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Gally-Labyrinth

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La lumière aveuglante qui jaillit du sol souleva un tumulte parmi les Blocards. Une nouvelle arrivait. Gally était en haut du cercle de spectateurs, les bras croisés, les sourcils froncés. Il détestait ces moments. À chaque nouvelle venue, le Bloc changeait, se déformait, devenait un peu plus instable.

Quand la boîte s’ouvrit, un corps inerte était allongé au fond. Ce n’était pas un garçon comme d’habitude. C’était une fille.

Tu te réveillas en sursaut, les yeux écarquillés, perdue, haletante. Des dizaines de garçons te fixaient, tous aussi déboussolés que toi. Un murmure parcourut le groupe. Alby descendit pour t’aider à sortir, et Gally le suivit sans un mot.

« C’est pas normal », grogna-t-il dès qu’il te vit debout. « C’est jamais arrivé. Une fille ? Sérieusement ? »

Alby lui jeta un regard d’avertissement. « Elle a rien demandé. On s’adapte. »

Tu observais les visages autour de toi, encore sonnée, ton prénom te revenant lentement à l’esprit. Tu murmuras ton nom. Ils le répétèrent à voix haute, chacun essayant de l’assimiler.

Les jours qui suivirent furent rudes. Tu tentais de comprendre les règles, d’accepter ta nouvelle réalité. Gally te surveillait de loin, toujours suspicieux. Il ne te parlait pas, mais tu sentais ses yeux sur toi, juges, froids, durs.

Une nuit, alors que tu t’étais aventurée un peu trop près du mur, il t’attrapa par le bras et te ramena en arrière sans ménagement.

« Tu veux mourir ou quoi ?! Tu restes loin du foutu labyrinthe tant que t’as pas compris ce que c’est ici. »

Son ton sec te piqua, mais dans ses yeux, il y avait plus que de la colère. De la peur. Une peur qu’il cachait derrière son autorité.

Tu le regardas avec défi. « Je veux comprendre. Je suis pas faible. »

Il te fixa un instant, surpris, puis détourna les yeux.

« On verra ça », marmonna-t-il.

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Depuis ta confrontation avec Gally, une tension s’était installée entre vous. Il ne t’évitait pas, au contraire. Il semblait toujours traîner dans ton champ de vision, que ce soit pour t’observer quand tu travaillais avec les Trappeurs ou pour te surveiller quand tu aidais Newt au potager. Tu ne savais pas ce qu’il cherchait à prouver, mais tu ne comptais pas te laisser impressionner.

Un matin, alors que tu transportais une caisse de provisions, Gally surgit de nulle part et la prit brutalement des mains.

« T’as pas les bras pour ça, princesse », dit-il avec ce ton narquois typique de lui.

Tu le rattrapas aussitôt, le regard noir. « Je suis pas une princesse. Et j’ai pas besoin de toi. »

« Ouais ? On verra si tu dis la même chose quand tu te casseras le dos », répliqua-t-il.

La dispute monta vite en intensité. Les autres Blocards levèrent les yeux au ciel. Gally se disputait souvent, mais avec toi, c’était différent. Il ne criait pas vraiment, il te provoquait, comme s’il cherchait à voir jusqu’où tu pouvais aller.

Mais un jour, tout changea.

Un Griffeur avait attaqué dans la nuit. Minho était blessé, et tu avais couru pour aider sans réfléchir. Tu avais touché le sang noir poisseux, reculé avec horreur, mais tu étais restée. Gally, arrivé en courant, t’attrapa par les épaules.

« T’ES FOLLE ?! » hurla-t-il. « Tu veux mourir, c’est ça ?! »

« Il était blessé ! Tu voulais que je reste là sans rien faire ?! »

?IMAGINE? TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant