抖阴社区

Chapitre 17

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***Épilogue ***

Florent.


Jeregarde le lit dans lequel elle a si souvent dormi, son oreiller quia porté son odeur pendant plusieurs jours. Je me surprends encore àl'asperger de son parfum préféré avant de me coucher. Biensouvent, Coralie vient se blottir contre moi la nuit, et je la serredans mes bras, avec tout l'amour dont je suis capable.

Depuisque je suis rentré ce jour là, je ne suis plus le même, je nesouris plus, ne ris plus. Je redresse les bords de mes lèvresuniquement pour Coralie. J'ai tenté de lui expliquer, mais ellen'a pas encore totalement compris. À ses yeux, elle est partiepour quelques temps et finira par revenir. Il m'arrive à moi ausside l'imaginer. Je la vois passer la porte, le sourire aux lèvres,les yeux rieurs et les cheveux au vent. Je la revois rire auxgrimaces de Coralie, se battre contre les Chasseurs, faire la cuisinepour nous tous... Je la revois m'aimer de toute son âme, et celame fait mal. Encore aujourd'hui, je ne peux pas prononcer son nom,sans sentir mon cœur se serrer et mes larmes couler. Alors, pour nepas craquer devant notre fille, je ne le prononce jamais. Parfois,seul, le soir dans notre chambre, je l'appelle, je l'implore derevenir, je la supplie de me sourire, et je dis son nom, encore etencore, pendant des heures entières. Mais rien n'y fait, elle estpartie et ne reviendra plus. Je ne peux pas encore l'accepter et jesais que je n'y arriverais jamais vraiment. Mais j'essaye, pourCoralie.

Àmon retour, j'ai beaucoup réfléchi. Et j'ai trouvé lasolution. Car malgré ma culpabilité, rien n'est de ma faute. Sansles Chasseurs, An... elle serait encore en vie... Alors je vaisattendre que ma douleur se calme un peu, et je vais me mettre enquête de ses monstres. Et je leur ferais subir ce qu'elle a dûsubir par leur faute... Et je les tuerais tous, un par un... jusqu'audernier.

Jeprends son parfum sur l'étagère de la salle de bain, et je medirige vers notre chambre. Je vaporise son oreiller et je me coucheenfin, en serrant son oreiller contre mon torse. Je murmure,doucement, son prénom... Je me rappelle sa voix mélodieuse... Jel'implore plus fort... je respire son odeur. Je l'appelle sansrelâche pour qu'elle passe le pas de la porte... Je me mets àhurler dans le noir de ma chambre... Ce noir qui me rappelle cettenuit...

-ANA... ANA... ANA... ANA...

 Chacunde mes cris est empli d'un amour indéfectible et sans limite.Celui que je lui portais, que je lui porte et que je lui porteraistoujours...

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