Why is it so complicated?

Chapter 33: Why did he hold on?

Moi: Tu veux quoi?

Zayn: Parler.

Moi: Dégage.

Harry se leva du canapé, laissant retomber mes jambes dessus.

Moi: Tu vas où?

Harry: Je suis là, Caro, je vais juste vous laisser en tête à tête.

Je le suppliai de rester du regard, mais il secoua la tête négativement, inflexible. Je soupirai et me redressai donc dans le sofa. Zayn allait prendre place mais je l'arrêtai.

Moi: Ne pose pas tes fesses sur mon canapé.

Il se remit debout au milieu du tapis, pieds nus. 

Zayn: Reprenons où nous nous étions arrêtés.

Moi: Ecoute, tu sais aussi bien que moi que ça ne mène à rien. Toi et moi, c'est juste impossible.

Zayn: Ne dis pas ça. C'est toiq qui m'évite depuis que je suis arrivé.

Moi: C'est toi qui ma lâchement plaquée quand je t'ai annoncé que j'étais enceinte.

Zayn: C'est toi qui a embrassé Harry.

Moi: C'est toi qui ne m'a pas fait confiance quand je t'ai dit que c'était un putain d'accident.

Zayn: C'est toi qui a abandonné la lutte la première.

Je commençai vraiment à m'énerver.

Moi: Là, je ne te permets pas, okay? C'est toi qui t'es évaporé après ce fameux après-midi, pas moi. Ce n'est pas non plus toi qui a passé des mois à pleurer dans ton lit, où à ne rien faire de sa vie, à part gâcher seconde après seconde. 

Harry débarqua à ce moment-là, une chemise ouverte sur le dos, son portable et ses lunettes de soleil à la main.

Moi: Où tu vas?

Harry: J'ai oublié un truc, je reviens dans quelques heures.

Il s'approcha de Zayn.

Harry: Ne lui fais pas de mal, Jawaad.

S'il l'a appelé comme ça, c'est qu'il ne plaisante vraiment pas. Le bouclé passa ensuite devant moi. Je le retins par le poignet.

Moi: Je suis désolée pour tout à l'heure, Hazz...

Il m'adressa un sourire rassurant.

Harry: C'est rien, Caro, les hormones...

Je lui offris un pâle sourire avant de passer ma main derrière sa nuque et de l'attirer à moi, pour goûter ses lèvres, qu'il déposa avec douceur sur les miennes. Quand je voulus approfondir le baiser, il se détacha de moi en souriant, mimant un "après" de ses lèvres. 

Moi: Je t'aime.

Harry: Je t'aime aussi, mon ange.

Je l'embrassai furtivement une dernière fois avant qu'il ne s'échappe. J'entrevis le regard écoeuré de Zayn une fraction de seconde avant qu'il ne reprenne son air froid et détaché, mais à la fois tellement concerné.

Moi: Je te disais, Zayn, que toi et moi, c'est juste impensable. J'ai essayé, je te le promets, je te jure que j'ai essayé. Mais ça marche pas, tu vois.

Je retins ma respiration, bloquer les larmes, bloquer les larmes, toujours bloquer les larmes. C'est bon...

Moi: Tu vois, dans la vie, on a un grand boulevard, sur lequel on avance, pour arriver à la fin. Et puis, sur ce grand boulevard, y a des boutiques, dans lesquels il peut y avoir des bonheurs, des malheurs, des coups de chance, des aventures, des amitiés, de nouvelles rencontres. Des tas de choses. Y a aussi un tas de petites ruelles, des deux bords du boulevard. A droite et à gauche, y en a plein. Y en a qui sont des détours, durant lesquels on peut tomber sur des tas de choses. Des fois, on aurait mieux fait de ne pas les emprunter. D'autres fois, ces détours sont en fait des raccourcis, qui nous font accéder au bonheur avant l'heure. Et puis, toi et moi, par exmple, Zayn, c'est une impasse. Tu vois, notre histoire, j'ai longtemps cru que c'était un long périple avec le bonheur à sa clé. Je me suis rendue compte que cétait en vrai une impasse, et qie je me retrouve à chaque fois devant un mur infranchissable, qui m'empêche de rejoindre mon boulevard.

Bloquer les larmes, bloquer les larmes, bloquer les-... Plus possible. Mes yeux se mouillèrent et tout devint flou.

Moi: J'ai longtemps ignoré ce mur, Zayn, trop longtemps. J'ai longtemps cru que ce n'était rien, et j'ai tenté de l'escalader par tous les moyens. J'ai tout tenté: les échelles, les cordes, les marchepieds... J'ai jamais trouvé la bonne solution. Alors, j'en ai assez Zayn. Ce mur, il est infranchissable, et je n'ai pas envie de passer ma vie à essayer de le détruire pour rien. J'ai cru en une illusion de bonheur depuis le début. Ca suffit maintenant. Je fais marche arrière. J'essaie de retrouver mon boulevard à temps, avant que cette impasse ne devienne une cage. Si ce n'est pas trop tard.

Il me regardait, et ses grands yeux bruns s'emplirent de... Je ne savais même pas de quoi au juste. De compréhension? D'amour? De compassion? Je finis par reconnaître cette chose que je détestais tant: de la pitié. J'en avais déjà assez eu pour le restant de ma vie.

Moi: Zayn, pars s'il te plaît.

Zayn: Mais Caro...

Moi: Zayn, S'IL TE PLAIT. Je ne veux pas de ta pitié.

Zayn's Point Of View:

Alors, comme ça, elle avait vu. Je ne savais moi-même pourquoi je la considérais ainsi. Mais elle me faisait vraiment de la peine. D'un autre côté c'était un peu de sa faute à elle aussi. Elle me repoussait depuis que j'étais revenu. Je la regardais toujours quand elle plaqua sa main sur sa bouche.

Moi: Caro qu'est-ce-que t'as?

Caro: Rien... Juste, passe-moi mon tel.

Je lui tendis son IPhone et elle composa rapidement un numéro, que je n'eus pas le temps de voir.

Caro: Allo? Chéri?

Ok, c'est Harry.

Caro: Tu dois venir tout de suite, Hazz.

Elle poussa une petite exclamation.

Caro: Harry, tout de suite. Ce sont les premières contractions.

NDA: Vous connaissez la meuf qui tape son chapitre pour faire plaisir à 11h du soir? C'est moi! Bref, je voulais juste vous informer que j'ai eu un petit problème technique. Dans le chapitre avant (ou encore avant) j'ai dit que Caro entamait son 6ème mois. En fait, j'ai supprimé une partie de l'histoire, mais jai oublié de me metrre à jour niveau durées, du coup: ON EN EST ICI AU 7EME MOIS 1/2 ENVIRON. C'était juste pour mettre les choses au clair. Commentez svp, parce que sincèrement, ça me pousse plus à écrire que quand je n'ai AUCUN avis...

KISS, je vous aime toujours ;) <3