Écrit par HateWeasel
253. LA MISSION COMMENCE.
Peu après vingt-trois heures trente les démons partirent en route pour leur dernière mission. Tous, sauf Luka, qui resta chez eux. Les Phantomhive avaient presque eu du mal à trouver quelqu'un de confiance pour garder le garçon pendant leur absence, mais heureusement, il y avait au moins une personne à la hauteur de la tâche. Ce fut donc l'improbable Travis qui fut choisi, ne connaissant que peu le manoir avec un petit enfant démon. Leur autre option était Monsieur Irons, mais appeler son ancien professeur à la dernière minute pour qu'il garde un petit enfant démoniaque pendant plusieurs heures tandis qu'ils partaient pour une dangereuse mission top-secrète et d'une nature surnaturelle pour le gouvernement, était quelque peu embarrassant.
Quoi qu'il en soit, Ciel, Alois, et Sebastian étaient libres de mener à bien la surveillance de l'usine abandonnée que le pseudo-groupe « Messiah » utilisait vraisemblablement comme base d'opération. En tant que démons, ils pouvaient faire plus que de se contenter d'observer de l'extérieur, ce qui était un avantage, mais ils devaient aussi ne pas oublier que leur cible possédait des capacité surhumaines. Ils devaient donc rester prudents.
C'était quelque peu problématique pour Alois, qui n'avait pas encore appris à « marcher dans l'ombre », comme le diraient les deux autres, ce qui consistait à devenir une ombre pour un démon. Il devrait se contenter de faire les choses à la « normale », se servant d'une technique que le bleuté appelait « être prudent et se taire ». D'un autre côté, il serait en mesure d'être un espion à la manière de « Bond » pour la deuxième fois dans sa carrière ; ce qu'il avait presque attendu avec impatience.
- Bon, c'est quoi déjà le plan ? demanda Alois par la radio pour ce qui semblait être la dixième fois.
Il reçut un soupir exaspéré de la part du bleuté de l'autre bout du fil.
- Pour la dernière fois, nous allons juste observer, Alois, dit-il, faisant de son mieux pour ignorer le ricanement venant du côté de Sebastian. Nous sommes ici pour trouver une quelconque information pour Sir Integra.
- « Sir Integra » ? demanda le blond, son sourire audible à travers la radio.
- Quoi ?
- Tu l'as appelé « Sir Integra ».
- Non, dit Ciel avec insistance. J'ai dit « Sir Hellsing » !
- Non, tu as dit « Integra », clarifia Alois.
- Loin de moi l'envie d'être en désaccord avec vous, jeune maître... dit Sebastian, ...mais vous avez effectivement dit « Sir Integra ».
- Je sais ce que j'ai dit ! répliqua le bleuté, son visage devenant rouge en entendant les gloussements d'Alois et les ricanements de Sebastian. Pouvons-nous s'il vous plaît, nous concentrer sur la mission ?
La radio devint silencieuse après cette demande. Ciel soupira de soulagement avant de reprendre sa route de son côté de l'usine. Hélas, le silence fut de nouveau brisé.
- C'est quand même toi qui a dit « Sir Integra »... dit le blond.
- SILENCE.
- Oui, mon cœur.
Ciel sentit son sourcil le démanger en entendant le petit nom du blond. Dieu sait à quel point il était agacé lorsque Alois faisait cela. Il savait pertinemment, cependant, que c'était pour cette même raison qu'il le faisait.
L'usine était sombre, mais assez éclairée à certains endroits pour qu'un humain ordinaire n'ait pas trop de mal pour s'y repérer. Les fenêtres condamnées de l'extérieur ne permettait pas de voir que l'endroit était désaffecté.
Il n'y avait presque pas un chat. Il n'y avait que un ou deux individus à l'air plutôt costauds qui n'étaient pas bien dur à contourner. Autrement, c'était presque complètement désert. Pourquoi ? Messiah était censé enlever des gens au hasard dans la rue afin de les transformer en monstre, non ? Si c'était bien le cas, où étaient-ils ?
Cachés, sans doute. Si l'Inspecteur Summers ou Dafydd se trompaient sur les objectifs du groupe, alors les victimes devaient être cachées aux yeux des membres les moins bien gradés. Ciel n'avait plus qu'à trouver où. S'il y parvenait, alors il pourrait également être en mesure de trouver où ils produisaient leur technologie. Les trois démons savaient qu'ils devaient chercher quelque chose de cet ordre, mais à en juger par le silence de la radio, ainsi que par le fait que le bleuté n'avait rien trouvé jusqu'ici, l'espoir de trouver quoi que ce soit s'évanouissait.
Mais soudain, son sixième sens s'emballa.
Une incommensurable quantité d'énergie noire se trouvait non loin, et il pouvait la ressentir. Ses poils se hérissaient, et il se sentait même quelque peu mal. Toutefois, il s'agissait du premier signe montrant que quelque chose clochait, et il était déterminé à découvrir de quoi il en retournait.
Il suivit son intuition, qui le mena encore plus près de cette énergie angoissante. Le bleuté n'avait jamais ressenti une chose pareille auparavant. Cela se rapprochait d'une énergie démoniaque, mais pas exactement. Ciel savait seulement que cela n'augurait rien de bon. Plus il se rapprochait, plus l'air semblait devenir lourd, et plus il se tendait, comme s'il avait l'impression que quelque chose allait lui bondir dessus à n'importe quel instant, bien qu'il sache que les chances que cela arrive étaient faibles. Ce pressentiment le mena dans les bas-fonds de l'usine, où il eut même à crocheter les verrous de plusieurs portes pour continuer à avancer.
Finalement, il vit de la lumière. Ce n'était ni blanc ni noir, mais les deux à la fois se mélangeant d'une manière hétérogène. C'était bleu, violet, vert, orange, et d'autres couleurs à la fois, le tout se mouvant parfois, mais restant statique tout en luisant harmonieusement le reste du temps. Le bleuté ne put poser l'œil dessus trop longtemps avant que ce dernier se mette à brûler, mais en le frottant, il fut capable d'en venir à la conclusion qu'il s'agissait d'une barrière. Elle ressemblait beaucoup à celle qui gardait l'entrée aux profondeurs du sous-sol du manoir Phantomhive sous la pierre, abritant sa bague et celle d'Alois afin que personne ne s'en empare et cherche à nuire à leurs âmes. Les bagues avaient autrefois été une sorte de réceptacle pour eux, et elles pourraient très bien être utilisées pour les faire disparaître, alors il était capital qu'elles soient à l'abri de toutes menaces.
Ciel regarda le sol sous ses pieds, et remarqua qu'il y avait un cercle démoniaque recouvrant quasiment l'entièreté de la pièce. Il n'arrivait pas à lire les inscriptions. Il s'agissait d'un méli-mélo de langues, et parmi elles certaines ayant sans doute été perdues à travers l'histoire. S'il regardait de plus près, il arrivait à voir ce qui semblait être des lettres de l'alphabet grec, ainsi que d'anciens hiéroglyphes égyptiens, mais certains symboles lui étaient inconnus.
- Joli, non ? demanda une voix derrière le bleuté, le surprenant.
Il avait été tellement captivé par son observation des lettres au sol qu'il n'avait pas remarqué qu'il n'était pas seul. Il virevolta et aperçu Dafydd se tenir là, les mains dans les poches d'un air détendu. Ciel avait presque honte de ne pas avoir été en mesure de sentir le garçon, ou l'homme qui était avec lui, l'Inspecteur Summers, qui plus est. Le bleuté avait tout simplement était incapable de sentir leur présence, la barrière semblant interférer avec son sixième sens. Il plissa l'œil et les fusilla du regard.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il. Tu dois savoir, puisque tu es ici.
- C'est exactement ce à quoi ça ressemble ; une barrière, répondit Dafydd, confirmant ce que Ciel savait déjà. Et si tu veux savoir ce qu'elle garde, ce n'est que le serveur central des puces.
- Dafydd ! s'exclama l'Inspecteur Summers, sachant très bien que dévoiler une telle information de manière aussi désinvolte pourrait faire tomber leur plan à l'eau.
- Quoi ? Ce n'est pas comme s'il pouvait la briser, dit le sorcier. Elle a été spécialement conçu pour barrer la route aux créatures surnaturelles les plus coriaces. Ça marche aussi sur les humains.
- Qui en est à l'origine ? demanda le bleuté. C'est de toute évidence une magie beaucoup trop avancée pour toi, Blake.
- Ce n'est pas de la « magie », c'est de la science ! dit Dafydd. Mes parents l'ont fait. Ils peuvent faire ce genre de choses quand ils combinent leurs pouvoirs. Enfin, Phantomhive, ma famille est la plus puissante lignée de sorciers du pays. Nous avons même servis Sa Majesté autrefois, il y a bien longtemps. Créer des barrières complexes est un jeu d'enfant.
Ciel détendit ses muscles et se tint droit comme un I, abandonnant sa posture de combat. Il réfléchit à ce qu'il venait de dire un moment. Si ses parents étaient impliqués, où étaient-ils ? Pourquoi étaient-ils de mèche avec une telle opération, d'ailleurs ? Le Phantomhive ouvrit alors la bouche pour prendre la parole.
- Dafydd... commença-t-il, ... Ce que tu m'as dit il y a quelques jours ; sur ce le but de ce groupe ; est-ce pour cette raison que tes parents ont accepté d'y prendre part ?
- Bien sûr, répondit le sorcier, levant un sourcil.
- Où sont tes parents actuellement ?
- Avec les supérieurs, répondit Dafydd, avant que visage ne passe de la confusion à la réalisation. C'est encore l'une de tes ruses, pas vrai ? Vous les démons, vous ne savez décidément pas quand vous arrêter, hein ? Ça ne fonctionnera pas. Même si je ne peux pas lire dans tes pensées, je sais que je ne peux pas te faire confiance. Tout le monde sait qu'on ne peut pas croire un démon. Ça s'appelle le bon sens ! Franchement, depuis le premier jour où je t'ai rencontré, tu n'as été que froid, cruel, et sournois, alors tu n'as jamais eu la moindre chance de réussir à me faire tomber dans le panneau !
Ciel se tenait là, écoutant attentivement la tirade de l'autre garçon, élaborant sa prochaine action. Il lit entre les lignes de chaque mot afin d'être en mesure de prouver qu'il n'était pas en tort. Soudain, il sut.
- J'ai manifestement demandé à la mauvaise personne, dit-il en portant son attention sur l'inspecteur. Inspecteur Summers, savez-vous où sont les parents de Dafydd en ce moment ?
- Pardon ? répondit l'homme d'un air quelque peu inquiet. Ils sont avec les supérieurs, comme il l'a dit.
- Dafydd, dit Ciel, reportant son regard sur le garçon, tu affirmes être capable de lire dans les pensées. Dis-moi, est-ce que l'inspecteur ment ?
Le jeune sorcier leva les sourcils d'un air surpris en entendant la question. Il ne s'attendait pas à ce que le bleuté lui demande une chose pareille. Néanmoins, ayant confiance en son associé, il se tourna vers l'homme, faisant sursauter ce dernier. Ce fut à cet instant que le grand sourire hautain de Dafydd se métamorphosa en un air horrifié.
Summers mentait. Ses parents n'étaient pas avec les supérieurs. Ils étaient emprisonnés dans les profondeurs de l'usine, attachés et ballonnés afin qu'ils ne soient pas en mesure de lancer une quelconque incantation pour se sauver. Dafydd se tourna vers le bleuté, stupéfait en découvrant que le garçon avait déduit une telle chose.
- Si je me fie à ton expression, je suppose que oui ? demanda Ciel, faisant quelques pas en avant. Te souviens-tu de tout ce que je t'ai dit l'autre jour ? À propos des enlèvements ? Les puces FREAK implantées de force ? La mort de toutes les personnes qui en possédaient une ? Allons bon, pourquoi ne demanderions-nous pas à l'inspecteur s'il en sait quelque chose ?
Summers déglutit, et Dafydd reporta son attention sur lui. Le sorcier fronça immédiatement les sourcils, son visage presque bestial. Il serra les poings avec une telle fermeté, que ses bagues commençaient à le blesser, alors qu'il se rendait compte de la situation. Tout ce que le bleuté avait dit étaient vrai. Dafydd n'avait pas évité d'être leurré. Il s'était fait avoir bien avant d'avoir rencontré le bleuté, qui avait seulement tenté de lui faire voir la vérité ; l'horrible, insoutenable vérité.
Il tendit les muscles, prêt à s'attaquer à l'Inspecteur, mais l'homme sortit un taser et le braqua directement sur lui. Aussitôt aurait-il prononcé un sort que l'homme aurait riposté. Il ne put rien faire d'autre que de lever les mains en l'air.
- Qu'est-ce que ça peut faire que tu saches tout ? demanda l'homme, un air presque méconnaissable sur son visage. Ça ne change rien au fait que tu es un gosse stupide, et maintenant inutile ! Tu as fait ta part, Blake. On n'a pas plus besoin de toi. Je pourrais te taser maintenant et t'arrêter, inventer quelque chose pour être sûr que tu sois condamné...
- Ce serait sans prendre en compte ma présence ici, dit Ciel, s'avançant, un air parfaitement indifférent. Nous nous sommes rencontrés auparavant, mais vous ne vous en souvenez sans doute pas. Je suis l'Inspecteur en Chef Sir Ciel Phantomhive. Quand tout cela sera terminé, vous croupirez dans une jolie petit cellule... enfin, si vous êtes chanceux.
- Déconne pas avec moi, gamin ! cria Summers, pointant le taser vers le bleuté. Je te préviens, un pas de plus, et je vais- !
- Qu'allez-vous faire ? demanda Ciel, un sourire narquois embellissant son visage alors qu'il avança. Vous allez vous servir de votre stupide petit jouet contre moi ?
Il n'était qu'à quelques mètres de l'homme lorsque Summers activa l'arme contre Ciel, touchant le garçon pile sur le torse, au-dessus de son cœur. Pourtant Ciel sursauta à peine alors qu'environ mille deux cent volts parcoururent son corps. Son sourire ne faillit jamais. Voir cela suffit à faire pousser à l'homme un petit bruit apeuré avant qu'il se racle la gorge à nouveau, et fronce les sourcils.
- Qu'est-ce que tu peux bien faire ?! hurla-t-il pour tenter en vain d'avoir l'air menaçant. J-Je suis un policier- !
Il réussit à peine à prononcer la dernière syllabe de sa phrase avant d'être frappé au visage par le poing du bleuté. L'une des dents de devant de l'homme tomba au sol, avant qu'il ne la rejoigne. Le bleuté regarda ses phalanges un instant. Il s'était coupé avec les dents de l'homme, et le sorcier et lui observèrent la plaie assez grande se régénérer toute seule, Dafydd étant le seul des deux à être absolument abasourdi.
- Vous n'êtes pas un policier, dit le bleuté, marchant sur le corps inconscient de l'homme. Vous n'êtes qu'une ordure prétendant en être un.
Il se retourna vers l'autre garçon momentanément afin de lui faire signe de le suivre hors de la pièce. Ils s'aventurèrent dans les profondeurs de l'usine, le silence pesant dans l'air autour d'eux, créant une tension presque insupportable. Il fallait s'y attendre, cependant. Ils ne s'appréciaient pas vraiment. Dafydd avait accusé le bleuté d'être un menteur, et avait essayé de s'imposer entre son petit ami et lui, alors il était évident qu'ils n'allaient pas s'entendre. Après ce qui sembla être une éternité d'un silence mortel, le sorcier prit la parole avec hésitation.
- Tu sais, par rapport à tout à l'heure... commença-t-il, ne trouvant pas vraiment ses mots, ... Je suis désolé de ne pas t'avoir cru.
- Ce n'était pas nécessaire, dit le bleuté sans prendre de détour. Tu étais prudent, ce qui est une bonne chose à faire.
- Ouais, mais j'ai quand même dis toutes ces horreurs sur toi... répondit Dafydd, ne recevant que le silence.
Le bleuté n'avait simplement rien à ajouter, ou à commenter, alors il n'y avait pas vraiment de raison de répondre.
- Tu es extrêmement intimidant, tu le sais ça ? ajouta le sorcier.
- La plupart des gens sont intimidés par ce qu'ils ne comprennent pas, ou par ce qui est différent d'eux. C'est tout à fait normal.
- J'imagine. C'est vraiment flippant que je n'arrive pas à savoir ce que tu penses.
- Pourquoi n'y arrives-tu pas ?
- Parce que je ne peux pas lire les pensées des créatures surnaturelles puissantes, voilà pourquoi, dit Dafydd. C'est encore pire. Tu te retenais quand on s'est battus, pas vrai ? De quoi es-tu capable, exactement ?
- Je n'en suis pas encore sûr, répondit le bleuté. Je n'ai jamais vraiment testé mes limites.
- Sérieusement. Ça fout les chocottes... dit Dafydd.
- La majorité des démons sont comme cela. Il faut t'y faire.
- Pourquoi ? Tu es le seul que j'ai rencontré, alors à quoi bon ? Est-ce que tu sais à quel point les démons sont rares ?
- Ils ne le sont pas, dit Ciel. Alois est un démon.
- QUOI ?! s'écria le sorcier.
- Ne t'en es-tu pas rendu compte ?
- Eh bien, je savais qu'il n'était pas humain, puisque je ne pouvais pas lire ses pensées, mais sérieux, c'est un démon ?!
- Oui. Et un assez terrifiant, répondit le bleuté.
- D'accord, ça, je vois bien que tu l'inventes ! dit Dafydd.
- Non, dit Ciel. Il me rend nerveux.
- S'il te rend nerveux, alors tu devrais juste me le lais-
- Non. Il me rend nerveux parce que je l'aime, et c'est pour cette raison que je ne te laisserai jamais l'avoir.
- Oh ? Et s'il décide qu'il me préfère ? demanda Dafydd avec un grand sourire hautain.
- Ça n'arrivera pas, dit le bleuté, un sourire narquois visible sur ses lèvres. Il est à moi.
- Possessif, hein, Phantomhive ? fit remarquer l'autre garçon.
- En effet, et parce que je vais lui dire toutes ces choses que tu as dit sur les démons, plus tôt.
- Wow, attends, vraiment ?! demanda Dafydd, son sourire s'effaçant. J'ai retenu ma leçon ! Les démons ne sont pas tous mauvais !
- Il a le droit de savoir s'il compte « décider », comme tu l'as dit.
- Oh, allez ! J'ai compris ma leçon !
- Je dois le protéger des intolérants comme toi, dit le bleuté.
- Je ne suis pas un-, eh, une minute... dit le sorcier, marquant une pause. Tu te fous juste de moi, non ?!
- « Daffy », ça te va... fit remarquer Ciel avec un soupir.
- JE NE M'APPELLE PAS « DAFFY » !
La Rubrique : Foire aux Questions
Question : « Pour Daniel : tu es plus observateur du corps des autres 7 qu'eux-mêmes... Quand est-ce que tu vas enfin sortir du placard ? » de Ciel-Stalker
Réponse de Daniel : « Je ne le ferai pas, PARCE QUE JE NE SUIS PAS GAY. Je ne suis pas 'plus observateur' ou peu importe avec eux ! Qui vous a donné cette idée ?! »
Question : « Alois : tu te réveilles et tu es au beau milieu d'une rue de Las Vegas, Nevada, États-Unis. Il est midi tapant et le soleil te fait frire, tu es attaché dans un filet de pêche, et il y a des piétons et des touristes qui te regardent en cercle. La moitié d'entre eux ont des caméras, et l'un d'eux tient un magazine de toi en costume de Père Noël. Quelle est la première chose que tu fais ? » de Canadian Hero
Réponse de Alois : « Je me demande comment je me suis foutu dans ce pétrin. »
Question : « Sir Integra, quelle votre véritable opinion de Ciel et Alois ? Vous semblez être sévère mais ça fait parti de votre travail, parfois vous avez presque l'air d'être leur mère... » de Nitisu
Réponse de Integra : « Je ne suis certainement pas leur mère. Qu'est-ce qui a bien pu vous donner cette impression ? Ma relation avec eux est strictement professionnelle. Cela fait parti de mon travail de superviser leur progrès au cas où ils montreraient des signes de rébellion, ainsi que pour maximiser leur efficacité sur le terrain. Je les respecte tous les deux en tant que collègues, mais il n'y a rien de plus. »
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Confessions Intimes
Heinrich : « Mon destin est incertain après ce soir. Soit je deviendrait un outil pour le gouvernement soit un cadavre. L'Angleterre a pas de peine capitale, mais ça les arrêtera pas. Est-ce que j'ai peur ? Ouais. Est-ce que je vais laisser ça me pourrir la vie ? Non. Ce qui doit arriver, arrivera, et il y a rien que je puisse y faire. J'ai eu une vie assez bonne. J'ai vu le monde, rencontré des gens... Mais savoir que ces... choses... existent, c'est... Ça me dérange. J'imagine que j'ai pas encore vraiment vu tout ce que le monde a à offrir, hein ? Ah, quel dommage... Quel dommage... Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je peux faire ? Attendre. C'est tout ce que je peux faire, je pense. Ah, Heinrich, imbécile, tu t'es fait attraper... Pourquoi t'es allé faire ça ? Ce stupide Chien de Garde... C'est sa faute... Qu'est-ce que je raconte ? C'est la mienne... C'est ma faute si je suis dans cette merde... Je me suis jamais senti aussi en paix avec moi-même et mélancolique en même temps, avant. C'est vraiment bizarre... »
Maxwell : « Je n'ai absolument aucune idée de où je suis actuellement... »