Quand Barcelone, une ville vibrante et pleine de promesses, devient le thé?tre d'une rencontre explosive.
Ana?lle, une jeune femme déterminée, atterrit dans la capitale catalane afin de travailler dans une maison de bijoux émergente. Elle ne conna?t...
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- Anaëlle ?! Fermín ?!
- Anaëlle !
- Bon les gars, c'est plus drôle là !
Un geste brusque et soudain sous ma tête me fit sursauter, et je me redressais d'un bond, le cerveau en bouillie après ce réveil brutal. Les yeux clignant à plusieurs reprises, je réussissais à apercevoir Fermín sauter sur ses jambes avant de trottiner jusqu'à nos vêtements, qui reposaient un peu plus loin, et de revenir vers moi.
Il me jetait carrément mon tee-shirt et mon bas en m'ordonnant de vite m'habiller, et lorsque j'entendais les pas et les voix de nos collègues se rapprocher, je sentais mon cœur se tordre dans ma poitrine.
Merde, on s'était endormis.
À la vitesse de la lumière, je sautillais sur place pour enfiler mon pantalon, angoissée à l'idée que Fermín et moi soyons surpris à moitié à poil. Le bruit allait se répandre comme une traînée de poudre et je n'avais pas forcément envie de me justifier auprès de gens que je ne connaissais pas, sur la nature de ma relation avec le blond.
Notre situation pourrait en étonner plus d'un, surtout les anciens de la boîte.
- Grouille-toi, m'intimait par ailleurs Fermín alors qu'il était déjà en train de nouer les lacets de ses chaussures.
- Je t'avais dit qu'on aurait pas dû dormir, l'engueulais-je à mon tour, le dos arcbouté quand je faisais glisser mon pied dans ma basket.
- T'as tellement fait ça bien, mi bruja, que j'ai pas réussi à m'en remettre.
L'andalou pouffait de rire au moment je lui montrais mon doigt du milieu, et je n'avais pas le temps de répliquer qu'une silhouette apparaissait dans mon champ de vision, à quelques mètres de là.
- On est là ! m'exclamais-je en secouant mon bras, pour qu'on puisse nous voir.
- Bordel, vous nous avez fait peur, haletait Yves, franchement heureux de nous avoir retrouvé. On pensait vous avoir perdu.
- C'est ça quand on laisse les femmes diriger, je donnais un discret coup de coude dans la côte de Fermín pour sa remarque sexiste.
- Ça t'a pourtant plu, tout à l'heure, maugréais-je entre mes dents, pour qu'il soit le seul à m'entendre.
Le regard brûlant de Fermín me fit frissonner et nous nous contentions de ramasser le sac au sol, avant de suivre Yves jusqu'au petit groupe de personnes s'étant mêlées à la battue pour nous rechercher. Je ne savais même pas l'heure qu'il était, mais vu que le soleil commençait doucement à décliner dans des tons orangés, je devinais que la chasse au trésor devait s'être finie depuis un petit bout de temps.