抖阴社区

Chapitre 7

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Jeme réveillais en sursaut, en sueur et seule. Que s'était-il passé? Mon dernier souvenir était celui d'une salle d'attente bondéede personnes désespérées. Et maintenant, où étais-je ? Je melevais et observais la chambre dans laquelle je me retrouvais. Vide.Seulement un lit, une chaise et une fenêtre. Le strict minimum...Aucun doute, je me trouvais bien dans un hôpital. Sur la table à magauche, se trouvait un plateau auquel personne n'avait touché. Jele regardais avec envie et tentais de m'en saisir lorsque la portede la chambre s'ouvrit. Je vis son visage triste entrer dans lachambre. Lorsqu'il me vit, réveillée, son visage s'illumina.

-Ana ! Tu es réveillée, enfin.

Jevoulus parler, mais ma bouche, trop sèche, refusa de m'obéir. Ils'approcha de mon lit et y prit place.

-Ta joue, ça va ?

Majoue, je l'avais complètement oublié. Mais maintenant que j'ypensais, la douleur commença à se réveiller. C'étaitdouloureux, mais bien moins qu'auparavant. Je hochais la tête.

-Le médecin pense que ça ne se verra pas trop. Désolée mon amour,mais tu es défigurée... à vie.

Moncœur se serra. Défigurée ? À vie ? Comment ça ? Sans attendrequ'il continue sa phrase, je me levais et marchais jusqu'à lasalle de bain. La tête me tournait, je faillis tomber plusieurs foisen quelques mètres, à peine. Quand je me regardais dans le miroir,je ne pus m'empêcher de sourire. Je retournais dans la chambre etlui frappais le torse. Il se mit à rire, et je me joins à lui. Sonrire, pur, me fit du bien. Cela faisait trop longtemps que je nel'avais pas entendu. Je me rassis sur le lit et commençais àmanger.

-Tu pourrais partager au moins ?

Jerefusais et continuais de manger, en le narguant de temps en temps.Lorsque j'eus fini, je réussis enfin à parler.

-Va chasser, au lieu de m'embêter.

-Je ne peux pas. Il n'y a presque aucune forêt. La seule que j'aitrouvé est beaucoup trop passante. Je risquerais de me faireprendre.

-Oh. Il faut vite qu'on reprenne la route alors ?

-Oui, dès que tu seras remise.

-Mais je suis remise.

Jevoulus lui prouver et me relevais brusquement. Florent me rattrapaavant que mes jambes ne cèdent, et me força à m'asseoir sur sesgenoux.

-Mais je t'assure que je vais bien. S'il te plaît !

Jetentais un regard suppliant, qui n'eut aucun effet. Il me prit levisage dans ses mains et m'embrassa tendrement. Nous restâmesainsi pendant plusieurs minutes. Florent me reposa doucement sur lelit à l'arrivée du médecin.

-Bonjour mademoiselle Calvata. Je vois que vous êtes réveillée. Jesuppose que c'est encore un peu douloureux ? Heureusement, vousn'avez eu besoin que de quelques points de suture.

-Merci beaucoup. Est-ce que j'aurais une cicatrice ?

-Vous ne verrez rien du tout.

Jelui souris en guise de réponse. Ce médecin était un homme souriantet agréable. Malgré son embonpoint, il semblait prendre soin delui. Sa voix se voulait rassurante, et cela fonctionnait àmerveille.

-Je vous donne une feuille de sortie. Vous devrez la présenter àl'accueil pour les formalités. Bon rétablissement.

Jepris la feuille qu'il me tendait et lui serrais la main en guise deremerciements. Puis il sortit de la chambre, et je me retrouvaisseule avec Florent.

-Tu m'as fait vraiment peur mon amour.

-Excuse-moi. Mais je pense que c'était le choc, et peut être lapeur aussi. Heureusement que tu es arrivé juste à temps.

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