Quand Barcelone, une ville vibrante et pleine de promesses, devient le thé?tre d'une rencontre explosive.
Ana?lle, une jeune femme déterminée, atterrit dans la capitale catalane afin de travailler dans une maison de bijoux émergente. Elle ne conna?t...
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quelques mois plus tard
Remerciant le chauffeur qui venait de me déposer devant chez moi, je sortais de la voiture en faisant attention à ne rien oublier. La nuit dehors ne m'aidait pas trop à y voir clair et je m'excusais à de multiples reprises pour ma lenteur. Heureusement pour moi, le taxi d'une cinquantaine d'années me souriait chaleureusement en précisant que j'étais sa dernière course du soir.
En même temps, il n'était pas loin de trois heures du matin et ça ne m'étonnait pas qu'il rentre se coucher juste après. Mon avion avait eu du retard au départ de Madrid et j'étais arrivée dans les coups d'une heure et demie, à l'aéroport barcelonais. Je revenais d'un long séjour chez mes parents pour les vacances et il me tardait de retrouver mon appartement, ainsi que l'amour de ma vie et Fermín.
À la base, mon copain était censé venir me chercher mais devant le retard conséquent de la compagnie aérienne, j'avais préféré prendre un taxi et ne pas le déranger à une heure aussi tardive. Il était encore un peu dans le gaz après l'enchaînement de l'Euro et des Jeux Olympiques, et je ne voulais pas qu'il soit totalement cassé avant que l'on ne parte en vacances.
Son club participait à une tournée américaine et, heureusement pour moi, Fermín n'avait évidemment pas été retenu dans le groupe. Ce qui m'arrangeait fortement, on pouvait donc s'organiser un petit voyage en amoureux avant la rentrée.
Rentrée que j'allais d'ailleurs faire seule puisque Fermín n'avait pas renouvelé son contrat, sur demande de son agent. Apparemment, il n'y avait plus grand intérêt pour lui de rester égérie de la boîte de Marcelino et, toujours selon son agent, ça avait déjà été compliqué pour lui de gérer l'emploi du temps du footballeur et les événements de l'entreprise.
Comme si Fermín avait tant joué cette année.
- Enfin chez soi, soupirais-je en poussant doucement la porte d'entrée.
À pas de souris, j'avançais dans mon appartement en faisant attention à ne pas faire trop de bruit et ne pas réveiller Fermín. Il était du genre ronchon quand on interrompait son sommeil et très peu pour moi l'envie de me taper un Flaco nerveux toute la journée. Alors que je défaisais silencieusement mes chaussures, une boule de poils noire et blanche venait se frotter à ma jambe, maquillant un sourire sur mes lèvres.
D'une main, je caressais Salem en me retenant de hurler de joie après avoir retrouvé l'amour de ma vie. Salem était le chat que j'avais adopté même pas deux mois auparavant, en compagnie de Fermín. À la base, j'étais partie sur un nom plus commun pour mon félin, mais mon copain avait jugé bon de lui donner un prénom plus original.
Le chat de Sabrina dans la série Sabrina l'apprentie sorcière, s'appelait ainsi alors Fermín s'était battu avec moi pour que je garde ce prénom. Battu dans le sens littéral, on avait fini en prise de catch sur le canapé sans que je ne comprenne trop comment.
