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Chapitre 31: Why did he come back?

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Blondie: Zayn Malik, je sais.

Moi: Oui, bon, tant mieux pour vous. Moi, j'ai un rendez-vous avec Caroline.

Blondie: Madame la PDG est en séance photo. Patientez cinq minutes.

Cinq minutes plus tard, je revins à la charge.

Moi: Vos cinq minutes sont passées.

Apparemment, je dérangeais Blondie, qui commençait vraiment à s'énerver.

Blondie: Ecoutez, monsieur Malik. Votre rendez-vous a été fixé à quatorze heures. Si la ponctualité n'est pas votre tasse de thé, ce ne sont pas mes affaires! Moi, j'ai l'emploi de Mlle Sparks, et je ne vous ferai monter que quand elle sera libre POUR VOUS, c'est-à-dire à quatorze heures. Okay?

Blondie mord. Tant pis. Je retournais dans le confortable fauteuil en cuir blanc que j'occupais dans le hall avec délices. J'avais tellement stressé que je n'avais, pour ainsi dire, pas dormi, et jétais donc crevé. Je m'endormis donc rapidement, bercé par le clapotement des ongles french manucurés de Blondie sur le clavier de son ordinateur.

???: Mr MALIK!

Je sursautai et poussai un grognement.

Blondie: Si vous ne souhaitez pas rater votre rendez-vous, vous feriez mieux de monter. Sur le champ.

Je ramassai rapidement mes lunettes de soleil et mon portable, et une fois devant l'ascenseur aux vitres impeccablement astiquées, je me rendis compte que je ne savais pas où aller. Je mis donc mon orgueil de côté et retournai dans le hall, où cette chère Blondie avait repris sa place.

Moi: Excusez-moi, mademoiselle, mais à quel étage dois-je me rendre?

Blondie leva la tête, visiblement agacée. Ses cils lourds de mascara papillotèrent et ses paupières maquillées de vert se fermèrent un instant, comme pour contenir sa colère. Ses lèvres roses se pincèrent en une fine ligne, et lorsqu'elle parla enfin, sa voix était froide, calculée, et vibrait d'exaspération.

Blondie: Je vous l'ai dit. Elle est sur un photoshoot.

Elle avait répondu comme si tout était évident et que je pouvais lui foutre la paix. Je l'interrogeai du regard et elle s'empressa de compléter sa phrase, me donnant de plus amples indications, impatiente de me voir disparaître du hall. Avant de quitter l'accueil une bonne fois pour toute, je laissai un billet sur le comptoir (NDA: CONNARD!). Je ne voulais pas d'ennemis dans l'immense industrie qu'était devenue Sparks & Glitters en quelques mois. Mais Blondie me fixa dédaigneusement, et, plus tard, lorsque je redescendis, le billet traînait toujours où je l'avais posé.

Une fois dans l'ascenseur, je pressai le bouton QUINZE, comme indiqué. L'ascenseur était vitré, j'observai attentivement les différen

ts étages. Je passai ainsi par la comptabilité, où les boxs s'enchaînaient infiniment, occupés par des gens qui travaillaient, penchés sur leurs comptes, puis par les autres étages, où une majorité de femmes et quelques hommes créaient, coupaient, tentaient, jetaient, réessayaient, ajustaient. Arrivé au quinzième étage, je sortis de l'ascenseur. Des mannequins, hommes et femmes, discutaient, se changeaient, des photographes s'occupaient de leur matériel, des maquilleuses et des coiffeuses s'affairaient. Et, au milieu de tout ça, assise sur une chaise, Caroline dirigeait et ordonnait. La chance qu'ils avaient de la côtoyer tous les jours! Merde, ma serviette de documents! Fais chier! Je l'avais oubliée en bas.

Why is it so complicated?Where stories live. Discover now