends dépêche toi le taxi est déjà en bas !
- D'accord je refermerai derrière moi.
Je jeta un rapide coup d'œil à ma chambre afin d'être sûr de ne rien oublier.
Ça devrais être bon pensais-je.
Je fis rouler ma valise avant de récupérer les clés de la maison posée sur le meuble d'entrée.
Ma valise n'était pas trop lourde descendre les escaliers n'était donc pas d'une grande difficulté.
Ma mère m'attendait déjà dans le taxi, je salua rapidement le chauffeur avec qu'il ne démarre.
J'observa les rues défilées toujours dans mes pensées tout en jouant avec mon collier.
Ma mère me l'avait offert il y a longtemps, il lui appartenait.
Elle me l'avait offert pour mes 10 ans.
La phrase qu'elle m'avait dite en me l'accrochant m'étais restée en mémoire.
Je n'avais oublié aucun mot de cette conversation.
12 ans auparavant :
« Tu sais ma puce peu importe la distance à laquelle tu te trouveras de moi. Une partie de moi sera encrée en toi, et ce collier doit te le rappeler »
« J'ai pas besoin de ça maman, tu seras toujours avec moi pas vrai ? »
Elle me caressa affectueusement les cheveux.
« Tant que l'avenir me le permettra ma chérie je le serai »
Fin du flashback.
Un sourire aux lèvres en me remémorant cette conversation je me retourna vers elle.
Le sourire qu'elle me rendit me réchauffa le cœur, c'était celui d'une mère aimante, celui d'une mère bienveillante.
Le taxi s'arrêta devant l'aéroport je récupérais les valises dans le coffre pendant que ma mère payé le chauffeur.
J'étais stressé c'était la première fois que je prenais l'avion, le trajet duré seulement 2h.
Je mordillais la peau de ma lèvre comme à chaque fois j'étais stressé.
« Les passagers du vol AF 3321 en direction de Madrid sont attendus»
Après avoir géré l'administration et passé les portiques de sécurité, nous nous dirigeâmes vers l'avion.
- Ça va m'interrogea t-elle ?
- Oui ça va aller lui souriais-je.
- Je sais que tu es stressé , mais ne t'en fait pas, la sensation pendant le vol est magnifique.
Le ciel était bleu sans aucun nuage, les vitres transparentes laissé passer le soleil créant un parfait havre de paix tout autour de nous.
Elle avancé beaucoup plus rapidement que moi mais d'un coup elle se retourna.
- Fais attention ma chérie me lança t-elle.
Ton collier vas tomber.
Je m'arrêta net et baissa les yeux sur mon collier. Il n'était plus attaché, je ne pus faire de mouvement qu'il tomba et se brisa par terre.
Les fragments en verre venant de celui-ci s'étalèrent par terre.
- Mince il s'est cassé maman.
Je m'accroupissais pour le ramasser et me retourna vers elle mais plus personne n'était là.
- Maman ? l'appelais-je
Aucune réponse.
- Maman ?
Personne, il n'y avait personne.
Elle n'était plus là, elle s'était effacé, son ombre c'était comme estompée.
- Aria entendis-je au loin.
Je me réveilla en sursaut le cœur battant à tout rompre il s'agissait seulement d'un cauchemar.
Un cauchemar me répétais-je.
Je passa mes mains sur mon visage avant de relever la tête vers eux. Les 3 m'observaient attentivement.
Je toucha rapidement mon buste et constata avec soulagement que mon collier s'y trouvait toujours.
- Est ce que ça va me demanda doucement Livia.
J'hocha rapidement la tête et retira le plaid qui me couvrait. Je n'avais d'ailleurs aucun souvenir de mettre endormi avec.
Je regarda l'horloge du fond celle-ci indiqué 5h45, j'avais dormi quelques heures.
- Combien de temps de vol reste t'il ?
- Moins d'une heure répondit-t'elle. Tu veux utiliser la salle de bain ?
- Oui je veux bien laquelle de ces portes est t'elle ?
- C'est celle de droite.
- Merci.
Je récupéra le sac de voyage rempli de vêtement et me dirigea vers la salle de bain,la gorge toujours aussi nouée.
Je referma rapidement la porte avant de m'observer dans le miroir mes cheveux étaient en pagaille et j'avais mauvaise mine.
Je passa un peu d'eau froide sur mon visage, avant d'aller au toilette. Je sécha mes mains un air pensif au visage.
Le collier se brisé dans mon rêve cela pouvait paraître idiot mais je voyais cela comme une sorte de "métaphore"et cela m'angoissée énormément.
Je me déshabilla et pris une douche rapide malheureusement l'eau chaude n'estompa pas mes craintes.
J'enfila l'une des tenues présente dans le sac : un sweet a capuche noir, un jean de la même couleur et une veste.
C'était la première que je m'y rendais mais la Russie était connu pour être un pays très froid.
Je sentais que l'avion commencé à perdre en altitude signe que nous allions atterrir d'ici peu.
J'ouvris la porte, me dirigea vers mon siège et me m'y à observer le dehors. Le changement de température se faisait déjà ressentir, les nuages gris recouvré le ciel.
- Bordel j'ai mal au ventre lâcha Alessio. J'aurais jamais du venir putain.
- Les Russes sont des avions de chasse crois moi que ça en vaut le coût répondit Kaïs.
- Non merci je préférerai éviter, j'ai aucune envie d'avoir des bébés au origine Russe par accident.
- Il s'en tapera une avant la fin du séjour rétorqua Livia. J'espère que ta pas oublié notre pari.
- Je ne l'ai pas oublié mais je te le répète c'est impossible que tu trouves une Russe à mon goût.
Elle secoua la tête un sourire au lèvre.
- Personnellement ils sont totalement à mon goût.
Je vis Zayn serrer la mâchoire avant qu'un rictus mauvais n'étire ses lèvres.
Le bruit d'une porte claquant nous fît tourner la tête.
Un grand silence s'installa.
L'hôtesse de l'air sortait de la chambre les cheveux en pagaille, elle nous lança un sourire gêné avant de réajuster correctement son uniforme.
Plus personne ne parlaient jusqu'à qu'un rire retentisse,plus particulièrement celui d'Alessio.
- Putain il est trop fort ce mec, il n'y a que lui pour provoquer ce genre de situation.
Quelques minutes plus tard Ilario sortit de la même pièce. Il portait une chemise noir légèrement ouverte.
Il prit place sur son siège avant que l'avion n'atterrisse.
Un grand soulagement s'empara de moi une fois que mes pieds se posèrent sur la terre ferme.
Deux berlines noir étaient garés sur la piste.
Chaque groupes se dirigea vers l'une d'elles.
La première était composée du tueur, d'Enzo et Zayn démarra rapidement.
J'avais préféré monter avec Livia et Alessio.
- C'est lequel au volant ? demanda Alessio.
- Je crois que c'est Enzo répondit t-elle.
- Viens on dépasse ces cons, tu connais le chemin jusque chez Kolian ?
Elle hocha positivement la tête avant d'appuyer sur l'accélérateur pour dépasser leur voiture.
Un rire sortit de ma gorge en apercevant Alessio leur faire un doigt d'honneur dès que l'ont passa devant eux.
Un véritable enfant dans le corps d'un adulte.
Il se pencha pour allumer la radio pensant pouvoir écouter de la musique mais c'est la voix d'une présentatrice qui résonna.
« Вы находитесь на станции 21, в конце дня ожидаются пробки, будьте бдительны и удачного дня тому, что идет на работу »
Il s'empressa de l'éteindre.
- Putain même leur langue est flippante, il écoute pas de musique dans ce pays ?
- Essaye une autre station ricana Livia.
- Non non ça ira, de toute façon on est bientôt arrivés.
La voiture prit la sortie, avant de rouler sur une route à sens unique.
Au fur à mesure une immense maison apparut devant nous enfin on pouvait plutôt considérer cela comme un château.
Un grillage nous faisaient face des gardes étaient postés devant l'entrée. Mais il fut rapidement ouvert par les gardes.
Nous remontâmes la grande allée jusqu'à la porte d'entrée.
Un homme sortit de celle-ci, ses cheveux étaient d'un brun clair tout à fait l'opposer de ses yeux d'un bleu glacé. Il portait un costard qui faisait ressortir sa musculature légèrement moins imposante que celle d'Ilario.
Il se dirigea vers le tueur et les deux échangèrent une poignée de main. L'homme observa chacun d'entre nous jusqu'à que son regard tombe sur moi.
Il pencha la tête sur le côté.
- Tu es ?
A vrai dire je ne savais pas quoi répondre le tueur s'en chargea.
- Elle est avec moi.
Il se tourna vers Ilario et lui lâcha quelques mots le tueur approuva et les deux se dirigèrent vers la maison.
- Putain vous avez pas intérêt à me laisser seul lâcha Alessio. Ramène ton cul ici Kaïs.
Nous entrâmes dans la demeure l'intérieur n'avait rien avoir. L'extérieur laissé penser à une maison assez rustique, or la décoration était plus que moderne.
Il nous ouvrit la porte et je fus là dernière à rentrer dans le salon.
- Je me suis pas présenté lança le jeune homme.
Je me retourna vers lui et lui adressa un sourire.
- Je suis Kolian.
- Aria lui lançais-je.
Je rejoins les autres assis sur les fauteuils.
Un verre à la main, ils discutaient quand tout à coup une femme pénétra la salle.
Elle était magnifique des yeux bruns s'accordant avec ses cheveux d'un doré lumineux, le tout donnés un parfait contraste avec sa peau clair.
Quand à sa silhouette elle était mise en valeur dans son ensemble blazer blanc.
Elle traversa la salle et s'essaya à l'opposé de Kolian.
- Je vous présente ma femme Carina.
Elle nous adressa un sourire chaleureux.
Mais une chose m'alerta dans le regard qu'elle lança à Kolian il n'avait rien d'un regard amoureux, bien au contraire.
Il y avait comme une sorte de... mépris ?
Peu importe ma priorité était de sortir de cette pièce j'avais la sensation d'étouffer.
Je me retourna vers elle avant de prendre parole.
- Excusez-moi lançais-je pour avoir son attention. Pouvez-vous m'indiquer la salle de bain s'il vous plaît ?
- Aucun problème et tu peux me tutoyer.
Je lui offris un sourire qu'elle ne manqua pas de me rendre.
Nous montâmes les marches du grand escalier en marbre sous le regard interrogateur des autres.
- Tu es Aria c'est ça ?
- Oui, et toi tu es la femme de Kolian ?
- Exactement je peux te poser une question Aria ?
- Oui.
- Tu es ici contre ton gré ? lâcha t-elle sans s'arrêter.
Je fronça les sourcils, pourquoi me poser cette question ?
- Qu'est ce qui te fait penser cela ?
- Ton regard répondit t-elle. Enfin plusieurs autres facteurs mais celui-ci en particulier.
- Je pourrai dire la même chose à propos du tien.
Elle se retourna vers moi un sourire aux lèvres.
- Je suppose que tu es digne de confiance sinon tu ne serais pas ici et de toute manière tu finiras bien par l'apprendre. Kolian voulait que tu sois au courant pour éviter certaines situations.
Elle continua d'avancer.
- Kolian et moi sommes mariés seulement par arrangement. Nos deux mafia ont une alliance et celle-ci repose sur nous. Kolian a prit la relève car son père n'est plus en état de le faire.
- Pourquoi ne pas partir si aucun n'est d'accord ?
- Nos deux mafia ont longtemps étaient en guerre, un problème est survenue et nous sommes dans l'obligation de collaborer.
Et pour assurer le bon fonctionnement de cette alliance, les deux héritier ont du se marier.
- Nous voulions juste que tu sois informée poursuivit t-elle. Pour éviter que tu ne pose les mauvaises questions au mauvaises personnes.
- Je ne comptais pas le faire répondis-je.
- La salle de bain est là prend tout le temps qu'il te faut lâcha t-elle avant de repartir.
Je ferma la porte avant de prendre appuie sur le rebord du lavabo. Je ne me sentais déjà pas bien mais le surplus d'information n'arrangeait rien.
Mais cela m'avait permis de comprendre que tout cela n'était que le commencement.
Coucou j'espère que vous avez aimé ce chapitre à très bientôt pour la suite !💗
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