¶¶ÒõÉçÇø

Chapitre n¡ã32. La convoitise

7 0 0
                                    

Il faisait nuit maintenant où que je regarde. Il faisait totalement noir. Que c'était-il passé ? Je n'arrivais pas à m'en souvenir. Il me sembla que je suivais le père de Tessa, et je ne me souviens plus de rien. Que pouvait être cet endroit ? Il m'apparut clairement que je n'étais plus chez Tessa, ou du moins pas dans une partie souvent ventilé de la maison. En plus de l'obscurité il y avait une odeur de renfermée et de vieux. Mais la question était toujours là, que s'était-il passé ?

Je n'entendais aucun bruit. Pour la première fois je crus à ma mort. Oui, il ne devait rien y avoir dans la mort. Non je en pouvais pas être morte, je m'en serais rendu compte si ça avait été le cas. Alors qu'avait-il pu m'arriver ? Peut-être m'avait-on drogué à mon insu ? Très surement oui. Mais pourquoi avoir fait cela ?

Alors que je ne comprenais pas encore ce qui se passait le voile d'obscurité se dissipa, comme s'il n'avait jamais existé. Dans un premier temps, je fus aveuglé par la lumière qui se trouvait juste au-dessus de moi. Je sentis une surface froide sous moi, comme si j'étais attachée. Bientôt une voix monta de derrière moi.

-Tu te réveilles enfin, voyageuse du temps.

-Qu'est-ce que vous me voulez ? articulais-je la langue pâteuse comme si j'avais trop bu, ou trop dormis.

-Tu voyages dans le temps, alors il pourrait être intéressant d'étudier ton cerveau.

-Vous ne trouverez rien, je n'ai fait qu'un voyage pour venir ici, et je dois avouer que pour moi tout ça ressemble à un rêve.

-Je ne te crois pas. Tu mens.

-Pourquoi vous voulez d'étudier ? Ça ne vous dira pas comment voyager dans le temps. De toute façon, ce n'est pas moi qui ait la clé pour.

-Qui l'a ? demanda le père de Tessa avec avidité.

-Qu'est-ce que vous avez tous à vouloir cette clé ?

-Tout le monde rêve de voyager dans le temps et de changer le cours des choses.

Cette évidence n'en fut pas une pour moi. A ce stade de l'aventure j'aurais en réalité préféré resté chez moi plus tôt que d'être ici. Je n'étais visiblement pas aussi courageuse que je le croyais. J'aurais préféré finir le travail que j'avais à faire. Je me demandais un instant où était mon ami. C'est étrange comme ce genre de questions peuvent arriver quand on ne les attends pas.

-Danielle vous pouvez commencer l'expérience.

Entendre mon nom me fit sursauter, mais ce n'était pas de moi bien sûr que l'on parlait. Cela voulait dire qu'il y avait une deuxième personne dans cette pièce. Ce pouvait-il que ce soit la femme que j'avais rencontré en traversant la bulle de réalité différente, ce qui était dans le futur de ce monde. Il m'apparut que oui se devait être le cas, et se fut définitivement clair, quand une jeune femme qui m'avait dit porter les mêmes noms et prénoms que moi. Alors elle me connaissait déjà. Cela dénué une partie de l'intrigue. Mais cela n'expliquait pas tout bien sûr. Et certaines choses ne s'expliqueront mas même la fin de toute cette histoire.

-Vous ne saurez jamais comment voyager dans le temps. Vous n'obtiendrez rien de moi.

Bien sûr ses mots ne les empêcheraient pas de faire ce qu'ils voudront. Mais j'espérais gagner assez de temps pour permettre à mon ami de me retrouver, comme j'avais toujours le sentiment qu'il me cherchait. Cependant ne me leurrais-je pas ? Surement que oui, je me leurrais. Pourquoi serait-il toujours dans cette ville ? Il avait dû partir vers d'autres aventures et avoir trouvé une nouvelle personne avec qui voyager qu'il abandonnerait quand elle ne serait plus en accord avec lui. Comme il l'avait fait avec moi. Je me demandais si en trouvant sa prochaine campagne de voyage il aurait le même air attristé qu'avec moi. C'était peut-être une ruse de sa part.

Mais je n'eus pas le temps de réfléchir plus longtemps. Je sentis dans mes veines passer un liquide chaud qui défendit tout mon corps et me donna envie de dormir, je n'avais pas sommeil pourtant deux minutes avant. L'obscurité revint et avec elle de drôle de rêves que je n'arrivais pas à expliquer. Je me demandais je faisais ses rêves. 

PolarisO¨´ les histoires vivent. D¨¦couvrez maintenant