EXCEPTION

Marame

Je ne peux pas vous décrire ce que je ressens. J'ai les larmes qui coulent. Qui a dit que l'amitié ne peut pas se transformer en amour ? Je viens d'en avoir la preuve, la nette confirmation. Je croyais que j'étais la seule à l'aimer, qu'il ne ressentait pas ce que je ressens, moi. Mais je me rends compte que je me suis trompée. Mouhamed m'aime et il veut m'épouser. Personne ne le connaît mieux que moi. Depuis notre tendre enfance jusqu'à ce que nous devenions ce que nous sommes devenus aujourd'hui. Notre amitié a survécu malgré le temps passé. Il est mon seul ami d'enfance avec qui, j'ai toujours les mêmes liens. Je sais également qu'il est trop trop trop infidèle même. Une femme peut changer les habitudes d'un homme et instaurer en lui, les habitudes qu'elle veut. C'est ce que je vais faire. Je vais m'occuper de toute cette infidélité.

...

Après avoir accepté, Mouhamed me passa la bague au doigt. Je prie pour que cela ne reste pas un mystère pour vous. J'ai sauté dans ses bras, les autres étaient là à applaudir. Mouhamed se leva pour se diriger vers ma mère.

- Tata Ouly, les mecs, grand-mère, Fata, comme vous l'avez vu et entendu, je veux prendre Marame comme épouse. Je veux l'épouser.
- Ah, mon fils, chaque mère rêve de ce jour pour sa fille. Et on sait tous ici que tu n'es pas un étranger dans la famille. Tu as toujours été là pour elle. Tu es le seul à vraiment la comprendre. Alors je n'ai aucun doute que tu prendras soin d'elle comme il faut et que tu la rendras heureuse.
- Je pense que Oulimata a tout dit. Cependant, le mariage est sacré et ce n'est pas un jeu. Envoie tes parents et on t'accordera sa main.
- Je n'ai rien à y ajouter. Félicitations à vous deux. Félicite Alvine.

Les autres nous ont aussi félicité. Je suis la femme la plus heureuse au monde. Je ne cessais de regarder ma bague. Je vais enfin devenir Madame Ba. Youpiiiiiiii.

Nous restons quelques minutes au salon, j'ai honte de regarder Mouhamed.
Je monte dans la chambre pour fêter cela à ma manière.

Dès que je pénétre la chambre, je commençais à sautiller et à crier. C'est ma façon de fêter.

Tout d'un coup, quelqu'un ouvre la porte et me surprend entrain de sauter. C'est Mouhamed, il ne peut pas rester sur place.

- Hum hum.
- On t'a pas appris les bonnes manières, toi ?
- J'ai rendu madame heureuse, à ce qu'il paraît. Boul fouy, j'ai juste eu pitié de toi parce que je sais que personne ne t'aime ma chérie d'amour. Non, ne me remercie pas.
- Écoute moi très bien mon cher, je t'ai vu. Tu crois que je ne l'ai pas remarqué, je t'ai vu trembler. J'ai eu pitié, c'est pour cela que j'ai accepté.
- Je t'aime mon amour. Je t'aime...
- Je t'aime aussi. Pourquoi tu ne m'as pas dragué ? 😊😂😂
- Hhhhhhhhh. Parce que je ne veux pas perdre de temps. Je te veux tout de suite.
- Huuuuuuuum. Et tes nombreuses copines ? J'espère que tu t'es débarrassé d'eux. *en m'asseyant sur le lit*
- Yagg na. Je te promets fidélité. *il s'agenouille devant moi * Marame Sow, m'aimes tu comme moi, je t'aime ?

Je baissais la tête, je rougiiis. Je me dirige vers ma petite bibliothèque, en sort un grand carnet que je lui donne.

- Ta réponse se trouve ici.
- Je n'aime pas la lecture, tu le sais très bien. Tu viens avec moi, on va annoncer la bonne nouvelle à ma mère. T'es à moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Il me prend dans ses bras.

- Tu es belle. Yaw khana danga ma liguey ? Je suis fou de toi.
- C'est dans moi, tu vois. Arrête avec tes je t'aime là. Ça vaaaaaa. *en prenant mon sac*