D'encre et de pixels

Et oui, je lis beaucoup, mais si j'aime lire, je dois dire que j'aime plus encore parler de ce que je lis. Je critique chaque livre sur le site Babelio, et c'est là que je participe à des défis de lecture tels le défi non-fiction. Je m'appelle Verteflamme sur ce site.  Je lis autant de non fiction que de fiction, et j'essaie de lire sur plusieurs thèmes. Un qui m'a bien amusée, et révoltée en même temps, c'est "les tribulations d'une cuisinière anglaise" de Margaret Powell. Je dévore aussi beaucoup de Que sais je. 

Je participe aussi à un club de lecture, en plus de ceux des bibliothèques : mon dernier livre est "autoportrait au radiateur" de Christian Bobin, beau livre contemplatif sur les fleurs et les brins d'herbe, la spiritualité et le deuil. 

Une pièce qui m'a marquée, c'est "la maladie blanche" de Karel Capek, (écrite en 1937) où une pandémie provoquée par un virus chinois fait rage. Un généraliste trouve le remède mais ne l'appliquera que si les gouvernements promettent de ne plus faire la guerre. 

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Si et comment ces lectures m'inspirent, je ne le saurais dire. C'est surtout une habitude, je m'accoutume à la lecture et j'imagine que mes écrits sont des livres. Sauf quelques cas spécifiques, sur lesquels je reviendrai dans la partie Deux, mes lectures forment surtout un terreau général d'inspiration.

Je lis mes propres livres, et j'y prends énormément de plaisir. Je suis donc biaisée : impossible de m'autoévaluer, car la jouissance de lire le fruit de mon propre travail l'emporte sur les autres aspects. J'écris des textes que j'aimerais lire, mais surtout que j'aime écrire. 

Parfois, j'imagine non sans orgueil mes livres dans une bibliothèque, avec la jolie étiquette voire la cote (ex. PIR pour Pirosh) et le numéro pour la non fiction (j'ai un problème avec les classements, j'en reparlerai).