抖阴社区

                                    

Je criais tellement fort, ils sont venus le calmer et ils ont demandé à Mouhamed de s'en aller. Cet homme, il est vraiment fou. On ne connaît jamais très bien un homme. Je viens de m'en rendre compte. Pourtant Mouhamed je l'ai connu très tôt, quand il était adolescent. Je n'ai jamais cessé de demander à Marame de ne pas être négligeante et de bien prendre soin de lui car c'est un très bon mari. Mais je me suis trompée. Il n'est qu'un hypocrite, un psychopathe. Mais comment ose t_il se présenter ? Non mais vraiment, il est culotté.

Mouhamed

Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je ne sais pas pourquoi est-ce que j'ai agi de la sorte. Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait ? J'ai maltraité la femme de ma vie, celle que j'ai toujours aimé, ma meilleure amie. Je ne sais même pas comment réagir. Je sais qu'elle ne voudra plus de moi, elle va demander le divorce. Je vous jure que je sais pas ce qui m'a pris. Je ne sais pas. C'est quand j'ai entendu les cris de Fatoumata que je suis revenu à la raison. Je savais pas ce que je faisais. Je suis sincère, je regrette énormément mes gestes. Marame ne mérite pas ça, et surtout, pas venant de moi. Et dire que j'ai levé la main sur elle plus d'une fois mais elle est restée. Je me rends compte du trésor que j'avais. Marame est une perle rare. Actuellement, je suis devant l'hôpital. Je ne peux pas rentrer à la maison tout en sachant que ma femme est entre la vie et la mort à cause de moi. Je ne peux pas partir. Je préfère rester dans ma voiture et s'il le faut même, y passer la nuit mais je ne partirai pas d'ici.

Omniscient

Fatoumata faisait les cent pas dans le couloir pendant que Jules assistait Marame. Mouhamed, lui, était dans sa voiture, les yeux rouges de colère. Il avait versé des larmes mais les a aussitôt effacé. Il pensa à sa mère et aussitôt son cœur se serra encore plus. Marame était devenue pour lui, une mère. Elle arrivait à comprendre ses peines et ses maux, elle était toujours là pour lui et s'est toujours inquiété pour lui. Marame a toujours bien pris soin de Mouhamed. L'amour est un sentiment indéfinissable. Ce qui a poussé Marame à rester dans cette maison, ce n'était rien d'autre que l'amour. Marame voyait en ces instants là, le jeune Mouhamed, fils à maman qu'il a connu des années auparavant, un jeune garçon prétentieux, désordonné. Mouhamed ne savait pas où se réfugier. Il avait l'habitude de raconter toutes ses peines à sa tendre épouse. Et il avait besoin de se confier, qu'on l'écoute et qu'on le comprenne. Il pensa à sa sœur Safietou et sans hésiter, il prit son téléphone et l'appela. Aucune réponse, il reessaya, en vain. Il décida d'y aller, d'aller chez elle. Il se peut bien qu'elle soit dans un profond sommeil vu qu'il est 5h et quelques. Quelques minutes de trajet, il était déjà arrivé, il sonna maintes fois avant qu'elle ne vienne ouvrir les yeux mi-fermés.

- Qu'est ce qu'il y'a Mouhamed ? Viens, entre !

Ils s'installèrent dans le salon. Mouhamed se tenait la tête.

- Dis moi Mouhamed? Qu'est ce que tu as ?
- J'ai perdu ma femme.
- QUOI ? MARAME ? ELLE EST MORTE ?
- Non... Non. Mais elle est dans un état d'urgence, à l'hôpital. Et devine quoi ? Je suis responsable de tout.

Il se mit à rire.

- Comment est-ce que j'ai pu ? Regarder Marame droit dans les yeux et la tabasser ? Quel genre d'époux suis je ? J'ai perdu ma femme Safietou. Elle ne voudra plus de moi, je suis foutu.
- Calme toi Mouhamed. Ressaisis toi. Tu as commis une grosse bêtise, on en disconvient pas. Tu t'es comporté comme un lâche, comme une bête, tu ne mérites même pas son pardon. Mais comment as tu pu ? C'est vraiment incroyable. Vous les hommes, vous êtes tous pareils. Mouhamed ki yaw la ? T'as vraiment osé ? Non mais c'est pas possible. Tu m'énerves.

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