Zayn's Point Of View:
Lorsqu'elle descendit l'escalier, entourée par les autres, je ne vis qu'elle. Elle était sublime dans sa robe verte. Comme un ange, une fée, une princesse. Je restais bouche bée. Harry me pinça dans le dos pour que je reprenne mes esprits, car seul lui avait remarqué ma gêne. Il s'approcha de mon oreille et chuchota.
Harry: Vieux, on sait qu'elle est magnifique, mais, bave pas, tu risques de salir ta chemise.
Je lui jetais un regard exaspéré avant de tourner le dos. J'avais besoin de rester seul. Quelques minutes. Juste pour réfléchir. Depuis que je la connaissais, neuf mois et trois jours exactement, je ne pensais plus qu'à elle. Au début, je pensais que c'était uniquement une amie. Mais je réalisais maintenant que c'était autre chose. Elle me détestait, mais je m'en fichais complètement. Elle me repoussait, mais je lui courais après. Elle me haïssait, mais je l'adorais. Je ne faisais que penser à elle. J'essayais parfois de me montrer gentil, mais elle trouvait toujours moyen de me remballer. Et sur elle, je trouvais ça sexy! Si quelqu'un avait osé me critiquer, je lui aurais refait le portrait. Mais quand c'était elle qui le faisait, j'adorais ça. Alors, j'avais essayé d'être odieux, dans l'espoir de me convaincre que je la détestais aussi. J'étais dans un cercle vicieux et je ne savait comment en sortir. Un cercle vicieux qui s'appelle l'Amour. L'Amour est cruel. L'amour vous torture. Il ne vous laisse pas en paix. Il vous fait souffrir. L'Amour est le plus dangereux prédateur de l'homme. Plus dangereux que la mort. Si l'Amour jette son dévolu sur vous, c'est fini. Vous ne pouvez plus vous échapper. La mort vous laisse une solution, celle d'abandonner et de vous laisser glisser dans ses bras. Pas l'Amour. Parce que, pour l'Amour, il faut être deux. Et quand bien même vous êtes deux, l'enfant de l'Amour prend le relais. Il s'appelle Jalousie. Et moi, j'étais torturée par ces deux feux. L'Amour et la Jalousie. Quand je la voyais rire avec Harry, se confier à Louis, discuter avec Liam ou même manger avec Niall, je souffrais. La rage montait en moi. Car, moi, les seules choses auxquelles j'avais droit étaient les insultes, les blagues, les humiliations. Mais j'aimais ça, je m'en contentais, me disant que c'était mieux que rien. J'étais fou amoureux.
Ce soir-là, alors que tout le monde mangeait, je ne sais ce qui me prit, mais je décidai de tenter ma chance. J'attrapai une guitare qui traînait sur la scène, et annonçait:
Zayn: Je voudrais dédier cette chanson à quelqu'un que j'admire énormément.
Je chantai One Thing, la première chanson qui m'était passée par la tête, celle qui reflétait aussi mes sentiments à la perfection. Et pendant tout le temps où je chantais, je la regardais. Je la fixais, espérant à la fois qu'elle comprenne et qu'elle ne comprenne pas mon message. Quand je finis, je chercher son regard. Elle semblait perplexe, bouleversée. J'aurais tant donné pour savoir ce qu'elle pensait à cet instant.