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Chapter 8: Why does he do that?

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Caroline's Point Of View:

J'avais un mauvais pressentiment: ce garçon me ferait souffrir. Mon instinct me criait de l'éviter, de ne surtout pas me rattacher à lui par quelque lien ce soit. De le fuir. Et j'avais toujours obéi à mon instinct. Après tout, il m'avait toujours sauvée. C'était mon instinct qui m'avait poussé à faire confiance à Alice. Je sentais que Waliyha méritait ma confiance. Pas son frère. Avant de rencontrer Alice, ma devise avait toujours été : "In this world, I can't trust anyone anymore". (Dans ce monde, je ne peux plus faire confiance à personne). Mais Alice avait tout remis en cause. Puis Amélia. Maintenant Waliyha. Mais Zayn faisait ressurgir mon passé, mes anciennes valeurs. Je crois que c'est un peu pour ça que je me méfiais de lui.

Puis, je me dis que c'était la soirée de Waliyha aujourd'hui, et qu'il me suffisait d'éviter son frère pour qu'il ne la gâche pas. Malheureusement, Patricia plaça Zayn entre Alice et moi, et il passa tout le dîner à me draguer. Lamentable. Je n'avais jamais vu un manque de subtilité pareil. Il commençait sérieusement à me taper sur les nerfs, mais je préférais l'ignorer et reportais mon attention sur la petite Safaa, qui, contrairement à son frère était, a-do-rable! Un petit ange.

Et puis, alors que nous mangions le dessert (un délicieux entremets au chocolat), Zayn posa sa main sur mon genou dénudé sous la table, ce qui me fit l'effet d'un décharge électrique. Je sursautai et me tournai vers lui.

Moi:-Enlève tes sales pattes de là. Non, mais ça va pas?! Tu m'as pris pour quoi? Je t'ignore depuis le début du repas, mais là, tu dépasses les bornes!

Tout le monde avait arrêté de manger. J'étais hors de moi. Je lançais un regard à Waliyha pour m'excuser, pris mon sac, mon manteau et sortis. J'allumais une cigarette et m'appuyai sur le mur, laissant le vent frais du soir me calmer. Oui je fume, ce n'est pas bien, mais c'est une mauvaise habitude que j'ai prise au foyer, qui, contrairement à ce que l'on peut penser, crée beaucoup plus de délinquants que de personnes sensées. Bref, j'étais en train de réfléchir quand une main se posa sur mon épaule. Je tournai la tête. C'était Zayn.

Moi:-Vire ta main.

Il ne bougea pas.

Moi:-Vire ta main, j'ai dit.

Il finit par l'enlever.

Zayn:-Tu fumes?

Moi:-Non, je suis en train de mâcher un chewing-gum! J'ai l'air de faire quoi, là?!

Je levai les yeux au ciel. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, sûrement une connerie.

Moi:-Et, avant que tu n'ouvres ta sale gueule, ce n'est même pas la peine d'essayer de me raisonner. Alice et ma tante ont essayé avant toi, alors...

Zayn:-C'est pas ce que j'allais dire. J'allais t'en demander une.

Moi:-Tu fumes?!

Zayn:-Si je te demande une cigarette.

Moi:-Qu'est-ce-que j'en sais, tu veux peut-être juste essayer. Non.

Zayn:-Hein?

Moi:-Non, tu n'auras pas de cigarette.

Zayn:-T'es pas sympa.

Moi:-Pas avec les gens comme toi.

Zayn:-Je voulais m'excuser. Je savais pas que tu le prendrais comme ça.

Moi:-Vu que je sais que c'est Waliyha qui t'envoie, et même si ça n'avait pas été le cas, je ne t'excuse pas. Maintenant, tu m'excuseras, mais, est-ce-que t'as l'intention de rester là?

Zayn:-Oui.

Il tira un paquet de cigarettes de sa poche. "Il en avait, en plus c't enfoiré!" Je m'avançais vers le trottoir.

Zayn:-Tu pars?

Je ne répondis pas. Je jetai mon mégot sur le trottoir et l'écrasai avec mon talon.

Zayn:-Ca existe, les poubelles, tu sais?

Je ne relevai pas. Je ne voulais juste pas que tous les membres de la famille Malik sachent que je fume. Je l'ignorai donc et rentrai à l'intérieur. Alice discutait avec Doniya, Yaser et Patricia étaient montés coucher Safaa et Waliyha pensait, assise toute seule. Lorsque j'entrais dans la cuisine, Doniya, Waliyha et Alice me regardèrent.

Moi:-Eh bien, je voulais m'excuser mais...

Doniya me coupa.

Doniya:-C'est bon, pas la peine de t'excuser, nous savons toutes que notre frère est un connard doublé d'un pervers. Il a bien mérité ce qui lui est arrivé. Tu aurais même dû le taper. Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais c'est bien fait pour lui.

Moi:-Merci Doniya.

Doniya:-Tu peux m'appeler Doni'.

Puis, elle recommença à parler avec Alice. Waliyha avait d'abord cru qu'Alice était ma soeur, et je me demandais si Doni' y avait pensé. Je demanderais à Alice plus tard.

Flash-Back:

Je présentai Wali' à Al'.

Moi:-Wali', je te présenta Alice. Al', Waliyha.

Waliyha:-C'est ta soeur.

Je lançai un regard à Alice et ris légèrement.

Moi:-Non. Ma meilleure amie, mon ange gardien, ma confidente, ma soeur de coeur, ma sauveuse, mais malheureusement pas ma soeur.

Fin du flash-back.

Waliyha me demanda si Zayn s'était excusé. Je lui répondis que, vu que c'était elle qui l'avait envoyé, non, je ne lui avais pas pardonné.

Il était plus de minuit lorsqu'Alice et moi rentrâmes chez nous. Dès que nous mîmes un pied à l'intérieur, un ouragan nous emporta.

Lia:-Où étiez-vous passées? D'abord, Caro' qui arrive en retard à la maison, ensuite, Al' qui part sans prévenir. Rien, pas un appel, pas un message. Et pendant que vous, d'après vos tenues, vous vous amusiez, moi je me suis torturée à me demander où vous aviez bien pu passer!

Ah oui, je l'avais oubliée, elle!

Moi:-On a dîné chez Wali'.

Elle se radoucit immédiatement.

Lia:-Cette fille est trop gentille. Un ange. Pas comme vous.

Alice et moi éclatâmes de rire, puis nous allâmes nous coucher. Dans vingt-trois jours, ce serait mon anniversaire, et il fallait que j'organise une grande petite fête. Ce fut sur ces bonnes pensées que je rejoignis le Royaume des Rêves.

Why is it so complicated?Where stories live. Discover now