EXCEPTION

Partie 41?

- Jules, qu'est ce qui se passe ? Tu es absent ?
- Non non, je reviens, je dois passer un coup de fil.
- OK.

Il a l'air bizarre. Je sens qu'il y'a quelque chose qui cloche. Et j'essaierai de lui en parler une fois de retour. Actuellement, profitons 😌. Marame est aux anges. Elle est belle masha allah.

Khar

- Yaw dal nenga tu vas pas lâcher. Lui dis je.
- Non, jamais. Je sais ce que je veux. Ki douma reuthie. Khar, Safietou est une femme merveilleuse. Je ne me trompe pas, je le sais.
- Je l'espère bien en tout cas. C'est ce que tu disais avec l'autre dont je préfère taire le nom.
- Ne me parle pas d'elle. Bébé Rokhaya a tellement grandi.
- Oui, deci tekk masha allah.
- 😒 bon j'y vais, je te laisse. Je dois aller chez la sainte nitouche avant de partir.
- J'espère que tout se passera bien et qu'elle acceptera pour de bon.
- Je l'espère aussi. Bisous bébé rokhy.
- Stp va t'en avant qu'elle ne commence à pleurer.

Bébé Rokhaya est tellement attaché à Ali. Je me demande ce que je ferai sans un frère comme lui dans ma vie. Quand j'ai eu envie de lâcher prise, de me déconnecter carrément du monde, quand j'ai perdu confiance en moi, il a toujours été là. Il m'a compris mieux que tout le monde et ne m'a jamais jugé. Il m'a fait comprendre que les chagrins ne sont pas éternels. Il suffit juste de s'accrocher et tout passera. Il m'a aidé à aller de l'avant, m'a tenu la main, a guidé mes pas. Et je lui souhaite tout le bonheur du monde, il le mérite bien. Maintenant que j'ai déjà rangé les habits de Rokhaya dans l'armoire, je vais lui donner un bon bain car aujourd'hui, on doit rendre visite à mes parents avec Alvine et bébé Sophia.

- Allez ma princesse, c'est l'heure de prendre ton bain.

Je lui donnai un baiser sur les joues et elle souriait. Le sourire de cette petite princesse peut illuminer mes journées. Elle me rend unique et fait de moi une reine. Je ne regrette pas de l'avoir gardé.
...

Voilà, on attend que Alvine. Il a l'habitude de toujours être en retard ces derniers temps. Comme d'habitude, nous avons mis les mêmes tenues ma princesse et moi.

Nous avons mis ça. J'aime bien cette tenue. Nous avons pris des photos quand Alvine est venu avant de partir. Sophia et Rokhaya s'entende bien et ça me rassure énormément. Je sens que je serai heureuse dans ce foyer.
Une fois à la maison, on a trouvé mes parents qui nous attendaient déjà. Ma mère était très heureuse de me voir ainsi. Ses yeux rayonnaient, et je suis très contente. Ça me fait énormément plaisir de les voir ainsi. Tout ce que j'ai toujours voulu c'est qu'ils soient fiers de moi. Bon, avec Alvine, nous avons décidé de rester au Sénégal. Je vais continuer mes études ici. Marame, je sais pas ce qu'elle a décidé de faire mais je lui conseillerai de rester près de son époux. Cependant Alvine ira en Amérique pour tout régler afin de revenir s'installer définitivement au pays, près de sa famille. C'est la meilleure décision en tout cas.

Ali

Habillé d'un sabador en getzner blanc, chapelet à la main, je sortais de mon appartement tout gai. Je me sens beau, je sens bon et je sais que je vais avoir ce que je veux aujourd'hui insha allah. J'entre dans la voiture et m'en vais chez Safietou avant qu'elle ne s'en aille. Heureusement, je l'ai trouvé devant son appartement, elle fermait la porte. Habillée tout en blanc, foulard, chapelet, taysir, pas de maquillage ni rien. Je restais sidérée. Tant de simplicité et de beauté, de piété, d'amour pour la tariha tidjane. Quelle femme ! Elle me regarda de haut en bas avant d'afficher un sourire en coin.