EXCEPTION

Partie 36 ?

- Madame, qui est ce qui vous a fait ça ?
- J'ai été agressé.
- Tu ne le reconnais pas ? Tu as porté plainte ?
- Je le ferai.

Il me donne un certificat médical et me donne beaucoup de conseils. Une fois dans la voiture, j'arrivais pas à conduire. Je sanglotais bruyamment. Ce n'est pas parce que j'ai pas un enfant que je n'en veux pas. On a jamais tout ce que l'on veut. Et pourtant je meurs d'envie d'avoir un enfant. J'envie beaucoup les mères. Je veux en devenir une. Je veux porter l'enfant de Mouhamed. J'ai imploré le seigneur plus d'une fois, je l'implore tous les jours. Je ne prends rien, aucune pillule. Il croit que je ne veux pas porter son enfant. Ça ne dépend pas de moi mais de Dieu. Je n'y peux rien, je ne peux que l'implorer. Et quand je pense que mon mari ne me comprend pas et qu'il croit que je prends des pilules à son insu, j'ai le cœur brisé. Je croyais qu'il me connait mieux que quiconque et sait ce dont je suis capable. Et pourtant moi, dans chaque situation, j'arrive à le comprendre. Pourquoi ne peut il pas me comprendre et m'aider à me soigner. Et qui sait ? Peut être que le problème ne se trouve pas en moi. Ça peut bien provenir de lui. Pourquoi remet on toujours la faute sur la femme quand il s'agit de stérilité ? Mais l'homme aussi peut bien être stérile.

Khar

Aujourd'hui, j'ai rv avec Saydou. Je sais, il ne le mérite pas. Mais je dois bien le faire. Car j'ai pris ma décision. Et j'irai jusqu'au bout, j'assumerai les conséquences. Dès que j'entre dans le restaurant, je l'aperçois au fond.

- Bonjour *d'une petite voix*
- Bonjour future femme.

Je m'assois et pose mon sac sur la table. Il ne faisait que me fixer.

- Tu es vraiment trop mignonne, tu es belle.
-.....
- Tu veux quoi ?
- Un jus si possible. J'ai déjà mangé avant de venir.
- Quelles sont ces manières ? On t'invite pour déjeuner et tu viens me dire que tu as déjà mangé.
-....
- Bon, c'est pas grave.

Il appelle le serveur et passe la commande.

- Wa pourquoi tu crispes ton visage ?
-....
- Pourquoi est ce que tu n'as pas amené la petite. Ma fille ?
- Elle est avec Ali, elle avait un rendez vous chez le médecin, une vaccination.
- Hum, ça c'est bien. Maintenant, parlons de l'objet de ce rencontre. Ah merci beaucoup *en s'adressant au serveur * mes parents meurent d'envie de te voir à la maison avec mon enfant. Qu'est ce que tu as décidé ? Pour le bien de ton frère ?
- Alors, je suis venue te dire que premièrement, mon frère est majeur et vacciné, il sait ce qu'il veut et sait se battre, deuxièmement, j'ai toujours été une bonne mère, j'ai toujours bien pris soin de ma fille sans toi, troisièmement, je ne vais jamais commettre l'erreur de me mettre avec toi connaissant ta vraie nature, ce serait un suicide. Quatrièmement, je ne peux pas me marier avec toi, je n'arrive pas à oublier les choses horribles que j'ai eu à vivre à cause de toi, je n'arrive pas à te pardonner de m'avoir brutalisé et d'avoir volé ma dignité. Pour conclure, va te faire voir. Tu ne peux pas me forcer à faire ce que je veux pas. Tu croyais m'avoir avec les sentiments, mais tu t'es trompé mon cher. Tu ne peux pas m'atteindre en passant par les sentiments, comment peux tu ne pas le savoir ? Puisque c'est toi même qui m'a rendu aussi aigrie. En ce qui concerne ma fille, je ne t'empêche pas de venir la voir, c'est aussi ta fille et si tu veux la guerre, amène le débat au tribunal, tu verras que je vais me battre pour avoir sa garde. Merci, c'était tout.

Je me lève et lui donne un doux baiser sur la joue. Il était sidéré à ce que je vois. Peut être qu'il s'attendait à une bonne nouvelle, mdr. J'appelle Alvine pour lui demander de venir à la maison.

Marame

Dès je mets les pieds dans la maison, je croise le regard de Mouhamed, toujours en colère.

- OÙ ÉTAIS TU ? HEIN ? TU TE FOUS DE MA GUEULE MARAME ? TU TE FOUS DE MOI ?

Je croyais qu'il allait encore me tabasser quand il retourne s'asseoir sur le canapé essayant de calmer sa colère.

- Je m'en fous que tu sois blessée ou pas, que tu aies mal ou pas, j'ai renvoyé la bonne, tu vas tout de suite aller préparer le repas. Comme tu es une femme infeconde, tu es comme une bonne à mes yeux. Le rôle de la femme, c'est d'enfanter mais pas de servir de décor dans une maison. Espèce d'infertile.

Je n'arrivais même pas à prononcer un mot. Il me fait tellement mal avec ses paroles. Je vais directement dans la cuisine et commence à cuisiner. Heureusement que la bonne avait presque fait la moitié des tâches. Je termine vers 15h et lui amène le tout.

- Regarde moi ça, un repas à 15h. Désormais, à 14h, je veux que le repas soit prêt. C'est clair ?
- Oui.

Je voulais m'asseoir quand il me crie dessus.

- Qui t'a demandé de t'asseoir ? N'oublie pas que tu n'es plus considérée comme une épouse, au vrai sens du terme, mais plutôt comme une bonne. Tiens toi debout, peut-être que j'aurai besoin de quelques choses.
- Oui.

Il me demandait de tout faire pour lui et faisait même exprès de verser le riz et me demander de nettoyer proprement. Je crois que ma vie de calcaire a commencé. Mouhamed me fera vivre le pire. Quand il termine, je débarrasse et vais faire la vaisselle. Et dire que cet homme m'a aimé au plus profond de son âme. M'a t_il vraiment aimé ? J'en doute.
Le soir, après son dîner, je pouvais enfin aller me doucher et me coucher. Je fus réveillé par un bruit assourdissant. Je me suis levée avec difficulté et je me suis assise pour écouter. J'ai entendu les rires d'une femme, et la voix de Mouhamed. Je les sentais s'approcher. Soudain, la porte s'ouvre et Mouhamed apparaît avec une très belle femme, ronde, très sexy. Je n'arrive pas à y croire. Comment ose t_il ? Là, c'en est trop, je n'en peux plus.

- MOUHAMED COMMENT OSES TU?
- HEY TU TE TAIS, OK ? TAIS TOI J'AI DIT. ET TU SORS DE LA CHAMBRE TOUT DE SUITE. JE NE VEUX PLUS TE VOIR DANS CETTE CHAMBRE.
- Bébé, viens s'il te plaît. Dis la fille.

La fille va se mettre sur le lit. Je suis dégoutée, vraiment dégoutée. Amener une fille dans la maison et l'introduire dans ma chambre sur mon propre lit conjugal. Bon mais je rêve ?

En pleurs, je sors de la chambre. Je vais dans la chambre d'amis et me jette sur le lit. Comment ? Avec tous les bons moments qu'on a vécu ensemble. Et moi qui m'estimait chanceuse parce que mariée au meilleur des hommes. Je vois bien que je me suis trompé. Les hommes d'aujourd'hui sont tous pareils... Tous des menteurs

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Salut chers amis, je suis heureuse de vous retrouver. J'espère que vous allez bien et que vous respectez toujours les mesures barrières. Bon, très bonnes fêtes de fin d'année. Que l'année 2021 soit meilleure que 2020 et que tous vos vœux soient exaucés. Bisouuuuuuuus et désolée pour la longueur de l'attente. À très bientôt mes gros bébés 💖💕♥️💗

Je vous aime foooorrrrt 😉💕💖
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