23h59 et 55 secondes...
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Sophie est là devant moi, habillée comme elle était lors de notre rencontre dans la galerie. Elle me regarde dans les yeux, puis vers la poche dans laquelle se trouve la carte de visite qu'elle m'a donnée. Je comprend rapidement que la clé du mystère est là. Je la sors et constate avec surprise que la carte n'est plus vierge. Le coté pile représente une silhouette féminine blanche sur fond noir, elle semble allongée sur le dos, une jambe repliée, l'autre tendue, une main entre ses cuisses, le dos cambré par le plaisir, la bouche entrouverte, une poitrine généreuse mise en valeur pas la position. Entre ses lèvres semble s'échapper un voile de fumée qui se transforme en une nouvelle silhouette presque identique à la première. Sur l'autre face, un fond blanc légèrement cassé sur lequel se trouve une série d'inscriptions, Une seconde en dehors du temps, en lettres rouges calligraphiées, une adresse, qui me semble ne pas être très loin de là où travail cette mystérieuse demoiselle.
Je n'ai pas encore pris le temps de contempler l'environnement dans lequel nous nous trouvons. En relevant les yeux sur la vendeuse, je me rends compte que je suis dans ma chambre. Un flash blanc m'aveugle, je suis propulsé sur mon lit, sur les dos et nu. Des menottes accrochées aux barreaux écartent mes bras et mes jambes m'interdisant tout mouvement. La position est confortable, mais je me sens mal et oppressé, ma nature claustrophobe prend le dessus.
Paradoxalement, je suis aussi excité, le fait d'être à la merci de Sophie, qu'elle pourrait faire de moi ce qu'elle veut. Mon membre est gonflé, énorme, comme déjà près à exploser. Pas de doute, je suis bel et bien excité. La rousse flotte au-dessus de moi, sa tenue a également disparu, elle porte maintenant de la lingerie fine, rouge vif, agrémenté du porte-jarretelles et de bas assortis. Allongée dans les aires, son corps se rapproche doucement du mien. Un nouveau flash, remplace son string par un sexe d'homme énorme. Un autre la fait revenir à la normale. Encore un, Une queue apparait, comme on en rencontre dans les représentations de démons, longue, large à la base puis de plus en plus fine, elle se termine par une forme de pointe fine. Elle me fouette les cuisses avec, j'hurle de douleurs, j'oublie instantanément les menottes qui me retiennent. Les coups de queue se succèdent, mes cris deviennent la manifestation de mon plaisir, non plus celle de la douleur.
Sophie qui semble contrôler la chose avec perfection, l'enroule depuis son milieu autour de ma gorge, en la glissant doucement sous ma nuque, sur deux tours, elle resserre son étreinte, je ne suffoque pas suffisamment pour que ma respiration soit totalement coupée. Le milieu de ce qu'il reste s'enroule maintenant autour de ma queue à moi, qui se gonfle encore un peu plus. La pointe se glisse doucement entre mes fesses sans que je ne la sente distinctement entrer en moi. C'est quand l'intrigante manipulatrice l'enfonce en moi le plus profondément possible que je m'en rend compte. Elle entame dans la foulée un va-et-vient en moi, ainsi qu'un mouvement de masturbation. L'ensemble me fait rouler des yeux, je sens la pointe se gonfler de plus en plus, mon anus est dilaté au maximum et encaisse cette baise étrange autant qu'excitante.
Plus les mouvements se font rapides, plus je sens un plaisir intense monter, une légère sensation de picotement agréable se fait sentir à l'intérieur. Ma prostate est stimulée à son maximum, une sensation de jouissance monte, différente de celle que je ressens habituellement. Celle-ci me semble plus intérieure, c'est inédit. La partie de la queue de démon qui est sur mon membre semble empêcher toute éjaculation. J'ai tout de même cette impression qu'elle va exploser, tout mon corps se met à trembler, des larmes montent de manière incontrôlable.

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Une seconde hors du temps [En Cours]
RomanceJe suis Marc, un homme divorcé de quarante et un ans, je n'ai pas d'enfant, je suis développeur informatique dans une société de l'industrie textile. Je mène une vie de débauche depuis mon divorce, même avant ce dernier. Ce soir est le début d'une a...