-Oui. Je t'ai entendu crier. J'ai couru aussi vite que j'ai pupour revenir au van. Et quand je suis arrivé, la fureur a pris ledessus. Et je n'ai pas su me contrôler. Quand ce fut fini, je mesuis éloigné pour me calmer. Je ne voulais pas que tu ais peur demoi.
-Voyons, Florent, je n'aurais jamais peur de toi. Tu m'as sauvéla vie, mon amour. Merci.
Jedéposais un doux baiser sur ses lèvres chaudes.
-Ma belle ?
Jerelevais doucement la tête, une mèche de cheveux me tomba devantles yeux. Florent la repassa derrière mon oreille avec une infimedélicatesse.
-Je t'aime.
-Moi aussi, chéri.
Quelquesbaisers ponctuèrent cette douce déclaration amoureuse. Soudain, jesursautais.
-Comment nous ont-ils trouvé ?
-J'ai bien peur que ce soit de ma faute. Je t'ai déjà expliquéqu'ils m'entendent quand je mute ? Je crois que j'ai pensé àtoi hier en chassant.
-Mais comment ont-ils fait pour arriver aussi vite ?
-Les Chasseurs ne peuvent pas muter, mais ils possèdent tout de mêmecertains avantages : la vitesse, la chaleur, la rage...
-La rage n'est pas vraiment un avantage, tu sais ?
-Dans mon monde, c'en est un. Un loup sans rage est faible. Il nepossède presque pas d'instinct, il ne tue pas pour se nourrir, ouen tout cas le regrette. Il s'exclue généralement de lui-même.
-C'est ton cas ?
-Au début oui. J'ai grandi avec d'autres loups. Certains trèsviolents, d'autres moins. Mais aucun d'entre eux ne rechignaientà tuer. Aucun... sauf moi. Ils se sont tous éloignés de moi, et,arrivé à l'âge adulte, j'ai préféré partir. Avec le temps,j'ai appris à chasser plus violemment. Je n'irais pas jusqu'àdire que j'aime cela. Disons que j'ai seulement compris l'intérêtde la chose.
-Tu aurais fait un humain parfait.
-Ne te moques pas de moi.
Jelui tirais la langue et m'élançais vers la salle de bain. Il merattrapa d'un bond et me colla contre le mur. Sa langue s'insinuaentre mes dents et je répondis à son baiser avec ardeur.
-Mon amour...
C'étaitun murmure, presque une supplique. Je collais mon bassin contre lui.Son corps épousait chaque forme du mien. Nous ne pourrions fairequ'un, mais il était trop tôt. Alors, je le laissais s'éloigner,avec regret.
-Merci.
-De rien.
Jesavais à quel point c'était dur pour lui. Pour la simple et bonneraison que c'était aussi dur pour moi. Je repris mes esprits etallais chercher des affaires.
-Où sont mes vêtements ?
-Dans la penderie.
J'ouvris la porte de cette dernière. Elle était presque vide,seul un sac se trouvait à l'intérieur.
-Où sont toutes nos affaires ?
-Dans le van...
-Et le van ?
-Dans un garage sur la nationale.
-Quoi ?
-On devait changer de voiture. Il connaissait tout : le modèle, lacouleur, la plaque... C'était devenu trop dangereux de le garder.

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Exception
ParanormalAna, jeune fille solitaire, voit sa vie bouleversée lorsqu'elle doit emménager avec son père. Elle tente alors de reprendre une vie normale. mais c'était sous-estimer le destin. Car un jeune homme mystérieux, Florent, va bient?t croiser son chemin...
Chapitre 7
Depuis le début