抖阴社区

                                    

Je me dirige vers la salle de bain, prends une très bonne douche. Je m'habille très classe. Je me maquille un peu. Le travail m'attend. Je descend en bas et trouve toute la famille bien installée. Ils étaient sidérés. Je vois Marame qui souriait. Je les salue, et pars travailler. Ça fait longtemps que j'ai pas mis les pieds dans mes salons. Et tout ça, parce que je voulais m'occuper de Jules, seyeul ko. Mettre ma vie entre parenthèse, juste pour lui. Tout ce que tu feras sera insignifiant mais il est important que tu le fasses, parole de Gandhi. Bien vrai que je ne veux qu'une seule chose et c'est de retourner auprès de mon mari, lui demander ce qui se passe, m'excuser s'il le faut. Mais à la fin, je me rends compte que Jules ne connaît pas ma vraie valeur. Juste parce que j'ai fais des choses pas du tout catholiques dans le passé, j'avoue mais ce n'est pas une raison pour qu'il me  prenne pour une folle. On pense toujours être en sécurité avec les gens que l'on apprécie et que l'on croit connaître mais une fois de plus, c'est notre perception qui est faussée. 6 ans de mariage, j'ai cru connaître Souleymane plus que ma propre personne mais je me rends compte que j'ai eu tort. L'homme est plus sombre que la nuit dans une forêt. Et après tout, je ne suis qu'une simple fille qu'il a aidé, qu'il a soutenu, qu'il a sauvé en quelques sortes. Il ne m'a même pas trouvé vierge, raison pour laquelle, il ne me respecte pas autant que cela.  Et je veux me concentrer sur ma vie, sur la vie de mon enfant. J'ai commis beaucoup trop de péchés et croyez moi, je me sens tellement coupable. Je me repens et j'espère vraiment obtenir le pardon de Dieu, de mon père, de Néné. Je suis encore jeune, je ne veux pas hypothéquer ma vie pour un homme qui change d'humeur comme il change de caleçon. Je n'arriverai jamais à le connaître.

Marame

Fata est allée au boulot tôt ce matin. Je suis vraiment heureuse pour elle. Enfin, elle ouvre les yeux. Cependant moi, j'essaie d'appeler Mouhamed depuis hier mais il ne décroche pas, et ne répond pas à mes messages. Ay bi relation. Bon, aujourd'hui Khar m'a appelé pour m'inviter à un repas. Et j'ai accepté. Je voulais y aller avec Mouhamed mais vu qu'il ne répond pas.
Pour cette raison, j'opte pour une robe noir et blanc bien décente. Je mets mon foulard, me maquille un peu.
Voilà quoi, simple rek.

Une fois sur les lieux, je trouve Khar déjà installée, jouant avec une mignonne petite fille. On se salue, je prends place.
Elle discutait avec moi comme si j'étais sa meilleure amie, comme si elle voulait me confier quelques choses.
Tout d'un coup, elle me raconta toute son histoire. Je vous jure que je compatis et que je ne souhaite cela à personne vraiment. C'est trop dur. Je l'ai rassuré, je l'ai promis d'être là quand elle aura besoin de moi, de l'écouter.

- Et c'est ma fille, bébé Rokhaya.
- Ah masha allah, elle est mignonne.

Elle me parla aussi de la bagarre entre son frère et son ex.

- Quel culot, cet homme.
- Tu n'imagines même pas. Et récemment mes parents m'ont présenté à un monsieur qui voulait m'épouser. Apparemment, lui aussi, il est père et célibataire.
- Tu veux mon avis ? Donne toi une chance. Refais ta vie, aime et laisse les gens t'aimer. Les hommes ne sont pas tous pareils et Bébé Rokhaya a besoin d'un père. Accorde une chance à cet homme et essaie de le connaître. 
- Oui, tu es adorable.

On discutait de tout et de rien quand je vois Mouhamed sortir du restaurant accompagné d'une autre jeune fille, j'ai pas réussi à voir son visage. J'ai vraiment affaire à un vrai coureur de jupon. Ils entrent dans la voiture et partent. Je fais comme si de rien était.

Pourquoi suis je tombée amoureuse de ce mec ? Mais bon, on ne peut pas contrôler son cœur. Et j'espère aussi que ce n'est pas vrai, ce que je pense. Et je ne dirai rien.

Khar

Je suis rentrée chez moi, le cœur léger. Heureuse d'avoir partagé mes peines, mes douleurs... Comme l'a dit Mariama Ba, la confidence noie la douleur. Je me sens légère. Il faut que je pardonne à ma propre personne, ma culpabilité. Nul n'est parfait. Et je devais vivre cette étape. C'est le destin. Une fois à la maison, je m'occupe de ma petite princesse avant de la laisser jouer dans le salon. J'appelle Ali pour qu'il me donne le numéro de Saydou non Birane plutôt. Et je fais des recherches sur lui. *génie en informatique *
Je découvre un tas d'informations sur lui. Il est toujours célibataire, vit seul. Il a une sœur du nom de Sira. J'ai même localisé son appartement et là où il se trouve actuellement. Je découvre qu'il est dans un bar. J'appelle les connaissances que j'ai dans ce bar là pour avoir accès au caméra de surveillance. Je vois Saydou entrain de boire, de se droguer. Je ne sais pas pourquoi est ce que je fais tout ça. Je ne l'aime pas ! Je ne l'aime plus.

Je me dépêche d'éteindre l'ordinateur. Mon téléphone se met à sonner.

- Allô oui
- Allo Khar, c'est Alvine. Ton futur époux.

Je respire profondément avant de répondre.

- Tu peux rêver
- Rêve tu dis ? Ça peut être, un rêve qui se réalisera.
- Qu'est ce que tu veux ?
- Toi.
- Je suis désolée.
- Je suis désolé mais je suis devant la porte.

J'hésite avant d'aller ouvrir. Il était seul. Je l'invite à s'installer et lui sert du jus.

- Écoute moi Khar, tout comme toi, j'ai un enfant qui a besoin d'une mère. Et toi, tu as besoin d'un père pour ta fille. Accordons nous une chance, essayons de mieux nous connaître. Et si ça ne marche pas, je promets de ne pas insister.

Dois je céder ? Je ne sais pas quoi faire. Je le regarde un bon bout de temps.

- Je promets d'y réfléchir.
- Sage décision. Ciao

Il se lève et part.
Quelques minutes après son départ, on sonne à la porte. J'ouvre et tombe sur Saydou. Qu'est ce qu'il fout là ? Je referme la porte avant de m'enfermer dans la chambre avec ma fille. À vrai dire, il me fait peur.

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Salut les amis. J'espère que vous allez bien. Et le semi-confinement ? 😁

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