EXCEPTION

Partie 41?

- La paix, dit elle en souriant.
- La paix seulement. Répondis je.
- Je..

Son téléphone se mit à sonner.

- Allo, oui papa..... Ohhh c'est dommage, on ne se verra peut-être pas là-bas alors il y aura trop de monde.... D'accord insha allah.

Elle raccrocche et range son téléphone.

-Un soucis ?
- Non, mon père dit qu'il est déjà parti. Je te laisse, je ne veux pas être en retard.
- On y va, après toi.
- Tu y vas ? Génial.
- Ouais.

Je prends sa main et sans broncher, elle me suit. Quoi de plus beau les gars ?
Une fois dans la voiture, je sens qu'elle me regarde à travers le rétroviseur.

- Tu me trouves tout beau ?
- Ler binga andal tay masha allah.
- Lingay guiss ci mane tay la yagg di guiss ci iao Sokhna Safietou.
- Masha allah.

On discutait, on parlait de Serigne Babacar Sy, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh.

- Kagn legni ande Tivaoune? Me demande t_elle.
- Quand tu seras mienne. Hum.
- Laisse moi me concentrer lol.

Elle ouvrit son taysir et commença à lire. J'étais tout heureux, ce que je ressentais au plus profond de moi était indescriptible.
Il y avait tellement de monde là-bas, masha allah.

...

Vers 19h, nous étions sur le chemin du retour. Safietou était très heureuse.

- Ça fait du bien tout ça.
- Oui trop de bien même. Tu nous vois comme ça ? Dem khadara tous les vendredis, malay djitté, niouy dem Tivaoune de temps en temps, di diangue le saint coran ensemble.
- Oui je nous vois comme ça.

J'ai mal entendu ou elle vient de le dire.

- Vraiment ? T'es sérieuse ? Tu le penses vraiment ?
- Oui Ali. Je veux bien être avec toi.
- Dommage que je conduise sinon j'allais te faire un groooos câlin.
- C'est ça ouais dommage 😂.
- Je suis tellement heureux. Fekk khaw na dead nak je te le jure.
- Shiii boul tawi toi aussi.
- Non je suis sérieux. Tay mom, c'est un jour si spécial.
- Oui et j'espère vraiment que tu ne vas pas me faire souffrir.
- Rassure toi ma puce, tu seras heureuse.
- Je l'espère bien en tout cas.

Elle me regarde et me sourit. Nooon j'ai vraiment de la chance. Et je ferai tout pour qu'elle ne regrette pas son choix.

Fatoumata

Il a toujours son attitude bizarre là. Dès qu'on est rentré, il s'est enfermé dans la salle de bain pendant un bon bout de temps avant de sortir. Et quoi ? Je pense que je me fais des idées. Il n'a rien. Peut être qu'il est de mauvaise humeur aujourd'hui, ça arrive souvent.
Je suis actuellement dans la cuisine, il me rejoint.

- Tu veux du thé?
- Non merci. Bon, j'ai une urgence, je vais pas passer la nuit. Prends soin de toi et des bébés, d'accord ?
- Je croyais ces deux jours, tu n'irais nulle part.
- C'est ce que je croyais aussi. Mais Dr Samb n'est pas à Dakar. Je suis seul donc j'ai pas le choix. Bisous, je t'aime.
- Je t'aime aussi bonne chance.

Il me prend dans ses bras pendant un long moment avant de s'en aller.

J'ai un mauvais pressentiment, je sens qu'il me cache quelque chose. Et je dois le découvrir. J'ai eu envie de sortir et de le suivre mais je me suis calmée. Après tout, Jules est un bon mari. Mais j'arrive pas à me calmer. Faut que j'en parle à quelqu'un. J'ai pas envie d'inquiéter Marame. J'appelle donc Khar.

- Allo, j'ai vraiment besoin de toi Khar, et c'est urgent. Tu peux venir chez moi ?
- C'est urgent à ce point ? Bon, d'accord j'arrive tout de suite.

Je faisais les cent pas dans le salon quand on sonne à la porte. C'est Khra, munie de son ordinateur.

- Heureusement que tu l'as avec toi.
- J'ai deviné dès que tu m'as appelé. Dit elle en prenant place.

Je lui raconte tout.

- En tout cas, j'espère juste qu'il ne te trompe pas.
- Tromper, non jamais. Je ne pense même pas à cela. Je pense juste qu'il a un soucis personnel peut être.
- On verra bien. Donne moi son numéro.

Il tape le numéro, manipule son ordi avant d'afficher une mine sérieuse.

- Intéressant en tout cas. Il commence à mentir, il n'est pas à l'hôpital. Plus plutôt dans un restaurant, je connais quelqu'un qui travaille dans ce restaurant comme serveuse. Attend je l'appelle.

Elle appelle la fille et lui demande de prendre des photos de Jules après lui avoir envoyé une photo de lui.
On a patienté près d'une demi heure. Je panique tellement. Je me sens coupable, j'espionne mon époux et c'est pas bien.

- Arrête Khar, je veux plus savoir. Dis je en me levant.
- C'est trop tard, les photos sont là. Waouh, qui l'aurait cru ?

Je regarde les photos et m'effrondre sur le champ. Jules avec une fille entrain de discuter, de rire, main dans la main. Non j'y crois absolument pas. C'est pas vrai ça.

Salut les gars, ça fait un bail. J'espère que vous allez bien, quant à moi, ça va al hamdulillah. J'espère aussi que vous avez aimé. À la prochaine et d'ici là portez vous bien.

Je vous aime foooorrrrt ❤️😍😘☺️